Bonsoir à tous, je suis en licence de bio et j'ai des cours sur la physio vég, j'ai un devoir dans environ 1 mois. J'ai alors fais une "compo" pour m'entraine sur l'approvisionnement des plantes en eau, avec l'osmose et tout ce qui va avec.

Pouvez vous me donner vos avis et des corrections qui selon vous sont importantes, merci

Comment les plantes s’approvisionnent elles en eau ?

Les plantes sont des êtres vivants qui sont dit «*fixe*».C’est à dire que ceux-ci ne peuvent se déplacer pour trouver les ressources. Ainsi, pour trouver les ressources dont elle a besoin, elle doit interagir avec son environnement Mais sur terre, tout être est soumit à la gravité. Alors la plante va développer des tissus de soutiens mais également des tissus conducteurs pour transporter les matières nutritives .Qu’elles soient terrestres ou aquatiques, tous les éléments nutritifs que la plante utilise provient du sol, de l’eau ou de l’air. En ce qui concerne l’air, le processus de photosynthèse permet à la plante d’absorber du carbone ( provenant du co2 ). Mais comment tire-elle profit du sol*?
Par quel(s) phénomène(s) les plantes s’approvisionnent elles en eau*? Par quelles forces arrivent-elles à absorber l’eau qui parfois peut se trouver à de grandes profondeurs*?
Dans un premier temps, nous allons nous intéresser au phénomène de «*diffusion osmotique*» et ses principes, puis nous déterminerons les structures que la plante met en place afin de faciliter le transport de l’eau et matières minérales qu’elle compose.

Le phénomène qui permet à la plante «*d’absorber*» l’eau se nomme l’osmose. L’osmose se définit par la diffusion de l’eau à travers une membrane, et plus particulièrement une membrane semi-perméable ou perméable. Ce phénomène se fait en fonction du gradient de concentration et c’est un transport passif qui suit le gradient de concentration c’est à dire qui se dirige du milieu le moins concentré en soluté vers le milieu le plus concentré en solutés, mais contrairement à la diffusion, ici c’est le solvant qui se déplace (l’eau) et non le soluté jusqu’à obtenir un équilibre des concentrations.

On appelle la résultante de deux forces le potentiel hydrique.
Toutes les solutions ont un Yh (potentiel hydrique) plus faible que l’eau pure et donc un potentiel négatif.
Ainsi on a une solution hypertonique, c’est à dire une concentration élevée en substances dissoutes. C’est le principe de l’osmose.
Dans une plante, plus précisément dans la cellule d’une plante, le potentiel hydrique a deux composantes*: le potentiel osmotique et le potentiel de pression, la pression à elle seule peut faire monter l’eau ( courant de masse ) mais à condition que la pression exercée soit différentes de la pression dû à l’osmose, au quel cas le phénomène d’osmose sera interrompu. Le potentiel osmotique s’écrit ∏ et le potentiel de pression P , ainsi on a Yh = Y∏ + YP ( on peut négliger les potentiel de gavité et matriciel ) L’eau se déplace toujours du potentiel hydrique le plus élevé au potentiel hydrique le plus faible. Pour de l’eau pure, les potentiels osmotique ∏ et de pression P valent 0, le transport de l’eau se fait si le potentiel eau pure des racines est inférieur au potentil eau pure du milieu extérieur.
Le potentiel hydrique est très utilisé en viniculture. La mesure de l’état hydrique d’une feuille se réalise à l’aide d’une «*chambre à pression*» et permet d’estimer la capacité des cellules de la plante à retenir l’eau et permet donc de contrôler la transpiration de la vigne en générale. On peut ainsi déterminer le sens des échanges hydrique entre la plante et le sol, l’atmosphère..




Les racines, la tige et les feuilles sont les organes de nutrition des végétaux vascularisés. Ils constituent l'appareil végétatif. Par les poils absorbants de ses racines, la plante absorbe la solution du sol, c'est-à-dire l'eau et les sels minéraux, qui constituent la sève brute, ou sève minérale.
Les plantes possèdent divers moyens de conduire les éléments du sol dans l’ensemble de ses organes ( xylème, phloème.. ). On compte deux types de transports principaux*: le transport radial et le transport dit vertical.
Le transport radial est le déplacement de l’eau et des solutés dans les tissus végétaux. L’eau traverse par 3 types de voies possibles*:
La voie apoplaste
La voie symplaste
La voie à travers la membrane plasmiques des cellules
- L'apoplaste est constitué de l'ensemble des interstices ( petits espaces vides ) des parois cellulaires et des cellules mortes du xylème. L'eau et les solutés se déplacent entre les cellules/cellules mortes
- Le symplaste est constitué de l'ensemble des cytoplasmes cellulaires mis en réseau par de petits*tunnels qui perforent les parois entre les cellules : les plasmodesmes. L’eau et les solutés se déplacent de cellules en cellules par le plasmodesme.
Quant à lui, le transport vertical concerne le déplacement ( dans les deux sens ) de la sève élaborée dans le xylème. Cette montée se fait à l’aide de trois forces*: la capillarité, la pression racinaire et la transpiration foliaire.
La capillarité est dû à la cohésion des molécules d’eau entre elles et avec la paroi des vaisseaux conducteurs.Le phénomène de la capillarité désigne ordinairement la capacité de l'eau et de certains liquides à monter naturellement malgré la force de gravité le long de tubes très fins plongés dans ces liquides.*La remontée est d'autant plus forte que le tube est fin. Ce phénomène explique comment la sève des arbres peut monter le long du tronc et des branches
La pression racinaire quant à elle concerne l’absorption au niveau de la zone pilifères des racines. Ce phénomène se manifeste pendant la nuit, l’osmolarité augmente, l’eau se déplace dans la stèle et pénètre dans le xylème. Il peut également y avoir guttation, c’est à dire l'apparition de gouttelettes d'eau à l'extrémité des feuilles des végétaux vasculaires herbacés à la fin de la nuit. Ce phénomène est dû à la pression racinaire : la nuit, en l'absence de transpiration pour aspirer l'eau vers les feuilles, les racines continuent à absorber activement les minéraux du sol. Ces minéraux, piégés dans la plante, entraînent par osmose une entrée d'eau.
Puis enfin, la transpiration. Elle se définit par la transpiration stomatiques et cuticulaire. Lors de cette transpiration, on assiste à un phénomène de «*tension-cohésion*». Quand l’eau s’évapore, la pellicule d’eau se retracte et tire sur l’eau du xylème. Les molécules d’eau adhérants entre elles, en «*tirant*» sur une, on entraîne les autres.