Salut,
Voici un lien vers un article que je trouve pertinent :
http://www.grain.org/briefings/?id=203
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Salut,
Voici un lien vers un article que je trouve pertinent :
http://www.grain.org/briefings/?id=203
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pourquoi le point d'interrogation?
il subsiste des semences de ferme pour le maïs, mais elle se vendent presque en catimini. sinon peut encore en faire en croisant des hybrides d'obtenteurs différents et de précocité équivalente. il suffit de caster une des variétés pour que la fleur femelle recoive exclusivement le pollen male du rang voisin..................et cela sur quelques rangs. on a ainsi la semence pour l'année suivante. la legere perte de rendement est compensée par l'économie d'achat de la semence hybride qui est tres chere.............
Salut,
Ce qui inquiette, c'est la tendance vers l'interdiction de produire soi-même ses semences :
"Plus de semences conservées à la ferme, ni d’accès libre aux variétés protégées pour la sélection. En d’autres termes, la disparition des deux principales différences existant entre la protection des variétés végétales et les brevets industriels. C’est le début de la liste de souhaits de l’industrie des semences pour une nouvelle révision de la convention UPOV. [1] "
@+
oui bien sur, ils veulent verrouiller le systeme.
je m'"attends dans les années futures à un véritable flicage. je me demande même pourquoi il ne faut pas encore justifier par des factures de semences les surfaces déclarées à la Pac et semées.........ils ont déja les photos satellites.........
Piou! heureusement bientot la retraite............
ce qui m'interpelle c'est le fait que tout le monde trouve normal que ce droit ancestral millénaire disparaisse..........ou s'en foute...........
Salut,
Il semble que l'origine de la perversion ( je ne trouve pas d'autre mot) vienne de l'inscription au "catalogue des semences" qui a été détournée en obligation.
( il me semble que d'autres articles du même site en parlent.)
Bon WE
Pertinent ? Je n’irai pas par 4 chemins pour vous dire que ce document est bon à jeter à la poubelle tellement il est entaché de confusions, de malentendus et d’opinions partiales. Je conseille vivement aux personnes qui s’intéressent au sujet (mais je préviens c'est complexe !) de la propriété intellectuelle sur les variétés végétales de s’informer plutôt directement auprès du site de l’UPOV et d’autres sites plus objectifs qui présenteront vraiment les enjeux et intérêts pour l’agriculture du système de protection des variétés de type UPOV, comme le système européen (http://www.upov.int/index_fr.html ; http://www.gnis.fr/index/action/page...r_la_creation). Ca leur évitera de se fourvoyer dans des assertions partisanes qui n’ont pour but que de tromper le lecteur pour les rallier à de sombres causes idéologiques !Salut,
Voici un lien vers un article que je trouve pertinent :
http://www.grain.org/briefings/?id=203
@+
Je ne peux pas tout relever tellement il y a d’absurdités mais voici juste quelques perles qui concluent plus ou moins le dossier :
Comment on peut oser dire de telles bêtises ! Enfin, il faut rester logique ! Mais déjà, il faut comprendre ces 2 évidences :L’histoire de l’industrie des semences montre de manière instructive que l’accroissement de la protection par les DPI n’entraîne pas une incitation mais au contraire un frein à l’innovation et au développement.
- la sélection, c’est un travail difficile, qui prend du temps et qui coûte très cher. Il y a donc nécessité de pouvoir financer cette activité.
- un titre de protection ne se justifie que pour une nouvelle variété qui est performante et donc a une bonne chance d’être ensuite commercialisée, tout simplement parce que pour obtenir ce titre de protection, ça coûte aussi très cher.
Si le créateur de nouvelles variétés ne récupère pas un retour sur son investissement, comment va-t-il continuer de travailler ? Sans DPI, va-t-il prendre le risque de diffuser largement sans restriction ses nouvelles variétés qui pourront être copiées sans aucune obligation de contrepartie ?
Bon voici un lien un peu plus informatif sur ce sujet qui explique que bien au contraire, que la mise en place de systèmes de protection a encouragé l’innovation variétale :
http://www.upov.int/en/about/pdf/353...ve_Summary.pdf
Oui et bien je vous invite à aller découvrir la situation de l’agriculture des pays qui n’ont toujours qu’une recherche publique qui assure la sélection et qui n’ont pas de droits de propriété intellectuelle sur les variétés…Les gros progrès dans les rendements et l’amélioration de la résistance au cours du 20ème siècle ont été faits avant que la protection par les DPI soit mise à la disposition des sélectionneurs de plantes, et alors que la plus grande partie du développement des variétés était effectuée dans le secteur public.
Mais oui bien sûr !... D’ailleurs, ils sont tellement nombreux ces cas, qu’on se demande pourquoi ces nouvelles super-variétés n’ont pas encore envahi le marché ? C’est vrai quoi, pourquoi les entreprises semencières s’embêtent encore à dépenser des millions dans des programmes de sélection, à payer des gens qui ne font que ça pendant des années pour sortir 2-3 variétés au final, à investir une fortune dans les outils permettant de la sélection assistée par marqueurs, etc. Elles n’ont apparemment vraiment rien compris…Nous avons vu que dans de nombreux cas des agriculteurs peuvent égaler – ou surpasser – les performances de variétés commerciales présentes par une simple sélection à la ferme.
Non mais qui peut m’expliquer pourquoi les agriculteurs qui font leurs propres semences, utilisent des variétés protégées qui ne présentent, d’après ce qui est dit, aucune innovation, alors que rien mais absolument rien ne leur interdit de faire leurs propres semences avec des variétés tombées dans le domaine public et que du coup le problème de DPI ne se poserait plus ?L’industrie des semences a toutes les raisons de craindre la compétition des semences de ferme, non comme ils le proclament, parce que cela menacerait l’innovation, mais parce que cela montre leur absence d’innovation.
Du délire total ! Donc on peut dire en conclusion qu’il y a un nombre phénoménal de crétins d’agriculteurs qui achètent des nouvelles variétés qui ne répondent pas à leurs besoins !...La sélection commerciale fait en sorte qu’elle est de moins en moins en rapport avec les préoccupations réelles et concrètes de l’agriculture
Mais désolé de te dire que tu n'as rien compris à moins que tu fasses semblant, on parle simplement de renforcement de droits pour les créateurs de nouvelles variétés qui les protègent. Tu as le droit d'utiliser des variétés non protégées et tu as complétement le droit de faire tes propres semences avec sans rien devoir à personne !... Après je veux bien croire que tu penses qu'il est tout à fait normal d'avoir le droit de copier le travail d'invention de quelqu'un d'autre et d'en tirer profit personnellement. C'est simplement une question de moralité...
Non, inscription au catalogue officiel et protection des variétés sont 2 problématiques bien différentes.Envoyé par DémostèneIl semble que l'origine de la perversion ( je ne trouve pas d'autre mot) vienne de l'inscription au "catalogue des semences" qui a été détournée en obligation.
Bonjour
Np81 ayant démontré que le lien proposé par demostène etait une fois de plus sans interet et a la limite de la desinformation vu le melange et les confusions relevés, je ferme cette discussion.
YOyo