Herpès génital, syphilis, chlamydioses… Les infections dites «*sexuellement transmissibles*» (IST) ne se résument pas au VIH-SIDA. Et certaines peuvent être prévenues par la vaccination. C’est le cas tout d’abord de l’hépatite B, à l’origine de cirrhoses et du carcinome primitif du foie, un cancer qui tue 6000 personnes chaque année en France.* C’est vrai aussi des infections à papillomavirus humains (HPV) qui provoquent* des cancers du col de l’utérus, 20 à 30 ans après une infection survenue le plus souvent, entre 13 et 20 ans.
Le virus l’hépatite B (VHB) se distingue selon l’OMS, par une infectiosité de 50 à 100 fois supérieure à celle du VIH. Méconnue des Français, cette infection touche près de 300*000 personnes dans l’Hexagone. Le virus se transmet par voie sexuelle, sanguine ou encore de la mère à l’enfant. Pour s’en prévenir, un seul moyen : le vaccin, disponible depuis 1982.
L’infection à papillomavirus pour sa part, est donc à l’origine de plusieurs maladies génitales*: les condylomes – sortes de petites verrues bénignes mais extrêmement contagieuses -* et surtout le cancer du col de l’utérus, comme nous venons de le voir. Deux vaccins*sont disponibles pour s’en protéger: le Gardasil mis au point par* Merck and Co et diffusé par Sanofi Pasteur MSD, et le Cervarix de GSK.* L’un et l’autre sont pris en charge par l’Assurance maladie* à hauteur de 65%. Ces deux vaccins doivent être administrés à la fin de l’enfance ou au début de l’adolescence, avant le début de l’activité sexuelle.


Lire la suite : Peut-on se vacciner contre les infections sexuellement transmissibles (IST) ?