SOMMAIRE
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Introduction
A) Les médecins généralistes
B) Les pharmacies
C) Les strutures hospitalières
D) La population
INTRODUCTION
La rédaction de ce texte a pour but de susciter la réflexion, de concrétiser les problêmes et d'amorcer peut être les solutions.
Le fil conducteur de ma pensée s'appuie sur[/COLOR] le travail que j'ai pu effectuer comme médecin généraliste, médecin hospitalier, et comme responsable en Afrique d'un hopital et d'une zône de santé . Si cet humble travail concernant le problème d'une pandémie de grippe suscite des réactions, alors mon but sera atteind .
A) LES MÉDECINS GENERALISTES
1) De l'impossibilité pour le médecin généraliste d'assurer conjointement la continuité des soins "courants" avec les soins des malades grippés.
a) La surcharge de travail
En temps normal, un généraliste à plein temps supporte une quantité moyenne de travail médical et administratif, se situant aux alentours de 60-70 heures de travail par semaine . Cela le situe bien audelà de la plupart des moyennes horaires des autres professions. Il en résulte qu'en période de pandémie, la surcharge de travail pour assurer à la fois la continuité des soins sera vite intolérable, et les médecins overbookés et, finiront tristement épuisés, désorganisés, et parfois malades. Certains fermeront leurs cabinets pour fuir une situation ingérable.
b) La sécurité du médecin et de son entourage de travail ou familial.
La sécurité du médecin et de sa famille pourrait être gravement perturbée par l'intrusion et l'agression à son domicile et/ou cabinet par des individus aux abois, en quète de médicaments antiviraux ou de toute autre solution miracle.
c) Consultation mixte (malades grippés et non grippés) impossible.
Pour des raisons évidentes d'hygiène et de contamination, il est évident qu'il est impossible de faire cohabiter dans une salle d'attente ces deux types de malades, ce qui augmenterait la diffusion de la maladie.
2) Solution: équipe mobile spécialisée (EMS)
a) Composition:
- Un médecin formé aux tris des malades et aux soins curatifs et d]préventifs .
- Un chauffeur.
- Un garde du corps.
- Matériel de protection, de communication, et de traitements (antiviraux, antibiotiques,
médicaments symptomatiques et mode d'emploi).
b) Rôle du médecin
- Soins: curratif du grippé dans les 36 premières heures, et préventif pour son entourage, par les antiviraux + les médicaments syptômatiques .
- Tri des malades :
> Le grippé dans les 36 premières heures + son entourage . (Cfr supra)
> Le grippé avec complications (envoi vers un Centre de Traitement Spécialisé) + son entourage ( traitement prophylactique).
> Le grippé incurable ( envoi vers un CTS pour médecine palliative) + son entourage (Tt prophylactque).
> Le malade décédé: service de pompe funèbre spècialisé + traitement prophylactique de l'entourage.
- Une seconde visite éventuelle au domicile déjà visité, pour de nouveaux problèmes.
3) Ébauche d'organigramme pour situer l'équipe mobile spécialisée
Au sommet de l'organigramme se situera naturellement le chargé de piloté le plan de santé publique et de gérer les conséquences socio-économiques pendant les différentes phases de la pandémie.
Un call-center au numéro de téléphonne unique et facile à retenir, composé de personnes habilitées à répondre aux questions concernant les besoins grandissants de la population en état de détresse ( conséquences socio-économiques) en la canalisant vers les services adéquat.
L'autre rôle du call-center sera de communiquer à un centre de pilotage d'une entité territoriale (commune), les appels et les coordonnées des malades grippés, et ce centre sera chargé de piloter les équipes mobiles spécialisées, dans un parcours optimisé.
