Bruleur Riello G3 Millenium s'arrête après une minute puis repart

[invitedeae58a6]

Bonjour,

Mon brûleur Riello 40 G3 Millenium monté sur une très vieille chaudière fuel Rapido se met en marche convenablement (flamme s'allume) puis s'arrête au bout d'une minute comme s'il s'étouffait et reflue une fumée noire avec forte odeur de CO2 dans la pièce . Il repart seul une minute plus tard sans s'être mis en sécurité entretemps.

Une idée du problème svp ?

Par ailleurs, quelqu'un connaitrait-il un chauffagiste sérieux dans le 92 (Courbevoie) pour les réglages et l'entretien (ceux qui sont venus les années précédentes faisaient des réglages à vue sans aucune prise de mesure, ne daignaient pas nettoyer le foyer, ni le corps de chauffe et n'était pas équipés d'un hérisson métallique pour le conduit de cheminée on tubé ...).

Mille mercis pour votre aide.
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[JeanYves56]

Bsr ,

Avez vous nettoyé votre filtre à fuel ??

[passelaigue]

bonjour,
nettoyez les filtres
cdlt

[inviteabb508af]

bonjour

contrôlez votre pression de pompe (12 bars normalement) il ne doit pas y avoir de variation! si il y a des variation soit les filtres sont encrassés soit il y a une prise d'air sur le circuit d'alimentation fioul.

quel est votre système d'alimentation fioul mono ou bitube ?

salutations scopion44

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite61eb8a44]

Si le brûleur repart seul, après un arrêt avec des fumées, sans intervention sur la ligne d'alimentation fioul, qu'on soit en bitube ou monotube, l'alimentation fioul n'est peut-être pas la première des causes à rechercher.
De plus, si cela démarre, cela veut déjà dire que le boitier de commande (exemple Satronic) est Ok, le transformateur HT aussi, tout comme les électrodes produisant l'étincelle nécessaire du démarrage.
1 mn de fonctionnement est indicatif que la sonde mesurant la présence de flamme ou non est probablement ok aussi.

Si la minute n'est pas vraiment la minute, mais une vingtaine de seconde, il faut vérifier la sonde "flamme". Rien de plus simple, il suffit de voir si le démarrage jusqu'à l'arrêt est aussi long, avec ou sans la sonde, que l'on peut retirer sur un des essais.

Le fait que le brûleur s'étouffe au bout d'une minute pourrait être indicatif d'un mélange et répartition "fioul air" inadéquat. Un volet de réglage de la proportion d'air existe sur le brûleur. A t-il été modifié, touché par erreur ? Il existe une petite vis qui permet ce réglage, lequel ne doit pas être touché, sans une mesure de la température de fumée, en sortie de chaudière.
Par exemple, un brûleur dont le volet a été repoussé accidentellement par un objet collé à côté de la chaudière. La proportion air fioul est alors modifiée, induisant une combustion qui ne se passe pas bien.

Pour dédouaner l'installation (cuve, tuyaux, filtre) de la chaudière elle même, une opération très simple à effectuer consiste à déconnecter (côté installation) les 2 tuyaux fioul arrivant sur le brûleur (connectés à l'intérieur sur la pompe, une arrivée, un départ), en les repérant bien, avant de débrancher et les plonger tous les deux, dans un petit réservoir (bidon) d'une vingtaine de litres, contenant du fioul.
Pour réaliser cette opération, il faut cependant vérifier que l'on sait d'abord identifier sur le corps de la pompe même (exemple de façon courante, pompe Suntec ou Danfoss), la petite vis (tête hexagonale) permettant de purger le circuit d'alimentation fuel, sachant qu'à la déconnexion des tuyaux, de l'air entrera inévitablement dans le circuit d'alimentation fioul.
Au redémarrage du brûleur, il sera nécessaire de tourner la vis, pour purger l'air du circuit, jusqu'à ce que le fuel sorte par l'orifice de cette vis de purge. A partir de là, l'allumage s'effectuera et donc la combustion.

Si la combustion se passe bien sur le bidon, l'installation serait alors à mettre en cause (filtre, arrivée fuel monotube, citerne, tuyaux rempli de saletés venant de la cuve, ...)
Si rien ne change et que le brûleur continue de s'étouffer, il faudra se concentrer sur le brûleur et ses réglages internes (volet d'air, pression pompe à vérifier souvent entre 10 et 12 bars, suivant les préconisations constructeurs (figurant souvent sur la notice du brûleur, en fonction du gicleur mis en place et donc de la puissance délivrée par la chaudière).

