Bonjour à tous et à toutes !
Ma question est toute simple !
Pourquoi une cellule, quelle qu'elle soit, finit forcément par "mourir" ? ...
(Et : Comment ?!)
Merci !
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Bonjour à tous et à toutes !
Ma question est toute simple !
Pourquoi une cellule, quelle qu'elle soit, finit forcément par "mourir" ? ...
(Et : Comment ?!)
Merci !
Sujet abordé des centaines de fois, une petite recherche sur le forum donne des tas de réponses
cherches notamment du coté des télomère ou des radicaux libres
Bonsoir,
tout dépend ce que vous entendez par cellule. Et par mourir.
Une cellule "normale", que l'on vous a prélevé, puis mis en culture, va en effet mourir après un certain temps, et surtout un certain nombre de division cellulaire. C'est d'ailleur assez impressionant, car c'est d'une grande précision. C'est ce qui est appelé l'horloge biologique. La mécanisme de cette mort est maintenant bien connu : il s'agit de l'usure des télomères (l'extrémité des chromosomes). Ceux-ci s'usent petit à petit à chaque division cellulaire. Lorsqu'ils sont trop endommagé, la cellule reconnais qu'il y a un risque d'induire des mutations dans son génome (car les gènes ne sont plus protégés de cette dégradation), et préfèrent entrer en apoptose (qui est une mort programmé, un suicide, si l'on peut dire). Pour les cellules, il vaut mieux mourir que mettre en danger tout l'organisme (heureusement pour nous!).
Après, il y a une enzyme qui fait rallonger les télomères, la télomérase, et certain pense qu'elle peut donner l'immortalité (un nombre de division normalement infini de la cellule). Cela peut marcher pour une cellule (lignée de cellule immortalisé dans les labo de recherche), mais ce n'est pas possible pour un organisme supérieur (il y a trop de variables).
Après, un autre moyen de tuer une cellule est de la priver d'une subtance indispensable (comme l'oxygène). Elle meurt alors pas nécrose (mais ce n'est pas le sujet de votre question).
Après, si votre question consiste les cellules de l'organisme, c'est plus compliqué; il faut déjà savoir que le corps humain est prévu pour vivre environ 200 ans. Mais on raccourcit notre durée de vie avec ce que l'on mange, boit ou respire. Car l'on induit un stress sur l'organisme, qui est retransmis au niveau cellulaire, et va rouiller les différents mécanismes (de régénération ou de mécanique). Enfin, ce point de vue est le mien, il ne faut pas le généraliser
En espérant avoir répondu à votre question (pas simple du tout )
J'aurais plutôt dit 150 ans à la louche, même en évitant le stress nerveux, les maladies infectieuses, les déséquilibres divers (alimentation, activité, hydratation, oxygénation...). Peut-être parce je suis plus pessimiste ? Je pense que notre rythme en tant qu'animaux à sang chaud nous prédispose à une usure plus rapide que par exemple le sphénodon. S'y ajoute d'autres facteurs comme les besoins énergétiques accrus par un encéphale gourmand et/ou une musculature athlétique, et tas de points de suspension...
On sait par contre que la mort par apoptose, plus propre, endommage moins les tissus/cellules alentour qu'une mort par nécrose. Comme autre type de mort pour quelques rares types cellulaires (ex : hématies), il y a aussi la phagocytose il me semble.