Salut,
Paradoxal, dirrez-vous ?
Non, en voici un exemple
@+ et bonne lecture.
Sory, on ne peut pas corriger le titre il faut lire "gagner"
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Salut,
Paradoxal, dirrez-vous ?
Non, en voici un exemple
@+ et bonne lecture.
Sory, on ne peut pas corriger le titre il faut lire "gagner"
Dernière modification par Yoghourt ; 09/12/2007 à 10h16.
Dans le même gerne, le riz au canard :
http://www.80hommes.com/80portraits/fiche39.htm
Le premier lien est intéressant, quoi qu'il manque énormément de détails, ce qui est plutôt dommage.
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Le second lien, c'est bien simple : à long terme et sans intrant, je n'y crois pas une seconde. Pourquoi ? parceque :
- si on fait un bilan de l'azote, canards ou pas il sera négatif : il faudra de toute façon apporter de l'engrais. Soit des engrais agricoles, soit en élevant beaucoup de canards, et en les nourrissant.
L'idée simpliste présentée dans l'article, à savoir que les canards feraient de l'engrais limite ex-nihilo ne tient pas la route.
- il n'y a pas que les insectes mangés par les canards qui sont nuisibles aux cultures. Ils sont même probablement minoritaires par rapport à tous les insectes trop petits, toutes les viroses, tous les champignons etc... qui posent des problèmes dans les rizières. Il faudra donc de toute façon des traitements, canards ou pas.
- associer l'élevage de canards et la culture de riz, je veux bien, mais on mange beaucoup moins de canards que de riz. cela fonctionnera donc pour une poignée d'agriculteurs, mais qui ne représentent qu'une infime proportion de la culture de riz.
Pas une solution donc : un gadget. Sympa et utile, certe, mais toujours un gadget.
Dernière modification par Yoghourt ; 09/12/2007 à 10h15.
cela n'a rien d'un gadget:
http://base.d-p-h.info/pt/fiches/pre...rdph-5297.html
certes cela ne sort pas de la paillasse d'un labo, mais je vous rassure en asie le canard est pratiquement à tous les repas, la concentration et la prosmicuité est telle que la grippe aviaire menace.
sinon a propos du maïs bt( ou pas), en ce moment les micotoxines font des ravages et cela sans que la pyrale y soit pour quelque chose........les maïs sont trempés, piqués ou pas par les chenilles, avec des taux d'humidité record du en partie au choix de variétés tres tardives pour un maximum de rendement et les cours de coop sont remplis de montagnes de maïs sous la pluie qui attendent de passer au séchoirs, lesquels n'en peuvent plus......
là est chaque année la vraie raison des mycotoxines
Même avec un marché énorme : tu as une idée des surfaces cultivées en riz ?!?
En admettant que TOUTE la production de canards vienne de la riziculture, quel pourcentage de la surface cela ferait ?
Titre modifié pour être plus explicite
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Salut,
Il existe un lien "contact" sur le site, si tu es vraiment interessé, ils peuvent te répondre.
http://www.cheminfaisant2005.net/
@+
J'ai bien l'impression que certaines bactéries arrivent à faire de l'azote ex-nihilo (enfin, pas à partir de rien, mais à partir de l'azote présent dans l'air) :- si on fait un bilan de l'azote, canards ou pas il sera négatif : il faudra de toute façon apporter de l'engrais. Soit des engrais agricoles, soit en élevant beaucoup de canards, et en les nourrissant.
L'idée simpliste présentée dans l'article, à savoir que les canards feraient de l'engrais limite ex-nihilo ne tient pas la route.
Fixation biologique de l'azote
Salut,
Pour ce qui en est de l'association riz/canard/poissons/ azolla pinnata, ça ne semble pas relever du gadget :
"En plus des canards, on introduit dans les parcelles une plante aquatique appelée azolle (azolla pinnata). Elle fixe une bactérie bleu gris symbiotique et très efficace pour fixer l’azote et attirer les insectes. Les canards consomment à la fois les insectes et l’azolle. Comme l’azolle est très vivace elle peut aussi servir de plante fourragère pour le bétail. En plus elle s’étale à la surface de l’eau et les gardons peuvent se cacher dessous pour ne pas se faire remarquer des canards. Le poisson se nourrit des fientes des canards et de vers. Et tout au long de sa croissance, le riz profite des déjections des poissons et des canards. Le seul apport extérieur dans ce circuit quasi autosuffisant ce sont les brisures de riz pour nourrir les canards."
