Quelles sont les longueur d’onde qui passe le parasol solaire ou pas ?
Et en quelles mesures mesure cela modifierai l’évolution des être vivant et au niveau de l’écosystème ?
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Quelles sont les longueur d’onde qui passe le parasol solaire ou pas ?
Et en quelles mesures mesure cela modifierai l’évolution des être vivant et au niveau de l’écosystème ?
Bjr coco90,
Qu'appelles tu "parasol solaire" ?
Veux tu parlé de la magnétosphére ?
A+
A+
Remoi,
J'ai oublié juste un petit truc:
Si tu dis "BONJOUR" personne ne te le reprocheras sur ce Forum.
Ca se fait couramment sur Futura.
N'hésite donc pas !
Bonne soirée
Bonjour,
Je m'excuse de n'avoir pas dit bonjour et merci , je te dirai que je suis un peu stressé, mais évidament cela ne change rien a mon manque de politesse.
Quand je parle de parasol solaire, c'est une solution proposée par les scientifique qui est de placer des miroirs en orbite autour de la Terre, afin de refléter la lumière du soleil.
Merci de ton aide
on va manquer de petrole et il y en a qui voudrait mettre dans l'espace des truc pour reduire l'energie solaire ?
l'elevation de temperature due a l'effet de serre risque d'avoir des effet dangereux
la modification du climat par des truc dans l'espace risque d'en avoir d'autres : jespere bien que personne ne va depenser d'energie pour un truc aussi stupide
meme si par miracle on arretait immediatement toute emission de gaz a effet de serre , le climat changera comme il veut a cause de ce qui a deja été emis : tout ce que les homme pouront faire c'est s'adapter au nouveau climat : par example ne pas enfermer certain homme dans des pays qui deviendront inhabitable , et conquerir d'autre territoire qui deviendront cultivable
Bonjour,
Non non, c'est tout à fait l'inverse. L'idée est de réfléchir la lumière solaire pour l'amener là où elle peut-être utilisée à bon escient.
Cependant, il ne faudrait pas illuminer de trop grandes surfaces, pour ne pas provoquer des changements de température trop brutaux, empêcher les plantes d'effectuer leur cycle diurnes, etc.. Il faudrait plutôt concentrer cette lumière en un endroit précis, dédié à cet usage. La lumière pourrait être récupérée et redistribuée via un réseau de fibres optiques (imaginez les économies possibles dans le seul éclairage urbain). Ensuite, si plusieurs de ces miroirs juxtaposent leur lumière réfléchie un "effet de loupe" serait créé ainsi. Il ne resterait plus qu'à récupérer cette chaleur comme par exemple en faisant bouilir de l'eau (la vapeur ainsi produite pourrait servir à faire tourner une génératrice).
Beau projet.
Cependant, il faudrait calculer la pression du vent solaire sur un miroir de plusieurs kilomètres de côté. La dépense nécessaire pour le "tenir en place" serait-elle raisonnable?
Réflectivement
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
C'est un projet énorme et vachement dangereux.
Imagine que ton mirroir géant se fasse percuter par un de ces innombrables déchets de satellite et qu'il concentre sa lumière sur une ville. ça pourrait être désastreux.
Sinon pour l'éclarage nocturne c'est plus utile la nuit.
Bonjour,
Ce n'est pas un miroir mais toute une série de miroirs qui travailleraient de concert.
Un débris qui frappe un miroir (micrométéorite ou autre n'aurait pas d'autre effet que de faire un petit trou au travers d'un miroir de cette dimension (bien sûr il ne s'agirait pas de miroirs en verre, mais plutôt de membranes réfléchissantes). Les mécanismes d'orientation et de contrôle, seront bien sûr fortement redondants pour compenser tout panne ou destruction de l'un deux.
D'ans l'éventualité d'une perte de contrôle d'un miroir, le faisceau qui frapperait une ville ne ferait rien de plus que de l'éclairer comme en plein jour. Les miroirs sont plats donc individuellement ils sont aussi inoffensifs que le soleil de midi. Pour faire bouillir de l'eau il faut que plusieurs miroirs envoient de concert la lumière qu'il reflètent au même endroit.
Bien sûr, ces miroirs étant dans l'espace, ils seront toujours exposés au soleil sauf si leur orbite les fait passer dans le cône d'ombre de la Terre...
