Bonjour,
Ce sujet concerne aussi bien la génétique que la biochimie.
Ce que je me demande, c'est si les mutations peuvent être orientées, la sélection naturelle ne faisant que valider le bien fondé de la mutation dans la nature ?
En effet, les mutations semblent être influencées par les milieux environnementaux successifs qui entourent nos chromosomes, une mutation d'un chromosome semble même influencé par les chromosomes voisins, d'après ce que j'ai entendu dire à ce sujet.
Si on considère un animal, sans cesse et de génération en génération, il doit s'adapter à son environnement, mais aussi à la prédation.
Certes, les mauvaises mutations ne lui permettent de pas de survivre dans un milieu naturel donné, mais, peut-être sont-elles dues à une adaptation à un milieu interne ou à une variation d'un système thermodynamique.
Par ailleurs, certaines études démontrent que si on lâche des lézards Anolis sur des îles, on obtient systématiquement trois espèces, une vivant sur les troncs d'arbres, d'autres sur les branches ou d'autres sur les pierres et donc les mêmes mécanismes se reproduisent.
Rien ne semble être dû au hasard.
Par ailleurs, excepté en cas de changements brutaux, tel que le volcanisme, la collision d'une météoroïde, l'action de l'homme... Plantes et animaux arrivent à s'adapter. Même si des espèces ont disparu comme les dinosaures, certaines ont survécu et se sont adaptés comme les oiseaux.
Au niveau de la classification animale, même si un ordre animal a disparu, d’autres embranchements ont permis la survie de parents éloignés.
A chaque changement d'environnement, une réponse adaptative existe.
Par conséquent, peut-on y voir le fruit du hasard aidé de la sélection naturelle comme moteur de ce mécanisme-là ?
En effet, peut-on voir une série de mutations au hasard susceptible d'engendrer un tel résultat ?
Si on considère que l'ensemble des environnements qui englobent nos chromosomes influencent les mutations, alors, cela pourrait bien conduire à un nombre important d’occurrences...
Pour de gros animaux qui ont peu de descendant sur une courte période au moment de la reproduction, je me demande même si le nombre d’occurrences ne serait pas supérieur à celui des descendants engendrable ?
Par ailleurs, est-il possible que les mutations n'engendrent aucun individu adapté à un nouvel environnement (non modifié par un mécanisme brutal) ? A ce moment-là, cela indiquerait que l'espèce disparaitrait aussitôt. Or, je ne connais pas de disparition brutale de toute une série d'espèces, uniquement des espèces qui se sont adaptées.
Les espèces s'adaptent toujours quittent à devenir de nouvelles espèces...
Par ailleurs, on ne voit jamais de mutations inutiles, inadaptées créées, certes, on ne peut pas voir forcément l'utilité d'une adaptation si elle ne répond pas à un milieu visible ou perceptible, mais on ignore si une mutation paraissant inutile n'est pas la source d'un changement d'environnement interne et non externe.
Mais, même si certains gènes sont inhibés, inutilisés, que l'on sait aussi que la nature est capable de fabriquer certains organes, membres, organismes divers, le hasard n'intervient pas pour les faire apparaître là où ils ne sont jamais perçus.
Ainsi, ne voit-on pas des poissons poilus, des mammifères terrestres avec des ailes, ni utiles, ni contraignantes, mais qui pourraient sortir du dos d'un lion.
De même que la formation de queue ou pattes puissent régresser chez certains animaux...
Pourtant, si le hasard était à la source de la mutation, on pourrait voir des individus naissant (ou se développer) naturellement (sans intervention chimique, nucléaire...) au cours de la vie.
On pourrait penser que si on ne les voit pas, c'est qu'ils auraient pu disparaitre aussitôt, or, nous n'avons pas connaissance de cela.
Il semble que toute mutation permette une parfaite adaptation de l'animal à son ou ses environnements...
Or, si l'animal s'adapte à la chaleur, ou à la respiration en altitude, ou à des dérèglements endocriniens, par exemple, le résultat ne l'aide pas au niveau de la prédation et un individu adapté à un environnement risque d'être trop voyant, trop lent et finir par disparaitre par la sélection naturelle...
Cela me laisse par conséquent penser qu'au moment de la mutation des réactions biochimiques puisse influencer le sens de la mutation.
Peut-être que d'autres mécanismes peuvent intervenir, mais, l'effort qu'un animal doit concédé pour vivre dans un milieu pauvre en oxygène ou à un effort supplémentaire que doivent exercer les muscles ou d'autres organes engendrent des mécanismes biochimiques nouveaux et répétés qui peuvent être pris en compte par l'organisme.
Une succession de modification de productions d'éléments chimiques au sein de chaque organes, environnement... finirait par atteindre les mécanismes de reproduction des cellules et au final, quand un excès d'énergie arrive pour modifier la structure de l'ADN, au niveau des cellules en elles-mêmes et des cellules reproductives, cela pourrait alors orienter le code génétique au moment de la mutation.
Donc, l'adaptation serait alors l'effet de deux phénomènes : Celui de la mutation qui serait orientée, puis de la sélection naturelle qui validerait ou non les mutations engendrées, mais cela expliquerait comment l'animal (ou la plante ou le champignon...) s'adaptent toujours au milieu.
Par ailleurs, combien de mutations bien orientées faudrait-il pour qu'un être vivant adapte correctement ses mécanismes de défense face à la maladie, prédation... ?
Voilà, je me demande maintenant si ce principe vous parait convenable ou non ?
Merci.
Denis
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