glissement d'un moteur asynchrone
salut,
on sais que le moteur asynchrone tourne a une vitesse
legerement inferireure a la vitesse du synchronisme,
alors quand le rotor est en rotation il va atteindre la vitesse
du champ tournant ,mais a ce moment il va diminuer
tres vite puisque le couple moteur est nul !!!
la question est :est ce que j'ai ecris est vrai ? sinon pourquoi il y a un dimunition de la vitesse parce que je ne vois pas une force s'oppose a la force motrice ???
et merci d'avance...
bonjour iori
D'après mes souvenir (ils sont très loing) le rotor n'atteindra jamais la vitesse du champ magnétique donc ton moteur tournera toujours.Vas faire tour sur google tu doit avoir toutes tes réponses.Jettes un oeil aussi la dessus:
http://membres.lycos.fr/coulebaud/ai...e/moteurs.html
oui je sais que le moteur ne s'arrete pas,tu as dis que le moteur n'atteindre jamais la vitesse du champ,alors quel est la cause.
puisqu'il y a un couple moteur sans couple reducteur on a une augmentation de la vitesse
Bonsoir iori_00 et tout le groupe
Le rotor est en réalité, une "cage d'écureuil", équivalente à un secondaire de transfo, en court circuit sur lui même.Envoyé par iori_00
Si le glissement était nul (vitesse de synchronisme), le courant induit dans la cage serait nul, donc la force pour "tirer" le rotor en vue de suivre le champ tournant serait nulle. Il s'établit donc un courant dans la cage, croissant au fur et à mesure que le glissement augmente, et s'équilibre à une valeur. Si l'on charge le moteur (mécaniquement), il faudra augmenter la force. Ce sera obtenu par un ralentissement du moteur, qui augmente le glissement, pour d'équilibrer avec la nouvelle charge.
Edit: pour des applications particulières, où l'on cherche précisément à obtenir un plus fort glissement, on "coule" la cage d'écureuil en aluminium, au lieu du cuivre. Cela augmente la résistance de la cage, ce qui entraînera un glissement plus fort, qu'avec la même cage en cuivre. A glissement égal, le courant étant moindre, donc la force moindre.
Dernière modification par gienas ; 01/05/2007 à 18h16.
Bonsoir
Le Blanc, je crois, a démontré que le stator alimenté en triphasé était le siège d'un champ magnétique tournant.
Donc si tu met un rotor "cage d'écureuil" les variations du champ magnétique du rotor vont induire un courant dans le rotor qui donc va se magnétiser.
Ce pseudo aimant va être entraîné par le champ magnétique tournant du stator.
Mais lorsque la vitesse du rotor augmente, le glissement (écart de vitesse entre le rotor et le champ du stator), baisse et l'intensité du champ magnétique crée par le rotor chute, donc le glissement augmente jusqu'à une vitesse d'équilibre (qui est fonction de la puissance que fourni le moteur)
Bonjour,
juste une rectification : le théorème sur la génération d'un champ tournant par des courants triphasés est celui de Ferraris.
Le théorème de Leblanc dit qu'un champ alternatif est équivalent à la somme de deux champs tournants de même module et de vitesses angulaires égales et opposées.
Juste une petite remarque : le comportement du moteur asynchrone est assez voisin de celui du moteur à courant continu à aimant permanent : on définit une vitesse à vide, que le moteur n'atteint jamais ; lorsque le couple résistant augmente, la vitesse diminue, ce qui augmente le courant dans l'induit et donc augmente le couple. Le moteur trouve alors un régime d'équilibre.
Jean-Marc
Hum
Pour le moteur asynchrone, "l'objectif" est la vitesse de synchronisme. C'est parfaitement clair.
Comment vois-tu "l'objectif" du moteur à courant continu?
Je suis bien entendu d'accord sur la suite du comportement: baisse de la vitesse avec la charge de l'arbre.
Pour le moteur à courant continu, l'objectif est la FCEM : c'est le produit de la vitesse de rotation par le coefficient de FEM (ou le coefficient de couple, qui est le même), et qui est caractéristique de la construction du moteur.
donc,est ce q'on peut dire que la cause du glissement est la perte par effet joule dans le rotor ???
On peut dire généralement que les "pertes" sont responsables du glissement. Pour compenser les pertes mécaniques, il faut un couple électromagnétique et pour cela il faut que le rotor soit parcouru par un courant. Pour faire circuler ce courant, il faut des tensions induites et donc un rotor qui ne tourne pas en synchronisme. A couple constant et courant donné donc, si la résistance du matériau composant le rotor augmente, les pertes joules augmentent (ri^2) et, pour les compenser, il faut également une augmentation des tensions induites et du glissement.
La curiosité est un très beau défaut.
