La première ébauche d'un vaccin contre le SARS-CoV-2 vient de faire ses preuves chez la souris à l'Université de Pittsburgh.
Lire la suite : Covid-19 : un premier vaccin efficace chez la souris
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La première ébauche d'un vaccin contre le SARS-CoV-2 vient de faire ses preuves chez la souris à l'Université de Pittsburgh.
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Wow ! Pas pour tout de suite chez l'Homme donc, mais très bonne nouvelle ce PittCoVacc !
Merci.
Pour les anglais comprenants, la conférence de presse du Centre Médical de l'Université de Pittsburgh (UPMC):
https://www.facebook.com/watch/?v=235359260992125
BonjourUn vaccin contre le SARS-CoV-2 serait efficace chez la souris, c'est ce que rapport l'étude publiée dans la revue EBioMedicine, soutenue par la prestigieuse revue The Lancet. L'étude a été relue par les pairs, contrairement à beaucoup d'autres en ces temps de crise sanitaire, et elle apporte de l'espoir. Néanmoins, les chercheurs n'oublient pas de prévenir que la route sera longue avant que le vaccin ne soit testé et approuvé chez l'Homme.
Voila qui témoigne de l'extrême efficacité de la science et de la technologie pour lutter contre les multiples calamités qui assaillent l'espèce humaine.
Cordialement
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
Bonjour,
Cette maladie ne pouvant être transmis à l'animal comment ont-ils fait pour infecter la souris ?
Cordialement,
ils n'ont pas infecté les souris, ils les ont vaccinées, c'est très différent. Pour juger de l'immunogénicité de leur candidat vaccin ils n'ont pas non plus essayé d'infecter des souris vaccinées, ils ont seulement dosé les anticorps dirigés contre l'antigène viral choisi. Donc à ce stade ce qu'on peut dire c'est que les souris vaccinées fabriquent les bons anticorps. Mais c'est des souris, et elles n'ont pas été soumises à des infections expérimentales, donc il rest un bout de chemin à faire...
Merci minushabens.
Pour me situer j'ai trouvé un schéma simplifié de l'anatomie des coronavirus, notamment la protéine "S" ("S" comme Spike Protein) dont il est question dans l'article de Futura.
Source : https://www.compoundchem.com/2020/03...y-coronavirus/
Je cite maintenant les chercheurs de Pittsburgh dans l'article du Lancet:
"For both these coronaviruses, the spike (S) protein is crucial for viral transmission and infection, and determines the tropism of the virus and host cell entry. SARS-CoV-2 binds the ACE2 receptor as MERS-S binds to the cellular receptor dipeptidyl peptidase 4 (DPP4) via the receptor-binding domain (RBD) in the N-terminal surface subunit (S1), and then employs its C-terminal transmembrane subunit (S2) to fuse with the host cell membrane."
Source: https://www.thelancet.com/pdfs/journ...20)30118-3.pdf
J'en comprends que pouic sinon que c'est par ces protéines S que le matériel génétique de ce virus entre chez l'hôte.
Par conséquent, l'idée est de faire neutraliser uniquement cette partie du virus par les anticorps préalablement stimulés par l'inoculation de ce candidat-vaccin. C'est ça ?
cdlt,
GBo
@GBo c'est ce que je comprends aussi. Les protéines spike ne peuvent pas s'accrocher à leur cible tant qu'elles ont un anticorps collé dessus + le système immunitaire repère les trucs qui ont des anticorps scotché dessus, si mes souvenirs d'immunologie ne sont pas trop déformés.
J'imagine qu'une difficulté de la technique est d'obtenir des protéines repliées comme sur le virus.
Au moins il n'y a pas de risque de déclencher la maladie, j'imagine que le seul risque est une réaction auto-immune.
Ce que je me demande, c'est si ça marche pour le spike du SARS-Cov-2, pourquoi il n'y a pas ça pour beaucoup de maladies ?
oui
pas spécialement. Dans la pathologie, ces protéines sont produites par les cellules de l'hôte, et il est assez aisé de produire ce virus in vivoJ'imagine qu'une difficulté de la technique est d'obtenir des protéines repliées comme sur le virus.
Avec une protéine S, par exemple, on pourrait obtenir des dizaines d'anticorps différents qui pourraient s'y fixer. Un certain nombre seulement ont une activité inhibant l'interaction de la protéine S avec son récepteur. C'est impossible à prévoir, et le seul moyen est de screener les différents clones d'anticorps obtenus pour leur capacité à inhiber cette interactionCe que je me demande, c'est si ça marche pour le spike du SARS-Cov-2, pourquoi il n'y a pas ça pour beaucoup de maladies ?
La vie trouve toujours un chemin