Economie / environnement ???
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Economie / environnement ???



  1. #1
    invitee6e749e0

    Talking Economie / environnement ???


    ------

    Bonjour tout le monde!!^^

    Nous sommes 2étudiants en 1ère ES et nous travaillons actuellement sur les TPE. Etant des "jeunes écolos" et "fanas d'SES", nous voudrions traiter du sujet l'Homme et la nature.

    Nous avons trouvé 2 problématiques :

    1) Industrialisation et nature sont ils liées ?
    2) L'économie est-elle une barrière à la protection de l'envirronement ?

    Auriez vous quelques idées en rapport? Et à votre avis est ce que notre sujet est une bonne idée ???

    Merci d'avance !!

    La Doudouw Team

    -----

  2. #2
    _Ulysse_

    Re : Economie / environnement ???

    Le sujet me semble bien vaste!

    Vous voulez vous concentrer sur l'industrie?

  3. #3
    _Ulysse_

    Re : Economie / environnement ???

    Pour votre seconde problématique, ca dépend fortement de la définition de l'économie. De quel type d'économie, "traditionelle" comme les indiens d'amérique, les grandes civilisations? ou "moderne" comme communiste?, capitaliste?, néolibérale?, ...

    Attention parceque votre sujet peu faire appel à de la philo.

  4. #4
    moijdikssékool

    Re : Economie / environnement ???

    la réponse est dans la question: se préoccuper de l'environnement est couteux, il faut investir des moyens qui pourraient servir dans d'autres secteurs économiques. Et vous en faites partie: plutôt que de vous pencher sur le sujet, vous pourriez par exemple travailler un autre sujet, sans rapport avec la protection de l'environnement
    Bref, le simple fait que tu fasses un "TPE" prouve que l'économie n'est pas une barrière à la protection de l'environnement
    Attention parceque votre sujet peu faire appel à de la philo.
    apparemment!

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Dindonneau

    Re : Economie / environnement ???

    A mon avis, vu qu'ils sont en 1°ES et qu'ils n'ont donc jamais fait de philo, on peut deviner que "économie" est à associer à l'économie moderne.
    Areuh!

  7. #6
    invited08155e2

    Thumbs up Re : Economie / environnement ???

    tu peux aussi étudier les possibilités de croissance du secteur de la protection de l'environnement. De même tu peux étudier les perspectives de croissances du secteur. Bref y a plein de possibilités !!!

  8. #7
    moijdikssékool

    Re : Economie / environnement ???

    De même tu peux étudier les perspectives de croissance du secteur
    certains pronent la décroissance
    Parmi eux, il y en a qui pronent la décroissance des secteurs économiques classiques pour donner des crédits aux secteurs de l'environnement. Résultat: en diminuant les crédits de tel ou tel secteur (ou en ne les augmentant pas), ceux-ci sont moins amenés à dépenser, par exemple, des barils mais ce sont alors les secteurs de l'environnement qui vont les dépenser... au moins au début car ces barils peuvent par exemple servir à fabriquer des énergies alternatives. Mais ce n'est pas suffisant: les premiers secteurs (ceux chez qui les crédits diminuent) sont obligés, pour continuer à vendre plus, d'être plus économes (en améliorant les rendements de leurs machines, de leurs organisations...) et au final... d'être encore plus compétitifs que les énergies et autres moyens alternatifs
    Ensuite on entend parler des 'économies'. Economiser, c'est bien sûr économiser de l'argent: on éteind la lumière, on fabrique des maisons économes, on achete des voitures qui consomment moins... Mais que fait-on de ces économies? on les dépense! Si ces économies ne servent pas aux secteurs de l'environnement, c'est qu'elles n'auront pas servi à... l'environnement. Les ressources nécessaires pour fabriquer des objets économes et les objets achetés avec les économies sont les mêmes qu'avant, elles ont été réparties dans différents secteurs économiques. Tu comprends que si par contre le phénomène des économies est massif, les économies serviront à acheter des biens/services qui seront fabriqués avec de plus en plus de ressources 'en accord' avec l'environnement. Que veut dire 'massif'? il signifie que les ressources qui ne sont pas 'en accord' avec l'environnement sont 'étouffées' par les investissements faits chez celles 'en accord'. J'avais dit qu'en diminuant les crédits des anciens secteurs économiques, ceux-ci pouvaient en fait se développer (il peut par exemple y avoir 99% d'énergie solaire et 1% d'énergie fossile mais ce 1% peut être plus important, en volume, qu'aujourdhui: voir la croissance des moyens alternatifs est insuffisant si dans le même temps les 'anciens' moyens continuent leur croissance). Mais si ces crédits diminuent trop, ils s'étouffent, ne se développent plus. Tout dépend du comportement du concitoyen (au niveau des achats de biens/services), des gouvernements (au niveau des normes, des taxes), du dialogue établi entre eux: qu'entendent-ils par 'faire des économies'? développer TOUS les secteurs économiques? ou développer les 'bons' secteurs et défavoriser les 'mauvais'?
    il va falloir que tu fasses le tri entre les 'bons' et les 'mauvais', à mon avis avec un nuage -du genre cumulonimbus- de philo

