QR - Quels sont les smartphones qui émettent le plus d'ondes ?

[invite94355a9b]

Lors d’un appel, les téléphones portables émettent des ondes électromagnétiques potentiellement nocives pour la santé. Chaque constructeur est donc tenu d’afficher le taux de rayonnement de ses modèles. Voici ceux qui affichent les valeurs les plus élevées.


Lire la suite : Quels sont les smartphones qui émettent le plus de radiations ?
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[penthode]

Quelles sont les preuves que ces radiations sont potentiellement nocives ?

Scoop : FUTURA adhère au groupe robins des toits

[Flyingbike]

Barf, depuis que FS fait de la promo pour des charlatans et cite Joyeux...

https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-maladies-role-alimentation-1017/page/9/


Ca me donne envie de citer les tontonts flingueurs mais ça serait hors charte. (ça se termine par "c'est même à ça qu'on les reconnait")

[antek]

Dans le titre le mot "radiation" est une invitation à cliquer

[A voir en vidéo sur Futura]

[GBo]

Dans le titre le mot "radiation" est une invitation à cliquer

Ce qui est marrant c'est que le texte emploie à chaque fois le mot correct : "rayonnement". Radiation fait penser aux ondes ionisantes ET CA FAIT PEUR.
Ca semble en tout cas confirmer que ce n'est pas les rédacteurs/trices qui écrivent les titres (ce que supposait JPL sur un autre fil).

[Antoane]

Bonjour,

Si aucun risque avéré n'est reconnu officiellement, l'Anses recommande tout de même de limiter son exposition aux radiofréquences, notamment chez les plus jeunes.

La formulation est maladroite, ou trompeuse : cela suggère que tout le monde sait que c'est mauvais mais que la censure bloque toute mesure de santé publique

Les valeurs publiées sur ce graphique sont mesurées lors d'un appel avec le téléphone accolé à l'oreille. Grâce à la qualité des réseaux mobiles, la quantité d'ondes émise directement par le téléphone a largement diminué depuis 10 ans. À noter également que le DAS réel des dernières générations de smartphones est largement inférieur à la valeur maximale certifiée par le constructeur qui, elle, est obtenue lorsque le dispositif émet à pleine puissance.

Dans ce cas, la valeur affichée, qui ne correspond qu'à ce que reçoit l'utilisateur en zone (quasi-)blanche a-t-elle un réel intérêt pratique ?
N'y a-t-il pas de projet de norme ou de directive visant à caractériser le dispositif par la puissance absorbée par l'utilisateur dans des conditions plus représentatives d'une utilisation réelle (je pose vraiment la question, ce n'est pas rhétorique ) ?

Ca semble en tout cas confirmer que ce n'est pas les rédacteurs/trices qui écrivent les titres (ce que supposait JPL sur un autre fil).

C'est plus que supposé : ça nous a été dit ; c'est relativement bien assumé.

[Amanuensis]

La formulation est maladroite, ou trompeuse : cela suggère que tout le monde sait que c'est mauvais mais que la censure bloque toute mesure de santé publique

Suggestion (pour être constructif) : remplacer "officiellement" par "par les scientifiques". Ou "reconnu officiellement" par "démontré par les études scientifiques", ou "montré par des observations sérieuses". Etc.

Mais faudrait changer d'autres choses dans l'article, dans le même esprit : que penser de " potentiellement nocives pour la santé" ?

[Amanuensis]

Dans ce cas, la valeur affichée, qui ne correspond qu'à ce que reçoit l'utilisateur en zone (quasi-)blanche a-t-elle un réel intérêt pratique ?

Oui. Parce que cela permet les comparaisons.

Maintenant faut comprendre de quoi il s'agit, et ce n'est pas simple. La puissance émise par un mobile est gérée par les standards (pour le max) et par le réseau (en temps réel). Pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la quantité absorbée par l'utilisateur, le système met la puissance émise à un moment donné à une valeur de compromis, suffisante pour la qualité de réception (l'expérience de l'usager), mais pas trop pour ne pas brouiller les autres communications (et donc permettre d'en offrir plus, et donc de maximiser les bénéfices de l'opérateur !). Et le mobile doit respecter le standard, et donc obéir aux demandes du réseau.

Si les mobiles présentent des différences, c'est uniquement par la disposition des antennes et l'effet d'écran vers la face côté oreille.

Mais cela a un inconvénient: la qualité de réception va alors dépendre de l'orientation du mobile. Si on pousse trop loin, l'utilisateur devra orienter correctement l'appareil, ce qui est une source d'inconfort. Pire, s'il ne le fait pas, alors le système demandera éventuellement au mobile d'augmenter la puissance qu'il émet, ce qui diminue l'efficacité du réseau, et augmente le rayonnement reçue par les personnes proches, et plus généralement le rayonnement total émis par les mobiles.