( Extrait du lien donné plus haut)
@+
Pour apporter de l'azote... on cultive tout simplement des plantes qui fixent l'azote ! On est plus au XIXe siècle on en sait un peu plus sur le fonctionnement des plantes dorénavant...- si on fait un bilan de l'azote, canards ou pas il sera négatif : il faudra de toute façon apporter de l'engrais. Soit des engrais agricoles, soit en élevant beaucoup de canards, et en les nourrissant.
Deux liens un peu plus scientifiques que les trucs de beatniks
http://www.fao.org/ag/aga/AGAP/LPA/Fampo1/freecom4.htm
Rice-duck farming in Asia: Increasing its production potentials by integration with fish and the nitrogen-fixing aquatic fern Azolla
Avec une comparaison entre différentes méthode de culture (qui confirme que la monoculture est une façon très peu efficace de cultiver un sol)
Rice Fish Culture in China (plus complet mais ne prend pas en compte les canards) :
http://www.idrc.ca/fr/ev-9299-201-1-DO_TOPIC.html
Résumé en Français :
Cette publication réunit une série de documents de recherche présentés à l'origine en chinois à un symposium sur les systèmes de rizi-aquaculture tenu en Chine en octobre 1988. Ces documents sont aujourd'hui traduits en anglais à l'intention des chercheurs et des professionnels du développement à l'extérieur de la Chine.
La culture du riz associée à l'aquaculture est une tradition chinoise vieille de plus de 2 000 ans. Au début des années 1970, une théorie mutualiste a mis en évidence la symbiose riz-poisson dans le même milieu. Le poisson élevé dans les rizières joue un rôle bénéfique car il contribue à éliminer les plantes adventices, assurant ainsi un meilleur rendement de riz. La production de riz et la quantité de poisson s'en trouvent optimisées. Les techniques de rizi-aquaculture, fondées sur la théorie mutualiste, associent l'agriculture et l'ichtyologie. Mises au point depuis les années 1980, ces nouvelles techniques se sont révélées favorables à l'équilibre écologique et à la modernisation des méthodes traditionnelles. L'ouvrage mentionne fréquemment les avantages économiques, sociaux et écologiques associés aux améliorations de la culture riz-poisson.
Les documents se répartissent en quatre grandes parties. La partie I présente l'historique et le développement de la culture riz-poisson, fait état des contraintes sur le plan de la technique et de la production et suggère des améliorations possibles. La partie II, qui forme la section la plus volumineuse de l'ouvrage, réunit des études décrivant différentes méthodes et techniques améliorées de la culture riz-poisson adaptées aux conditions locales. Ces pages comprennent la description détaillée des modèles de recherche, des expérimentations et des analyses des résultats. Quelques chapitres sont consacrés à une nouvelle méthode qui associe riz-azolla-poisson. La partie III est centrée sur les éléments écologiques de la rizi-aquaculture, tels que la lutte contre les parasites et les mauvaises herbes et la fertilité des sols. Trois articles traitent du rôle dévolu au poisson dans la répression des moustiques ; deux autres articles abordent la question de l'utilisation expérimentale des pesticides dans la démoustication. La partie IV regroupe trois articles analysant les avantages économiques de la rizi-aquaculture.
La Chine est un pays très peuplé qui ne compte qu'une superficie limitée de terres arables. Les perfectionnements récents des techniques de culture riz-poisson ont permis la modernisation des méthodes traditionnelles, optimisé le rendement des deux espèces et produit un certain nombre d'avantages écologiques, notamment la réduction des plantes adventices, une fertilité accrue des sols et une diminution de l'usage des pesticides. Parmi les avantages économiques, on fait état d'un besoin réduit de main-d'œuvre et d'investissements moindres se traduisant par de meilleurs rendements. Les avantages sociaux sont la création d'emplois, surtout dans les régions montagneuses, et un approvisionnement plus important en poisson destiné à la consommation humaine.
