Sélection et socialisation

[Bartoutatis]

Bonjour, au cours d'un débat avec un amis, nous avions soulever plusieurs questions tournant autour de la sélections et de sa place dans l'émergence de comportement social entre autre ;

1) Comment les fourmis sont-elles devenus stériles, c'est à dire, en quoi être stérile pour 1 fourmis à parmi de donner un avantage à son groupe sachant qu'elle ne sait pas qu'elle est stérile et qu'elle lutte donc pour la reproduction elle aussi ?

2) Les comportements sociales sont-ils toujours avantageux pour une espèce ? Un exemple qui m'a paru évident c'est l'absence de défense face à la pression sélective prédateur par exemple, si être en groupe n'augmente pas les chance de survies, le groupe meurt en cas de comportement social au lieu d'un seul individu. En auriez-vous d'autres, et il y aurait-il corrélations entre aptitude défensive et sociabilité ?

3) Comment émerge les comportements sociaux ?

Au cas ou vous ne voudriez pas répondre au 3, je les ai numérotés afin que vous puissiez indiquer à quoi correspond votre réponse, merci d'avoir pris le temps de lire ce message, bonne journée.
-----

[Loupsio]

Bonjour,

je ne vais pas forcément prendre le cas des fourmis, mais des insectes sociaux enrègle générale (car je ne sais plus a quelle espèce appartient la particularité que je mentionne après, entre l'abeille et la fourmi ^^)
et donc, dans le cas soit de l'abeille soit la fourmi, :
1) elles ne sont pas stériles, il s'agit de la reine qui en sécrétant un type d'hormone rend les ouvrières stériles, donc techniquement, aucun individu de la population ne naît stérile. L'avantage pour l'espèce ne semble a priori pas évident (moins de procréation) mais cela permet un travail de communauté plus efficace,
Ensuite tu parles de l'intéret que la fourmi peut avoir a continuer a participer a protéger et ramener de la nourriture pour la reine , si on raisonne sur l'individu c'est sur qu'elle travaille pour rien, vu qu'elle ne transmettra pas ces gènes et au niveau de la selection, qu'elle survive ou ne survive pas, cela revient au meme,
Cependant l'individu n'est qu'un ensemble, à l'instar du Pr Dawkins R, je ne mettrai pas l'individu comme unité , parler de séléction de l'individu est au meme niveau que parler de séléction du goupe, ce sont pas les individus qui luttent pour etre perpetrés mais les gènes, un combo de gènes gagnant se multipliera sans problème, cela passe par la création d'individus qui vont "proteger" les gènes (leurs gènes) et les transmettres, mais l'individu n'est qu'un outil, Or les ouvrières naissant de la reine, (et dans le cas des abeilles, par parthenogenese pour les femelles), les individus ont donc les gènes de la reine, donc ces gènes ne se protègent pas uniquement par la création d'un individu (reine) qui va les protéger et les transmettre), mais aussi par la cr"éation d'autres individus qui vont les protéger (les ouvrières) et donc la reine peut procréer tranquilement, et reproduire ses gènes dans de nouveaux individus et les disperser facilement
Si cette caractéristique venait a disparaitre par exemple parce que les ouvrières enfantaient, et travaillaient moins, et consommaient plus de ressources pendant leur reproduction, cela affaiblirait la communauté et la reine pourrait mourir, le coté chacun pour sa peau pourrait entrainer la perte des individus en ayant hérité (d'une reine qui aurait transmis ces gènes) et donc la population serait vite démantelée et ca n'aurait pas été bénéfique pour les gènes, ce pool de gène disparaitrait donc ne laissant comme survivant que les groupes qui auraient toujours ce caractère de protection de la reine et de stérilité des ouvrières

2) Bien évidemment, le caractère sociale n'est pas toujours avantageux, cela dépend du contexte dans lequel évolue l'espèce, certes le fait de vivre en groupe peut aider (et encore... un groupe d'herbivore va tout de meme se faire attaquer par des prédateurs tels lions et tigres) meme si dans le cas des fourmi cela peut etre un avantage puissant lorsqu'elles font face par centaines a un gros adversaire, en revanche les fourmi se nourrissent de feuille (ce qu'on retrouve en grande quantité dans un bois ou une foret) mais pour les espècesqui vivent de ressources plus rare, le fait e vivre en groupe va mener à la famine, la concurrence...
par contre si on prend l'exemple de la fourmi et de l'acacia qui vivent en symbiose, si un insecte (meme gros) s'approche de 'acacia ou vivent les fourmi, celles ci deviennent agressives et si l'insecte ne s'échappe pas, celui ci peut en mourir
Les éléphants aussi sont un plutot bon exemple meme si ce sont des groupes réduit, un éléphant seul n'a que très peu de chances de survie contre un prédateur, en revanche en groupe, ils forment un cercle autour des plus faibles et font face aux prédateurs en leur donnant des coups de défense , et le fait d'etre en cercle leur permet d'empecher le prédateur de les attaquer par derrière

L'avantage du comportement sociale dépend grandement du contexte

3) comme tout caractère, par des modifications génomiques appuyées par la séléction naturelle
Après, tu as des animaux qui selon la période vont etre grégaires et vivre en communauté et à une autre période ne vont pas l'être du tout, et vont attaquer leur congénères s'ils en croisent
je pense notamment au criquet pèlerin, qui d'ailleurs change d'apparence en fonction de s'il est dans un comportement grégaire ou solitaire