Bonjour,
Pour la dérivation de la solution extérieure de Schwarschild, en général on impose la condition aux limites que les fonctions en r des composantes temporelles et radiales de la métrique s'annulent lorsque r tend vers l'infini, de sorte qu'on retrouve la métrique de Minkowski loin de la source gravitationnelle.
Mais, si on imagine que je veux inventer un exercice pour lequel la condition aux limites est d'obtenir la métrique de Robertson-Walker à l'infini, dans un premier temps pour une courbure nulle, le facteur d'échelle s'incorpore dans les équations d'Einstein "dans le vide".
Je pars donc de la métrique statique et isotrope:
avec
Mais je laisse tomber la partie angulaire dans un premier temps, pour étudier plutôt la composante radiale de la métrique.
Pour dériver la solution de Schwarzschild, on impose la condition aux limites que
Mais ici j'examine les conséquence de la condition aux limites alternative:
etavec
C'est-à-dire plutôt la relation
plutôt que
Ce qui donnerait comme métrique:
A partir de cette métrique, j'écris l'action:
que je transforme en intégrale par rapport au temps:
J'applique les équations d'Euler-Lagrange pour la composante radiale:
, ce qui donne, après un long calcul:
avec
Etant donné que le premier terme entre crochets ne dépend pas de a(t), je suppose qu'on peut en conclure que chacun des termes doit être nul (un peu comme pour le principe de séparation de variables), puisque leur somme doit être nulle pour tout a(t) et que seul le second terme dépend de a(t).
Dans ce cas, on tire deux équations :
et
Qu'on peut combiner, ce qui donne:
où
Si on identifie cette accélération à une accélération de MCU (afin de trouver la dépendance en r de la vitesse radiale d'étoile en périphérie d'une galaxie par exemple) :
On a que
Et donc que
Si on suppose(pas de vitesse radiale):
Si on choisis(liberté de choix d'une coordonnée radiale, avec K une constante) :
En appelant:
Ce qui prédit donc une vitesse nulle en, mais pour une galaxie typique comme la voie lactée,
\\
Pour, on retrouve bien une prédiction en
pour la vitesse:
où
Mes 2 questions sont les suivantes:
- Ce raisonnement est-il physique ou n'est-ce qu'un jeu mathématique? Quelles sont les parties du raisonnement qui n'ont pas de sens physique?
- Le cas échéant, serait-il intéressant de creuser le facteur (a/r) afin en ne le considérant pas comme constant? sipar exemple, cela "relève" la courbe de rotation des vitesse, car tout est multiplié par
, et donc on obtient une dépendance de la vitesse en
, c'est-à-dire plus proche des observations?
Merci d'avance pour vos retours,
Très cordialement
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