Le potentiel de l'exploitation riz-poisson n'a pas encore donné sa pleine mesure. Il faudra pour cela des percées technologiques plus nettes, une promotion plus efficace et une saine gestion au niveau national.
Le titre est mieux comme ça !
Oui, mais il n'est pas si facile de les utiliser en champs.J'ai bien l'impression que certaines bactéries arrivent à faire de l'azote ex-nihilo (enfin, pas à partir de rien, mais à partir de l'azote présent dans l'air)
C'est ce qu'on fait avec les jachères ou cultures de légumineuses, notamment.
Mais cela n'est pas possible sous tous les climats, sur tous les sols, et dans tous les systèmes de culture.
Ce qui me fait dire que cela relève du gadget, ce sont précisément les liens de ce genre qui ne parlent en fait que de quelques expériences à petite échelle.Pour ce qui en est de l'association riz/canard/poissons/ azolla pinnata, ça ne semble pas relever du gadget
Oui, cela marche sur certains petites exploitations.
Mais avant de crier au miracle et cie, encore faudrait-il savoir jusqu'à quelle échelle cela peut fonctionner.
La généralisation d'une expérience faite à petite échelle, c'est une bonne partie de l'effet Lyssenko, on a vu ce que ça peut donner.
Moi les questions que je me pose, c'est quelle place un tel système pourrait réellement occuper dans le marché, et quelle serait sa durabilité effective. Parceque c'est bien gentil tout ça, mais des canards on en vends ni à l'infini, ni à n'importe quel prix, de même que je doute très fort que cela soit aussi simple que de coller 300 canards dans quelques hectares de rizières.
En bref, je suis sceptique, et la littérature ne me donne pas pour l'instant grand tord.
Ah... Quelle référence ? Pour l'instant j'ai plutot lu (et vu) que ça marchait plutot bien, notamment de la part de la FAO et même à des plus grandes échelles (ce qui n'est pas incompatible avec des petites structures) donc ça m'intéresse aussi d'avoir des retours d'expériences négatifs.En bref, je suis sceptique, et la littérature ne me donne pas pour l'instant grand tord.
A l'échelle de l'exploitation agricole.Pour l'instant j'ai plutot lu (et vu) que ça marchait plutot bien
Aucune expérience au delà de cette échelle pour l'instant.
Voilà ce qui m'incite au scepticisme ; on nous vend une solution miracle non testée.
Le duck-fish c'est quand même un grand classique énormément testé partout dans le monde... Il suffit de faire un tour sur le site de la banque mondiale pour trouver beaucoup d'exemples de ce genre de projets :A l'échelle de l'exploitation agricole.
Aucune expérience au delà de cette échelle pour l'instant.
exemple aux Philipines sur plus de 17.000 fermes
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTE...205098,00.html
le rapport d'évaluation indique que la production de riz n'a pas sensiblement bougé mais que les quantités de pesticides utilisés par les fermiers ont diminué et ils bénéficient en plus de la production d'oeufs
http://siteresources.worldbank.org/D...05-3890-03.pdf
Au Japon il doit y avoir 10.000 exploitations qui l'utilise aussi...
Dans les autres exemples d'agriculture alternative à grande échelle je penserai bien à Cuba qui a du apprendre à se débrouiller sans produits chimiques sous l'effet de l'embargo américain, de la chute de l'empire soviétique et de la politique économique désastreuse du pays...
Par contre la seule référence (sérieuse) que j'ai pu trouvé sur internet de leur démarche c'est ici :
http://spore.cta.int/spore102/spore102f_view.html
Faudrait que j'aille fouiller dans ma bibliothèque pour retrouver des références un peu plus précises...
Et puis je suis certain qu'il doit y avoir moyen de trouver pas mal de choses à grande échelle en regardant voir du coté du CIRAD...