En espérant que cette info n'a pas encore été commentée ici (je n'ai pas trouvé).
http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-837896,0.html
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En espérant que cette info n'a pas encore été commentée ici (je n'ai pas trouvé).
http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-837896,0.html
ah, bah tient, c'est marrant, je travaillais sur le sujet il y a peu...
on en a déjà discuté: ces micro-algues sont tellement performantes qu'elles demandent des conditions toutes aussi performantes: teneur de l'eau en CO2 très riche au point de requérir les fumées de centrales au charbon, ce qui ne résoud en rien le problème de l'effet de serre. Ensuite il faut pas se leurrer: si les biocarburants nécessitent la surface de la France pour se généraliser, c'est qu'il faut, micro-algues ou pas, une quantité énorme en engrais. Il y a aussi le problème de l'eau, certes moins important que pour les cultures traditionnelles
Le lien stipule que ces micro-algues sont rentables dès 70 dollars. Les écrivains du monde aiment à jouer sur les chiffres, ils ne précisent pas si c'est le coût ou le prix! Le jour où le baril de pétrole coûtera 70$ pour être extrait (environ 5$ en moyenne mondiale) n'est pas encore levé (la différence, 65$, fait vivre pas mal de gens, des pays producteurs, des spéculateurs et autres investissements qui entraînent des retombées positives sur un paquet d'individus dont nous bien sûr via des échanges internationnaux. Nada avec une énergie qui coûte à la base 70$)
boh, l'engrais c'est pas ce qui manque ; on se plains qu'il arrive en masse dans certaines nappes phréatiques, et on en jette stupidement à chaque fois qu'on tire la chasse d'eau.
L'engrais n'influe pas sur la surface nécessaire, à moins qu'il soit organique.
En outre, tu sembles oublier une chose, c'est que le fermenteur peut tourner en cycle fermé vis à vis de l'azote et du phosphore, et alors, l'engrais ne serait nécessaire que pour amorcer la croissance de la population d'algues.
bonne remarque, mais ce qui pollue les nappes, est-ce une petite partie d'une énorme masse d'engrais répandus, ou est-ce une grosse partie des engrais répandus? et il est vrai que les engrais, dans une eau fermée dans laquelle on ferait pousser les algues, ne s'échappent pas. Mais bon, s'il ne s'agit que de quelques %...boh, l'engrais c'est pas ce qui manque ; on se plains qu'il arrive en masse dans certaines nappes phréatiques, et on en jette stupidement à chaque fois qu'on tire la chasse d'eau
Quant aux eaux usées, je me souviens avoir lu qu'on en tire 40% d'engrais et que ce chiffre peut augmenter mais pas de beaucoup
amorcer? accompagner toute la croissance plutôt, non? ensuite ces engrais ne sont pas récupérables via les eaux usées étant donné qu'ils exploseront dans l'atmosphèreEn outre, tu sembles oublier une chose, c'est que le fermenteur peut tourner en cycle fermé vis à vis de l'azote et du phosphore, et alors, l'engrais ne serait nécessaire que pour amorcer la croissance de la population d'algues
Et tu sembles oublier que tous ces engrais devront se passer de... pétrochimie
Ca dépend où.est-ce une petite partie d'une énorme masse d'engrais répandus, ou est-ce une grosse partie des engrais répandus?
Ca dépend du sol, des doses de la météo... mais le second cas est possible, il est même courant dans certains contextes.
Il s'agit de la quantité d'engrais qu'on a introduit initialement, qui est conservée.et il est vrai que les engrais, dans une eau fermée dans laquelle on ferait pousser les algues, ne s'échappent pas. Mais bon, s'il ne s'agit que de quelques %...
absolument pas ; tu t'es penché sur les dispositifs proposés au moins ?amorcer? accompagner toute la croissance plutôt, non? ensuite ces engrais ne sont pas récupérables via les eaux usées étant donné qu'ils exploseront dans l'atmosphère
les process actuels de gazéification par exemple permettent de filtrer les oxydes d'azotes et cie en sortie.
D'autre processus de cogénération peuvent carrément fonctionner en cycle fermé
Les process mettant en jeux une fermentation méthanogène permettent eux d'avoir une production quasi-exclusive de méthane...etc...etc...