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
Bonjour, et merci pour votre aide.
J'avait une question pour QuébecEcho, (évidemment les autres peuvent y répondre aussi). Es que si on place ce parasol solaire, les végétaux aurons plus difficile a faire la photosynthèse. Si elles ont plus difficiles a ''respirer", certaines espèces seront vouer a disparaître et cela aura un effet sur la chaîne alimentaire???
Mais aussi savez vous si je trouve la longueur d'onde qui arrive sur la terre en temps normale, de plus je sais que 1,8 % des rayons qui arrive sur le parasol sont réfracté. Si je calcule c'est 1,8% à l'aide de la table de 3, es que je trouverai la longue d’onde qui passe l’écran solaire ou pas ?
Merci
Bsr coco90,
Les longueurs d'onde sont principalement celles qui nous "éclairent": La lumiére solaire.
Ces " miroirs " ne sont pas des "parasols" (se parer du soleil).
C"est du meme "type" que ceux de ta salle de bain.
Donc la "lumiere" est REFLECHI . Il n'y a pas de notion de "passer" à travers .
Suivant la "qualité" des miroirs ce sera 95% ou ......50% (ou autre).
La différence étant PERDU dans l'échauffement du miroir et autres babioles.
A+
[QUOTE=f6bes;1702705]Bsr coco90,
Les longueurs d'onde sont principalement celles qui nous "éclairent": La lumiére solaire.
Bonjour, que veux tu enfet dire par la lumiére solaire???
Es que c'est la lumiére visible??? (entre 800 nm et 400 nm)
merci kiss
En dehors du fait que c'est aussi utile que de coloniser Mars, si un seul miroir est inoffensif, plusieurs ne le sont plus (c'est même le thème d'un James Bond ).
Bref, on a mis une bon lainage au CO2 autour de la planète, et il y a des hurluberlus pour imaginer des moyens pour la chauffer encore plus...
Bon, il y en a d'autres qui veulent faire le contraire, toujours dans l'espace... (et c'est pas beaucoup mieux).
Dans le genre "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué", c'est pas mal...
Bonjour,
Tout le spectre lumineux du soleil, C,est à dire, la lumière visible (400 à 800nm), l'infrarouge (pour la chaleur), et l'ultraviolet (parce-qu'on a pas le choix) Il s'agit d'un miroir (comme celui de votre salle de bain), il reflète donc toute la lumière que le soleil émet. Cependant, si on veut être tatillon, on pourrait préciser que dépendant de la nature de la surface réfléchissante, il se pourrait que certaines fréquences soient moins bien réfléchies que d'autres.
Il faut envisager ce projet dans une plus vaste perspective. Une des conséquences d'une telle installation est justement de réduire les émissions de CO2. La plus grande part des émissions de CO2 est liée à la production de chaleur via les ressources fossiles. Les miroirs seraient en mesure de fournir chaleur et lumière de façon continue à partir d'une source renouvelable, et rour cela sans aucune production de CO2. Imaginons aussi le rendement d'un champ de de cellules photovoltaïque recevant une lumière intense de façon ininterrompue.En dehors du fait que c'est aussi utile que de coloniser Mars, si un seul miroir est inoffensif, plusieurs ne le sont plus (c'est même le thème d'un James Bond.
Bref, on a mis une bon lainage au CO2 autour de la planète, et il y a des hurluberlus pour imaginer des moyens pour la chauffer encore plus...
L'impact sur l'atmosphère ne serait pas plus grand que la lumière du soleil en plein midi, exception faite de la proximité immédiate des aires de concentration. Si ce genre de réseau de miroir était utilisé à plus grande échelle, on pourrait réduire considérablement notre consommation (et notre dépendance) aux énergies fossiles (pétrole, charbon et même nucléaire). Il serait peut-être possible de ramener notre consommation de CO2 à un niveau acceptable.
Lumineusement
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
Il faut quand même décompter l'énergie consommée pour fabriquer la fusée / navette, et celle du miroir (avec son système d'orientation)
Et surtout l'énergie pour envoyer tous cela dans l'espace !
Comme le dit polo, cet engin là a bien failli avoir la peau de James Bond et vous le défendez encore ?
