Isolement de souches de microalgues !!!

[invite03f3317c]

Salut à tous,

je cherche à isoler une souche locale de cillié (le miens fait entre 30 et 100µm) à partir d'échantillons d'eau de mer. La micromanipulation ne donne pas grand chose car ma bebete est très fragile. De plus elle supporte mal les fortes sources de lumière (microscope limité). Connaissez-vous ou auriez vous l'idée d'une technique pour isoler une cellule en particulier? matériels à utiliser ? Ah oui par dilutions successives cela marche certaines fois mais arrivée à un certains temps certaines cellules de dinoflagellés "cachées" se développent et me bouffe le tout ^^

Merci d'avance
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[noir_ecaille]

Quelle genre et espèce pour débuter ?

[invite03f3317c]

Mesodinium rubrum (=Myrionecta rubra)

Merci de ton interet

[noir_ecaille]

Peut-être un début d'approche écologique ici


Quelle technique(s) d'isolement et quel milieu(x) (composition, boîte/tube/bouteille...) avez-vous actuellement utilisé ou testé ?

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite03f3317c]

Merci. J'utilise du milieu F/2 modifié à partir d'eau de mer de l'atlantique et d'eau de mer issu des sites de prélèvement. J'utilise la technique des dilution pour épurer mes prélèvements et la micromanipulation (peu appréciée par M.rubra) pour tenter de les isoler. L'idéal serait d'isoler une population dense dès le départ pour qu'elles puissent se maintenir... Dans un premier temps j'isole sur plaque traitée Iwaki 24 puits.

[noir_ecaille]

Bonjour. Pardon pour le délai.


Vraisemblablement si votre bébête n'aime pas qu'on la tripote, alors il faut procéder par sélection/élimination. Autrement dit réussir à concocter un contexte sélectif qui éliminerait les dinoflagellées tout en permettant ou favorisant la survie de Mesodinium rubrum.

Je ne connais pas la physiologie des diniflagellées, cette famille comptant 2200 espèces connues. Identifier les fauteuses de troubles sera donc une première étape afin de trouver leur talon d'Achille et s'en servir.

Dans un deuxième temps il faudra tenir compte de la physiologie de Mesodinium rubrum et éviter de l'éliminer en même temps que les dinoflagellées.

Le mieux serait d'établir un état des contraintes physiologiques, chimiques mais aussi physiques auquelles résistent :
- d'une part Mesodinium rubrum
- d'autre part les dinoflagellées contaminants
Partant de là, il faudra effectuer une culture dans la fourchette de contraintes que peut supporter Mesodinium rubrum mais par les diniflagellées. Peut-être à partir de milieu f/2 modifié en jouant sur la pression du milieu, la luminosité, la température, le pH, la composition...