Assez fort aussi ; certaines plantes ( notamment les lentilles d'eau ) sont autotrophes vis à vis de l'azote.
Il ne faut pas sous-estimer l'ingéniosité des chercheurs de ces disciplines ; la problématique n'est pas non plus toute jeune.
Une idée.....
Nos eaux usées sont très riches en "nutriment".
On pourrait alors implanter ces bassins de culture d'algue sur le site même des stations d'épuration....
Et pour fournir le CO2, une petite centrale d'incinération de nos ordures ménager.....
C'est Vivendi Environnement qui sera ravi....
l'ingéniosité dont j'avais entendu parler se limitait à utiliser des centrales au charbon pour alimenter les algues. J'ai touvé cela cocasse parceque cela ne résolvait en rien les problèmes de l'effet de serre (sauf en cycle fermé, mais ca ne concerne pas les carburants comme semble le sous-entendre le titre) et je n'en ai pas entendu parler depuisIl ne faut pas sous-estimer l'ingéniosité des chercheurs de ces disciplines ; la problématique n'est pas non plus toute jeune.
mais comme tu dis il y a des évolutions, peut-être est-il possible de limiter l'apport en engrais (en plus de l'eau, l'espace), mais à quel coût? la rentabilité à 70$ ne concerne-t-elle que la production d'huile sans gazéification ou retenue des éléments NKP?
Un système de production se basait sur des tubes d'eau, pour algues, exposés au soleil, y a-t-il eut une évolution, des résultats?
ça se fait déjà, notamment en utilisant des lentilles d'eau et cie ( qui peuvent aussi nourrir du bétail ).Nos eaux usées sont très riches en "nutriment".
On pourrait alors implanter ces bassins de culture d'algue sur le site même des stations d'épuration....
dans ce cas précis, le système de production d'algues vient en complément des centrales thermiques et permet de recycler leurs rejets.l'ingéniosité dont j'avais entendu parler se limitait à utiliser des centrales au charbon pour alimenter les algues.
Il n'est bien sûr pas question de bruler du charbon uniquement pour nourrir des algues.
Bonjour,
En complément à ce que dit Ryuujin, si on arrivait à piéger le CO2 d'une conversion charbon --> H2, et de transformer le CO2 en lipides via algues et énergie solaire, on obtiendrait quelque chose deux fois plus (1) de carburant pour la même quantité de CO2 larguée dans l'atmosphère.l'ingéniosité dont j'avais entendu parler se limitait à utiliser des centrales au charbon pour alimenter les algues. J'ai touvé cela cocasse parceque cela ne résolvait en rien les problèmes de l'effet de serre (sauf en cycle fermé, mais ca ne concerne pas les carburants comme semble le sous-entendre le titre) et je n'en ai pas entendu parler depuis
Pareil, une combinaison génération d'électricité avec piègeage du CO2 pour le convertir en carburant.
Ce n'est pas l'idéal du 0 émission, mais ça serait quand même un progrès, non?
Cordialement,
(1) Le facteur précis demande calcul...
en outre dans les cas où il y a combustion de la biomasse produite, un cycle fermé est envisageable, ceci dit, pas à l'optimum de croissance qui est effectivement obtenu pour des taux de CO2 élevés.
je ne sais pas. J'ai souvent entendu dire qu'avec des économies (d'argent, mais pas de CO2 certes), un plus grand nombre d'individus a accès à la pollution (les véhicules consomment moins mais il y en a beaucoup et la consommation totale n'a ainsi jamais diminué). Alors bien sûr la diminution de la pollution par tête de pipe est un progrès, mais je ne me hasarderai à aucun pronostic sur le résultat final (d'ailleurs les dégâts d'une hausse générale de la température sont inchiffrables, peut-être seron-ils même positifs...)Ce n'est pas l'idéal du 0 émission, mais ça serait quand même un progrès, non?
De toute façopn, à ce tarif, il ne se généralisera pas (à part dans des bus, bien sûr)
ce système a une visée de production industrielle.
ça permettrait de produire des huiles, du méthane...