Ca tient un peu de la science fiction et quand bien même, si on avait les capacités techniques de faire ça, je n'ose pas imaginer les conséquences désastreuses à l'échelle mondiale.
Mais bon, il faut toujours un projet complètement fou qui englouti des milliards pour un résultat nul à négatif alors qu'il suffirait parfois d'éteindre la lumière des toilettes...
Bonjour,
Soyons sérieux ! Si on commence à pinailler ainsi, ne construisons plus de barrages hydroélectriques (du ciment, des camion à essence. Quelle horreur!). Il faudrait aussi stopper l'érection des éoliennes puisque les usines qui les fabriquent sont peut-être polluantes.
Les inconvénients de la mise en place de tels systèmes doivent toujours être conséquents aux bienfaits apportés. Si un système de miroirs orbitaux rendait caduque l'érection d'une seule centrale au charbon, il me semble que les gains seraient positifs. Ne trouvez-vous pas ?
Non, c 'est un peu plus sérieux que ça. Récemment il y a eu des tentatives de faites en ce sens. Tel le projet Znamya abandonné par les les Russes en 1998 (ou1999) après un échec dû à des défaillances techniques.
Je ne sais pas pour vous, mais personnellement j'éprouve une certaine difficulté à imaginer les Russes comme des gens dissipés, prêts à flamber des fortunes sur des délires d'adolescent romantiques à l'affut de la moindre idée un peu ésotérique.
J'effectue actuellement des recherches pour tâcher de comprendre pourquoi ces expériences ne sont pas poursuivies...
Seriez-vous assez aimable pour mieux développer (et étayer) votre pensée ?
Si d'après vous les enjeux énergétiques du siècle se résument à "fermer la lumière des toilettes" vous devriez peut-être vous cantonner aux James Bond. (je vous taquine)
Quebec 007 Écho
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
Faune, flore, période de migration, circulation des masses d'air à l'échelle planétaire, modification du cycle de l'eau, du carbone, de l'azote. Je sais pas, tu ne penses pas qu'un tel projet puisse avoir des conséquences que l'on ne maitrise pas ?
Ce que tu proposes est complètement déraisonnable. On manque de cultures quelque part ? Qu'à cela ne tienne ! On va dévier une partie des rayon du soleil !! Tu es dans le curatif. On a fait qq chose qui s'est avéré mal, et pour le corriger on fait un projet complètement démesuré en espérant répondre au problème sans éliminer sa cause. Alors oui, je pense que si les milliards d'êtres humains qui peuplent notre planète essaient de faire attention à leur consommation d'énergie, ce sera bien plus bénéfique que d'envoyer plusieurs tonnes d'acier et de pétrole en l'air.
Si tu te renseignes, tu verras que l'hydraulique et l'éolienne ont une "production de CO² non nulle" :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Contenu_CO2
Mais, pour ces deux énergies (ainsi que pour le nucléaire), les chiffres sont beaucoup plus faible que pour les énergies fossile car l'investissement en CO² de départ est à répartir sur la durée de vie. Et, au cours de la durée de vie la production d'énergie est importante !
Bjr Burt67,
Juste un détail : il y qq MILLIARDS d'etre humains qui AIMERAIENT bien pouvoir
FAIRE attention à leur consommation.
Ils n'ont au moins pas le souçi d'éteindre leur WC !!
Pour l'instant ils ne CONSOMMENT PAS !!
S'ils doivent CONSOMMER (un jour ??) on fait quoi ??
Mais c'est pas interdit que les "consommateurs" fassent attention.
A+
Bonjour,
Content de voir que nous sommes d'accord. Et, en passant, merci beaucoup pour le lien !
Les premières applications d'un tel système seront forcément limitées, comme Znamya (lien au post #16) avait comme mission d'éclairer des endroits sinistrés manquant d'électricité. À une plus grande échelle, il pourrait être plaisant de pouvoir profiter d'un éclairage direct par de la lumière solaire naturelle (fini le jaune du sodium), les miroirs éclairant directement les grandes villles. Les économies seraient multiples: économies d'électricité, élimination des lampadaires eux-mêmes (filage, bases en béton, poteau et réflecteur) et éviter le remplacement des lampes à tous les deux ou trois ans. Multipliez ceci par les millions de luminaires actuellement en fonction…
Dans des zones très dégagées, il serait possible de concentrer plusieurs miroirs pour obtenir des chaleurs énormes. Sidérurgie, production de vapeur pouvant être converties en électricité, etc. Comme il est question de concentration, le point de convergence serait nécessairement assez restreint et dégagé car il ne faut pas négliger les "remous" de l'atmosphère qui vont faire dévier légèrement le faisceau somme tout assez étroit. La pollution thermique de l'atmosphère serait probablement négligeable.