  9. #8
    Tilleul

    Re : Economie / environnement ???

    Pour le lien environnement et économie les réflexions les plus connues sont Georgescu-Roegen ( la décroissance : http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/...orgescu-Roegen), Amory Lovins du Rocky Mountain Institue (le capitalisme naturel : http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Capitalisme_naturel ) et E.F. Schumacher (small is beautiful).


    Après la question n'est peut être pas de savoir si l'économie est une barrière à la protection de l'environnement (l'économie n'est rien de plus qu'un outil dont on peut suivre ou pas les avis) mais plutot comment l'économie peut-elle aider à protéger l'environnement.

    Une démarche intéressante pourrait être d'utiliser les travaux de Lovins et de Goergescu Roegen pour mettre en évidence le fait que la protection de l'environnement n'est pas forcément bien pris en compte dans les mécanismes d'offre et de demande puis d'expliquer les outils économiques qui ont été inventé pour corriger celà (quota minimum, quota maximum, droit d'émission, éco-taxes, subventions) : effets théoriques et ce que ça a donné en pratique...

    Sinon un commentaire intéressant que j'avais noté sur le site de la commission Attali et qui peut peut être vous aidé :

    http://www.liberationdelacroissance....in-ou-moteur-n
    59. Le jeudi 30 août 2007 à 20:50, par Joan

    Bonjour,

    je viens de terminer une thèse en science économique consacrée aux éco-industries, c'est-à-dire aux entreprises de l'environnement. Même si mon approche ne peut être considérée comme véritablement empirique, des mes recherches sur la question je retiendrais les points suivants :

    1.Il est premièrement important de faire prendre conscience que des politiques environnementales plus restrictives ne sont pas uniquement un coût pour les entreprises polluantes ou les ménages, mais peuvent être aussi une opportunité de croissance pour des entreprise spécialisées dans la dépollution ou dans la production d'énergie verte, telle l'entreprise plus haut évoquée par Nicolas.

    2.Toutefois, il est également dangereux de tomber dans l'excès inverse d'un optimisme béat qui consiste à dire que toute politique environnementale plus restrictive apporte nécessairement à la croissance. Cela s'explique par le fait que les efforts faits par les entreprises polluantes ou par celles leur proposant des solutions de dépollution sont autant d'efforts qui ne sont pas consacrés à autre chose. Pour faire caricatural, si d'un coup le seul objectif des entreprises de l'automobile est de réduire leurs émissions polluantes, certes elles peuvent arriver à de beaux résultats sur ce point là mais abandonner du même coup toute exigence en termes de sécurité, de confort, etc.

    3.Ceci étant dit, je reste tout de même persuadé que des opportunités de croissance existent dans ce domaine. Avant de les évoquer, je reviens juste sur la structure de ce secteur.