Rem: Le corps des pompiers a une belle expérience pour la gestion des appels, du dispatching et de l'évacuation des malades (grippés avec complications ---> Cfr supra)
4) Avantages de l'intervention de l'équipe mobile spécialisée: soins de santé de première ligne
a) La continuité des soins "courants" sera assurée normalement par le corps actif des généralistes.
b) L'overbooking et le burn-out conduisant au dysfonctionnement seront évités.
c) La distibution des antiviraux ne passera pas par le médecin généraliste, les centres de santé ou les pharmacies, et ainsi la sécurité de ces intervenants de la santé est préservée.
d) La rapidité et l'efficacité des EMS (équipes mobiles spécialisées) permet de répondre efficacement et rapidement à la demande des malades grippés tout en assurant un tri des malades éventuellement orientés vers d'autres structures adéquates , soit un centre de traitement spécialisé pour traité les malades avec complications, soit pour traité palliativement les malades agonisants (avec l'accord de leur famille). Egalement il devra parfois se mettre en rapport avec un sevice de pompes funêbres formé à la gestion de ce problème de la mise bière des malades décédés, et de son ensevelissement en rapport avec les autorités dont dépendent les cimetierre.
e) La rapidité et l'efficacté des EMS (équipes mobiles spécialisées permettra de décharger les structures hospitalières des malades se dirigeant spontanément vers les services d'urgence des hopitaux.
d) La population perturbée par tous ces bouleversements mettant leur vie en danger, ne cèdera pas à la panique car recevant rapidement et efficacement une réponse à ses problèmes médicaux.
B ) LES PHARMACIES
1) Rôle des pharmacie
Le rôle des pharmacies consistera uniquement à délivrer les médicaments prescrit par le médecin comme en temps de non pandémie, et ceci devra clairement être signifié par tous les caneaux d'informations à la population: soit que les médicaments ne pourront être délivré que par les EMS et les CTS.
Donc il sera inutile de tenter d'aller se procurer des antiviraux dans les hopitaux et dans les pharmacies.
2) But de la démarche
Permettre d'assurer à la pharmacie la délivrance des médicaments prescrits , pour permettre la continuité des soins, dans un climat de sérénité, ou est exclu la menace et la violence.
C ) LES STRUCTURES HOSPITALIÈRES
1) De l'impossibilité pour les hopitaux d'assurer conjointement la continuité des soins "habituels" et les malades grippés.
a) Modélisation de calcul et quantification du problème.
"Les premiers résultats sortis du modèle de calcul (Programme informatique de calcul du Pr Van Ranst: cfr article dans le site influenza.be, rubrique article scientifique et intitulé "Modèle de calcul pour préparer une pandémie de grippe en la date du 28.04.06), et l'analyse des pandémies précédentes peuvent faire craidre que les équipements sanitaires existants soient insuffisants lors d'une pandémie. ( phrase extraite de l'article publié par le site officiel belge du comissariat interministériel belge(influenza.be) dans un article publié dans la rubrique articles scientifiques, en la date du 28/04/06 et intitulé " Première ligne en cas de pandémie de grippe".
b) Grippe saisonnière
Tous médecins ayant un certains nombre d'année de pratique, a dans sa souvenance, que lors de certaines grippes saisonnières un peu plus importante dans le nombre de malades atteinds, les hopitaux se sont vite vus saturés par le nombre de partients hospitalisés, en particulier par les personnes agées, et tout sujets grevés par une maladie chronique. Par un principe de précaution nous avons hospitalisé ses malades afin qu'ils puissent bénéficiés d'un suivi plus intensifs et de soins plus spécialisés.
c) Aspect pratique
Au niveau des urgences : il seraient hautement prèjudiciable qu'une partie des malades grippés se mélangent aux autres malades pour des raisons évidentes de contamination.
Egalement se présenterait un problème de sécurité au niveau de la garde. Pour rappel, une seule solution de départ: l'équipe mobile spécialisée.
Au niveau de l'hopital proprement dit, il est très difficile du point de vue contamination et hygiène, de séparer les grippés des autres malades, et les chambres à pression négatives sont fort couteuses et leurs nombres deviendraient rapidement insuffisant. Les respirateurs pour fonction assistée devront garder leur destination première La circulation dans les couloirs, de patients grippés seraient une catastrophe, et les entrées d'un hopital devront être réduites à leur plus simple expression, et contrôlées de manière rigoureuse par des personns protégée contre la contamination et de l'agression.