Donc, pour l'heure, il ne s'agit que d'illuminer des zones déjà éclairées (les villes). Les impacts sur la nature seront inexistants ou négligeables. Lorsque (pas mal plus tard), il s'agira de passer à l'étape de la production de chaleur, une expertise de plusieurs années sera à la disposition des ingénieurs. Sécurité supplémentaire, si des effets indésirables se révélaient, on n'aurait qu'à réorienter la lumière vers l'espace.
Je ne propose rien, je ne fais que de fournir des explications sur un projet déjà rendu au stade expérimental.
Je serais très surpris qu'une telle chose soit envisagée. Un plafond nuageux bloquera la lumière des réflecteurs aussi bien que celle du soleil, et pourquoi irait-on interrompre le cycle diurne des plantes?
Qu'a-t-on fait de mal exactement ? Utiliser de l'énergie, ou ne pas se soucier de la pollution? Il s'agit de choses bien distinctes.
Tout d'abord connaissant la nature humaine, il sera infiniment plus facile de mettre des miroirs en orbite que de convaincre des milliards de personnes de réduire leur consommation (en plus du commentaire de F6bes). Ensuite, économiser le pétrole ne fait que retarder le moment où il nous fera défaut et étirera dans le temps la pollution qu'il engendrera.
Concernant les économies, éteindre la lumière des WC ne sera pas suffisant. Il faudrait aussi troquer la voiture pour une bicyclette et les transports en commun, isoler nos maisons et baisser la consigne. Qui commence? Qui ira convaincre les chinois et les américains de suivre notre exemple? Bien sûr que ce serait une bien belle solution, mais elle est tristement irréalisable aujourd'hui.
Lorsque mon budget devient serré, deux solutions s'offrent à moi. Je peux couper à droite et à gauche dans les dépenses, ou je peux tenter d'augmenter ma richesse. La solution idéale consiste en une combinaison de ces deux attitudes. Mais là on s'éloigne un peu du sujet (d'accord d'accord ! JE m'éloigne un peu …) .
Bref je ne crois pas que placer des miroirs en orbite ne représente un réel danger.
Verbeusement
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
Merci pour ces éclaircissements, je pense que personne ici n'en avait conscience.Bjr Burt67,
Juste un détail : il y qq MILLIARDS d'etre humains qui AIMERAIENT bien pouvoir
FAIRE attention à leur consommation.
Ils n'ont au moins pas le souçi d'éteindre leur WC !!
Pour l'instant ils ne CONSOMMENT PAS !!
S'ils doivent CONSOMMER (un jour ??) on fait quoi ??
Mais c'est pas interdit que les "consommateurs" fassent attention.
A+
Ca me semble assez péremptoire. On parle ici du soleil, de l'astre qui anime la quasi-totalité des grands cycles de la planète, le moteur de la dynamique terre-océan-atmosphère. Vouloir jouer avec ses rayons me parait être un coup de poker énorme bien plus guidé par l'argent qu'un tel projet engendrerait que part les perspectives environnementales qu'il amène. Parfois le jour et la nuit est le seul repère naturel qui reste dans les grandes villes.Donc, pour l'heure, il ne s'agit que d'illuminer des zones déjà éclairées (les villes). Les impacts sur la nature seront inexistants ou négligeables.
On a eu la même discussion sur un fil concernant les économies d'énergies où je défendais le fait qu'étaler cette pollution dans le temps était sans doute moins dommageable que de la subir de façon aigüe, mais c'est ma vision des choses.économiser le pétrole ne fait que retarder le moment où il nous fera défaut et étirera dans le temps la pollution qu'il engendrera.