Bien franchement, si l'on est pas à l'aise avec la pompe du brûleur, qu'on identifie pas bien la vis de purge, la vis pour régler la pression, l'autre vis pour connecter la sonde mesurant la pression et qu'on a peur de faire des bêtises, mieux vaut s'abstenir. C'est pas forcément simple, si l'on a pas mis son nez dedans, au moins une fois ou avec quelqu'un.
En plus, une pompe de brûleur, c'est pas donné au détail. Cela peut coûter entre 100 et 200 euros, prix pour un particulier. Et pour la changer, il est préférable d'avoir une sonde de pression, pour justement mesurer cette pression et pouvoir l'ajuster à la bonne valeur, suivant la préconisation constructeur et le gicleur mis en place par le chauffagiste, au départ.
Ma connaissance est limitée à cela, pour ce type de problème. Certains bien plus avisés auront sans doute d'autres pistes et conseils à prodiguer.
Bon courage.

[invitedeae58a6]

Bonsoir,

Je vous remercie très sincèrement pour vos conseils et avis et notamment Arboric pour ses explications très détaillées.

La dernière fois qu'un chauffagiste est venu, l'année dernière, il n'est pas arrivé à corriger ce problème d'arrêt intempestif. Il a augmenté la pression de la pompe et fait les réglages d'air au jugé sans aucune mesure de la température des fumées.

Les opérations que vous décrivez dépassent très largement mon seuil de compétence. L'un d'entre vous connaîtrait-il un chauffagiste sérieux en région parisienne, et pourrait-il en ce cas me communiquer ses coordonnées en message privé.

Merci à tous,

Tubalcain.

[invite61eb8a44]

Oui, c'est sans doute plus raisonnable qu'une personne avertie et bien formée intervienne sur une installation où l'arrêt du brûleur est intempestif.

Il y a maintenant plusieurs années de cela, même type de problème que le votre, peu après le passage de la maintenance annuelle, de la société pourtant spécialisée sous contrat, tant pour la maintenance préventive, que corrective.

Il faut alors prendre la mesure de ce qu'est le niveau de compétence requis pour intervenir sur une telle installation. Il ne faut pas jeter la pierre aux intervenants. Il s'agit du responsable de la société qui est responsable et n'adresse pas forcément, les bons intervenants, avec les bonnes compétences, sur les installations des clients utilisateurs.

Cette maintenance, cette année là, m'a coûté une panne à suivre de mon installation et pas de chance, en week-end, peu avant Noël.

L'investigation m'a mené tout droit au transformateur HT qui n'avait pas supporté les trop nombreux cycles successifs et répétés d'allumage et extinction, provoqués par un réglage "fioul air" en limite d'allumage. C'est l'un des risques de mauvais réglage de l'installation.

Il m'en a coûté un délai de commande et le financement du transformateur, un Satronic ZT XXX qui était HS, ainsi que le froid à endurer pendant le délai d'approvisionnement.

Lors de la remise en service, il m'a fallu ajuster le réglage d'air, à une valeur un peu différente permettant d'éviter ces arrêts intempestifs (précédé par une sorte d'étouffement) qui avaient fini par provoquer cette panne matérielle.

Sur le fond des choses, le réglage de la combustion d'un brûleur n'est pas quelque chose de simple, sans expérience et sans moyens adaptés.

Le dimensionnement du gicleur détermine la puissance délivrée.

Les réglages à réaliser ensuite concerne le positionnement de la la tête sur le brûleur (plus ou moins avancée, repère de 0 à 4), le volet d'air repère 2,0 à 4,2 typique) ainsi que la pression de la pompe (12 bar typique pour votre modèle, comme évoqué par scopion, voir 13 pour un modèle G3R, dans certains cas). Les réglages s'accompagnent de mesure des CO, CO2 et température de fumée.

Exemple, un modèle de gicleur GPH 0,60 angle 60° est recommandé sur ce brûleur, pour un réglage de tête repère 1 et un volet d'air repère 3,3, pression pompe 12 bars. Le débit brûleur est alors donné pour 2,3 Kg/h.

Il faut cependant avoir le matériel qui va bien, pour cette action finale de réglage. Un analyseur est alors connecté via sa sonde, en sortie de chaudière, souvent sur le manchon de sortie.

Si un intervenant vient "les mains dans les poches", avec juste sa trousse à outils, sans autre moyen spécifique, c'est soi qu'il est vraiment fauché, soit qu'il vient un peu, en touriste, prélever sa "gabelle".

Dans les 2 cas, on peut l'inviter à prendre un café et à discuter si l'on aura ou pas de la neige à Noël.

Quant à le laisser toucher à l'installation, dans ces conditions, bien franchement, je m'en abstiendrai.

Ce serait hors sujet que d'évoquer une autre intervention, plus de dix ans passés, de la même société très spécialisée, ayant pignon sur rue, pour une simple maintenance annuelle, qui a abouti au percement du corps de chauffe de la chaudière, avec inondation du sous sol et tout ce qui a suivi.

Donc oui, tout cela justifie que l'intervenant soit qualifié, bien qualifié et de préférence, recommandé

Bon courage et bonne journée