2) Essai de solution: centres spécialisés pour malades grippés (CSMG)
a) Définition
Tout batiment adaptable techniquement et répondant aux critères de faisabilité des soins donnés aux malades grippé avec complications, et aux malades incurables . Le batiment doit être nettement séparé dans l'espace,des structures hospitalières classiques afin de ne pas mélanger les grippés avec les malades non grippés.
Les malades grippés ne pourront se présenter spontanément au CSMG, mais devront d'abord avoir été vus par le médecin de l'équipe mobile effectuant le tri des malades. Ainsi le centre spécialisé pour malades grippés n'aura pas pour mission de soigner des grippés dont le traitement pourra être effectué à domicile. Il en résulte que ces centres ne se verront pas saturés par un afflux de personnes non adéquates pour le type de soins qui y sont prodigués.
b) Rôle des Centres
1° Appliquer une médecine curative aux malades grippés avec complications .
2° Appliquer une médecine palliative aux malades incurables.
c) Aménagement des batiments et choix du personnels qualifié.
L'aménagement des batiments en matériel et en personnels spécialisés, pourrait se faire suivant l'expérience des cas compliqués déjà traités dans les différents pays du monde confrontés à ce problème .
La qualité du personnel soignant sera issue de la médecine interne et de la médecine palliative.
L'inventaire et le choix des batiments disponibles, répondant à des critères de faisabilité devra se faire au plus tôt avec l'aide des autorités administratives des entité territoriales, pour permettre d'anticiper la transformation théoriques de ceux ci par des architectes compétents dans ce domaine.
Constituer une réserve de possibilité d'aménagement de batiments ou constructions adéquates pour ne pas se voir dépasser par le problème, en cas de "worst case". (pandémie la plus grave).
3) Avantages
a) Permettre aux hopitaux classiques de fonctionner normalement pour assurer la continuité des soins , et éviter ainsi le dysfonctionnement qu'une saturation de malades entrainerait
b) Éviter les problèmes de mélange et de contamination conséquentes aux entrées des hopitaux, au service des urgences, et dans l'hopital proprement dit.
c) ]Assurer la sécurité des services de garde et d'urgence, ainsi que l'hopital lui même.
d) Pour rappel, la séquence des différentes phases de l'action serait équipe mobile spécialisée avec tri-traitement, et parfois ensuite, envoi éventuel vers un centre spécialisé de traitement pour malades grippés (CSMG).
D) LA POPULATION
1) Rôle de la population
Certaines communautés laiques ou religieuses multiculturelles pourraient être amenées à jouer à jouer un rôle important, concernant la survie de certaines personnes plus fragilisées par leur âge et par leur isolement.
Ces bénévoles pourraient être à la fois source d'informations, et source de services apportés au plus démunis.
Cette information auprès des responsables laiques et religieux, pourrait déjà débuté maintenant, afin de définir les contour du services apporté, après informations de leurs membres actifs.
2) Avantages
a) La solidarité ne prend son plein essort du point de vue de l'efficacité, qu'entre personnes se connaissant bien de par leur proximité de quartier, leur conviction, leurs liens d'amitié.
La solidarité spontanée d'un peuple en souffrance n'a pas de barrières, et l'histoire du siècle passé nous relatant des temps de guerre révolus, regorge de témoigages d'entraide et générosité.
b) La participation, la responsabilisation, et l'organisation des membres d'une population se soutenant dans l'adversité, diminuent l'angoisse, réduit la délinquance, et soulage la misère d'une période grave de maladies, pènible pour toute la communauté.
Conclusion: dire c'est bien, c'est à dire énoncer des pricipes rationnels concrets et incontournables, pour traiter de la gestion médicale des problèmes de la pandémie; mais faire c'est mieux, en travaillant sur les moyens de la faisabilité des différentes rubriques traitées.
Une bonne collaboration des chacuns et des chacunes de bonne volonté, que le problème concerne et intérresse, invite à réflèchir ensemble sur tous les aspects pratiques, qui peuvent se poser lors de la réalisation de ce plan de santé publique à l'état de principe. Merci à tous.
Dr Michel S.F. Vermeulen
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