Evidemment que ça ne suffira pas ! Mais ça n'est pas irréalisable. C'est juste plus difficile que de se dire "bah, on s'en fout, de toute façon on dans qq années les scientifiques enverrons des miroirs dans l'espace et vont résoudre tous les problèmes !" Je sais bien que ce n'est pas ça que tu penses, du moins je l'espère, mais c'est ce que beaucoup de gens vont penser à force de développer ces arguments. On en voit de plus en plus sur ce forum. Je suis au volant de mon 4x4 dans les embouteillages et j'entends à la radio :Concernant les économies, éteindre la lumière des WC ne sera pas suffisant. Il faudrait aussi troquer la voiture pour une bicyclette et les transports en commun, isoler nos maisons et baisser la consigne. Qui commence? Qui ira convaincre les chinois et les américains de suivre notre exemple? Bien sûr que ce serait une bien belle solution, mais elle est tristement irréalisable aujourd'hui.
- Du point de vue des émissions de CO2, les économies d'énergie ne servent à rien.
- On va envoyer un parasol solaire pour réduire les émissions
- Les économies d'énergies sont tristement irréalisables aujourd'hui
- Un poumon artificiel géant absorbe le CO2 dans une grande ville
Est-ce que tout ça va me motiver à faire attention à ma consommation ou pas ? Comme je l'ai dit plus haut : on s'attaque au problème sans chercher à toucher la cause, on ne fait donc que le décaler dans le temps, et en prenant de plus en plus de risques.
A la lecture de ce post, j'ai eu le sentiment qu'il s'agissait d'un canular grotesque. Eh ben non !
Force est constater que certains ici sont, serieusement, persuades de l'interet d'un tel projet qui a pour lui (devrais-je dire contre lui ?) de cumuler tous les inconvenients ; inutile, dangereux, techniquement irrealisable, au cout exhorbitant et aux resultats aleatoires.
Explicitions les termes et remettons les choses en perspective. Je pense que certains ici ont bien besoin d'avoir une idee sur les ordres de grandeur en jeu.
Inutile :
En dehors du fantasme Jamesbondien, pourquoi vouloir aller capter a 36.000 km d'altitude un rayonnement solaire que l'on peut directement capter a la surface de la terre ???
Par quelle perversion d'esprit peut on bien passer pour imaginer que les quelques % de lumiere captee que l'on va gagner dans l'espace compenseront le cout exhorbitant d'une telle installation par rapport a une autre au sol ?
Pourquois voiloir se casser la nenette a satelliser nos lampadaires quand il y en a deja qui fonctionnent tres bien au sol ?
Mystere. Sur toute la ligne
Couteux :
Ce fil tourne en permanence autour du principe "yakahifo". Ben tiens, "y a qu'a satelliser des miroirs !!!".
En deux pages de navrantes discussions, pas un forumeur n'a emis la moindre objections relative a la somme d'argent necessaire (et je ne parle meme pas de l'energie) pour envoyer dans l'espace une constellation de miroirs orientables. Tout ca pour eclairer des villes ? Non mais on delire la ?
Bon, ecartons l'idee saugrenue d'eclairer les villes et supposons alors que l'on se serve d'un tel "machin" pour produire de l'energie en redirigeant les rayons solaires au sol.
Quand on sait ce que facture l'ESA pour envoyer (et je ne parle QUE du lancement hein !) un pauvre satellite de 500 kg (quelques millions d'euros quand meme...) il est assez aise de deviner le prix global d'une telle escroquerie.
Allez, je vous fais le lancement de satellite a 3 millions d'euros parce que c'est vous et parce que vous m'en commander plein (et je vous assure que c'est donne). Ah oui au fait, combien y en a des satellites ? Curieux ca, personne ne s'est pose la question !
Bien, calculons. On va prendre un projet "raisonable" similaire a une installation solaire thermique dans le monde : la premiere centrale solaire a tour PS-10. 674 miroirs de 121 m2 chacun pour un capacite de 11 MW.
121 m2, ca represente un miroir circulaire de 12 metres de diametre. Allez soyons genereux, je considere qu'on parvient au meme resultat avec des miroirs trois fois plus petits de facon a ce qu'un mirroir rentre dans la coiffe de la fusee. Chaque miroir devra etre equippe d'une charge utile contenant les systemes de communication et un systeme de maintient a poste (ainsi, donc, que du carburant). On peut estimer que la masse d'un tel ensemble fera au minimum 300 kg.