    4.Le secteur des éco-industries est un secteur très concentré. C'est vrai au niveau mondial, c'est vrai en France ou Suez environnement et Véolia sont les acteurs principaux sur des secteurs clés comme le ramassage des déchets ou le traitement des eaux. Or, si ces grandes entreprises peuvent apporter des opportunités de croissance au niveau mondial, elles peuvent être un frein au niveau local. Si, comme je le pense, elles bénéficient bien d'un pouvoir de marché et qu'elles sont capables de manipuler les prix à leur avantage, cela réduit du même coup les incitations à dépolluer et donc le potentiel de croissance. Pour faire simple, quand une entreprise polluante doit payer une taxe sur ses émissions polluantes, elle fait l'arbitrage suivant. Soit je continue à polluer et je paie la taxe, soit j'essaie de réduire ma pollution de façon à payer moins de taxes. Pour réduire sa pollution, l'entreprise va faire appel à une éco-industrie. Si les tarifs proposés sont prohibitifs, elle aura tendance à moins réduire sa pollution et à payer plus de taxes. L'une des solutions peut être d'augmenter la taxe environnementale plus que de rigueur de façon à multiplier les incitations à la réduction de pollution, mais l'autre solution est de renforcer la concurrence au sein de ce secteur de l'environnement.
    De plus, je pense que la création de champions nationaux en favorisant les processus de concentration peut être plus dangereuse dans ce secteur que dans d'autres du fait des conséquences spécifiques sur l'environnement de cette concentration. Pour aller vite, en général, lorsqu'on étudie l'opportunité d'une fusion dans un secteur particulier, on regarde l'arbitrage entre les économies de coût que cette fusion peut apporter et le pouvoir de marché accru que l'on accorde implicitement à la nouvelle entité. Dans le cas des industries de l'environnement, il faut tenir compte aussi de l'impact négatif que cela pourrait avoir sur l'environnement, car si la fusion se traduisait par une hausse des prix dans le secteur de l'environnement, cela réduirait les incitations à dépolluer.

    5. De ce qu'en disent les professionnels, voici des choses simples qui pourraient aider les entreprises de l'éco-industrie, et notamment les plus petites :
    a. des politiques environnementales efficaces: si les incitations à dépolluer ne sont pas bonnes, il va de soi que les efforts de dépollution ne seront pas suffisants. A ce titre, on ne dira jamais assez qu'une taxe environnementale ou que des permis d'émission sont des outils plus efficaces qu'un réglement, qu'un quota de pollution ou que la mise en place d'accords volontaires. Cela peut non seulement améliorer l'effet sur l'environnement mais aussi augmenter du même coup le chiffre d'affaires des éco-industries.
    b. Des politiques environnementales stables dans le temps. Il n'y a rien de pire pour les investisseurs que l'incertitude. Or, trop souvent, le choix des politiques environnementales reste dépendant des aléas politiques ( qu'on pense à la taxe verte de feu le gouvernement Jospin). Plus de stabilité et plus de lisibilité dans ses politiques environnementales pourront aider les entreprises de ce secteur à proposer des business plans précis à leurs banquiers, et donc à financer plus facilement les innovations nécessaires au développement de ce secteur.
    c. Un détail mais qui peut jouer. La France a la facheuse habitude de transcrire tardivement dans le droit national les directives communautaires. Du coup, cela pénalise les entreprises françaises et donne un avantage aux autres entreprises européennes qui sont prêtes plus tôt à mettre en oeuvre les nouvelles directives.
    d. Il est vrai que la recherche/développement est importante dans ce secteur. Je ne crois pas trop à la coopération entre grandes et petites entreprises dans ce domaine. Je crois plus à la mise en réseau de petites entreprises sur des territoires donnés de façon à développer des compétences spécifiques. Cela existe déjà, notamment dans le Nord Pas de Calais ou dans le Rhône, et cela s'explique notamment par le besoin d'être proche des entreprises polluantes, et donc des clients des éco-industries.
    e. Dans de nombreux sous-secteurs, les principaux clients des éco-industries sont des collectivités locales ou nationales. Pour aider les petites entreprises à entrer sur ces marchés, il faudrait se pencher sur les procédures d'appel d'offre. Ces procédures sont parfois trop complexes pour de petites structures ou bien tout simplement les appels d'offre sont trop gros. Une solution pourrait être de fragmenter ces appels d'offre de façon à faciliter l'accès à de plus petites entreprises.

    6.Finalement, c'est peut être sur des domaines soumis à la concurrence internationale que l'on doit avant tout favoriser la présence de grands groupes. Dans ces cas là, on peut tout à fait envisager qu'une politique environnementale plus restrictive chez nous que chez nos voisins force les entreprises nationales à s'adapter pour ensuite améliorer leur compétititivité à l'international, que ce soit au niveau de l'éco-industrie ou au niveau des industries polluantes.

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