Bien sûr, ce raisonnement est aisé pour les professionnels, mais n'a rien d'évident pour les usagers...

[Antoane]

Bonjour,

Ok, merci.

[Lincette]

Bonjour
Nous avons changé le titre pour répondre à vos remarques. Pour ce qui est de la norme, elle est effectivement soumise à une norme de l'l'ICNIRP comme précisé dans cet autre article : https://www.futura-sciences.com/tech...rtphone-12999/
Cordialement

[JPL]

Titre changé à la suite des remarques faites.

[JPL]

J’aurais préféré : dont les émissions sont les plus faibles ou quelque chose comme ça, mais c’est déjà mieux.

[richard 31]

re,
dans ce cas lincette ce serait bien de modifier le texte
car jusqu'a plus ample informé
une potentielle nocivité se doit d'être justifiée
et a ce jour
cela n'a jamais été démontré malgré les milliards d'utilisateurs qui sont a leur contact
cela pour certains depuis plus de 30 ans
donc avant de parler de "potentielle nocivité "
car votre lien concernant la norme
ne cite pas de potentielle nocivité
mais un taux d’absorption "DAS" ce qui est totalement différent
et reprendre cela serait de bon aloi
et éviterait d'inquiéter a tort des personnes

[penthode]

et éviterait d'inquiéter a tort des personnes

C'est bien le but recherché !

[JPL]

Si on ne s’arrête pas sur un mot mais qu’on prend en compte la totalité de la QR cela remet vite en place le "potentiellement nocives". Mais il n’est pas possible d’escamoter le fait que le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer, émanation de l’OMS) a classé ces ondes dans le groupe 2B (susceptibles d’êtres nocifs) des agents cancérogènes. À titre personnel je considère que le CIRC a ouvert très largement le parapluie du principe de précaution mais une QR n’est pas faite pour donner un avis personnel.

[Amanuensis]

Mais ces ondes sont effectivement "potentiellement nocives". À très forte dose. Comme de nombreuses substances végétales qu'on ingère avec la nourriture, par exemple. Ou le paracétamol. Et bien d'autres choses.

Il y a danger potentiel pour des intervenants se mettant à un mètre dans l'axe de tir d'une antenne d'un relais de grande capacité à l'heure de pleine utilisation.

L'amalgame avec les utilisateurs de mobiles est trompeur. C'est comme dire que l'eau chaude à 40° est potentiellement dangereuse en se basant sur des textes parlant des effets de l'eau à 150°.

Faudrait voir ce qu'écrit exactement le CRIC ; on peut imaginer que eux précisent de quoi ils parlent.

Le fait est qu'à l'heure actuelle, avec des milliers de milliards d'heures d'exposition pour les utilisateurs, pas un seul cas crédible a été mis en évidence. (Il y a bien eu un procès en Italie, il me semble, mais peut-on le classer comme scientifiquement crédible ?)

[JPL]

Cadeau : IARC.pdf

[JPL]

Ça date de 2011.

[Amanuensis]

En revenant sur l'intérêt même de la mesure.

Une première réponse est que cela permet la comparaison.

C'est aller un peu vite. Ce serait correct si la mesure était faite statistiquement, si on obtenait des différences significatives entre les modèles.

Les mobiles ne sont pas des instruments de précision.

En préalable, faut noter que dans la profession les puissances (d'émission, de réception, etc.) sont données en échelle logarithmique, en dB pour les rapports et en dBmW pour les puissances absolues (rapport avec 1 mW). Le standard exprime les exigences en dB, y incluse la précision. Pour donner une idée, l'ordre de puissance donnée par le réseau en 2G est encodée avec une marche de 2 dB. 1 ou 2 dB de quantification de codage est typique tant pour ce qui concerne les échanges en temps réel que les exigences du standard.

Or la brève indique des valeurs en échelle linéaire, et une fourchette entre modèles de 1.75/1.29, soit 1.36, c'est à dire 1.3 dB (attention, le rapprochement entre le rapport 1.36 et 1.3 dB est une coïncidence). Cette valeur de 1.3 dB est du même ordre de grandeur que les dispersions autorisées ! Et plus faible que la plus faible différence entre deux puissances différentes commandées par le réseau (en 2G). C'est quasiment "dans le bruit".

Pour que la mesure de DAS soit représentative d'un modèle, faudrait déjà mesurer plusieurs mobiles, construits à des périodes différentes, etc. Et en publier la moyenne ou autre aggrégat statistique. Et publier la dispersion observée.

Bref, le résultat même qui est publié montre que la dispersion entre modèles est peu significative, comparé à comment est gérée la puissance émise par les standards (et vraisemblablement, par les constructeurs).

Une conclusion plus sérieuse est que les mesures ne montrent pas de différences significatives entre les modèles, et donc que l'ordre obtenu n'a pas grand sens.