Les pentes de toit sont réglementées selon des zones spécifiques.
Principe des zones d'application des pentes de toit

La France métropolitaine (Corse incluse) est divisée en trois zones d’application des pentes minimales, correspondant à des situations climatiques particulières. Dans chacune, le degré d’exposition aux intempéries (pluie, vent) varie d’un endroit à l’autre et le calcul des inclinaisons doit en tenir compte. Les pentes minimales admissibles peuvent varier sensiblement selon les matériaux de couverture du toit : elles s’appliquent à des toitures d’une longueur n’excédant pas 12 mètres, en projection horizontale. Au delà, les professionnels réalisent une étude au cas par cas.
Situation protégée

Ce cas de figure s’adresse en priorité aux bâtiments implantés dans des « fonds de cuvette » entourés de collines sur tout leur pourtour et, ainsi, protégés du vent quelle qu’en soit la direction. Sont également concernés les terrains partiellement entourés, à l’abri des vents les plus violents.
Exemple d'emploi en faible pente des tuiles à emboîtement ou à glissement en relief (pentes minimales en % selon dtu 40.21). © DR
Situation normale

Il s'agit des plaines et plateaux pouvant comporter de faibles dénivellations, étendues ou non (vallonnements…).
Situation exposée

Bandes côtières considérées sur une profondeur de cinq kilomètres environ, comme les sommet des falaises, les îles ou presqu’îles, les estuaires… La situation s’applique aussi aux zones où le vent s’engouffre de façon régulière : vallées étroites situées à l’intérieur des terres, cols, montagnes isolées, etc.


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