Au final, on va donc devoir envoyer pres de 700 miroirs-satellites, a 3 millions d'euros le lancement, et tout ca pour une production energetique equivalente a 4-5 grosses eoliennes !!! Vous pensez SERIEUSEMENT qu'un tel projet est rentable ??? Meme en divisant le cout de lancement par 100, un tel projet serait encore une catastrophe economique.
Et la je vous fais cadeau du cout de production, du cout annuel de maintient a poste et des installations necessaires au sol...
Dangereux :
Certains l'ont deja fait remarquer ici, concentrer un faisceau lumineux sur un point a la surface de la terre represente des risques non negligeables.
Non seulement le "point" (il vaudrait d'ailleurs mieux parler de patatoide) focal sera parfaitement inhabitable, mais tout l'espace aerien situe dans le cone de concentration sera impraticable.
La chaleur a laquelle seront soumises les masses d'air dans ce cone provoquera des mouvements de convections tels que l'on modifiera les conditions climatiques locales.
Que se passera t'il si on fait une erreur de quelques secondes d'angle dans l'orientation de la constellation de miroir ??? A cette distance de la terre, une seconde d'angle va faire devier le point focal de plusieurs dizaines de kilometres. Je prefere ne pas etre en dessous si cela arrive. Quant a une deviation d'un seul degre, on passe allegrement du desert saharien a Londres... Pas dangereux, mon oeil !
Techniquement impraticable :
Je vous rappelle qu'il ne s'agit pas d'envoyer un rayon type "laser" sur un point mais de focaliser un rayonnement solaire depuis 11 hectares de miroirs sur un point situe a 36000 km de la. Bonne chance.
Corrolaire du point precedent : parvenir a une grande precision dans la definition du point focal necessitera des corrections de trajectoires quasiment en temps reel. Minutes par minutes. A l'heure actuelle, on corrige la trajectoire des satellites geostationnaires a des frequences beaucoup plus faible (quotidiennement, voire hebdomadairement) et ces corrections consomment enormement de carburant.
Il n'y a pas de station service dans l'espace et un satellite ayant epuise son carburant sera donc "perdu". Avec des telles frequences de corrections, il ne se passera pas plus de 6 mois avant d'etre a sec. Sauf a emporter des reservoirs plus grands, et donc a encore augmenter le cout de lancement et de production
A l'heure actuelle, on a deja de la peine a faire "voler en formation" des constellations d'une dizaine de satellites. Faire la meme chose sur 700 engins releve aujourd'hui de la science fiction, pas du stade experimental.
Aleatoire :
La conquete spatiale est pleine d'aleas et un tel projet y sera egalement soumis, mais de facon beaucoup plus critique car on parle ici d'envoyer des centaines d'engins, multipliant donc d'autant les problemes a venir.
Avoir autant d'inconnues et de risques (tant techniques, humains et financiers), tout ca pour obtenir l'equivalent de ce qu'on obtiendrait sur terre pour 5 millions d'euros, ca ne vous semble pas aleatoire vous ?
Quelques remarques addtionnelles :
Ah ben si c'est plaisant alors... Serieusement, les economies realisees ne compenseront JAMAIS les cout pharaoniques d'un tel delire. que cela te plaise ou non...il pourrait être plaisant de pouvoir profiter d'un éclairage direct par de la lumière solaire naturelle (fini le jaune du sodium), les miroirs éclairant directement les grandes villles. Les économies seraient multiples: économies d'électricité, élimination des lampadaires eux-mêmes (filage, bases en béton, poteau et réflecteur) et éviter le remplacement des lampes à tous les deux ou trois ans. Multipliez ceci par les millions de luminaires actuellement en fonction…
Il sera infiniment plus facile de construire des centrales a ER que de depenser son fric et son energie dans un projet aussi absurde. Mais bon, pourquoi faire simple si on peut faire complique...il sera infiniment plus facile de mettre des miroirs en orbite que de convaincre des milliards de personnes de réduire leur consommation
Ben je sais pas ce qu'il te faut !!!Bref je ne crois pas que placer des miroirs en orbite ne représente un réel danger.
Bonjour Garlik,
Wow ! quelle fougue!
J'aurais pu aussi dire "quelle énergie", mais je me refuse à commettre des jeux de mots aussi pitoyables.
Bonne idée.
Pour au moins deux raisons :
- Il n'est sûrement pas question de placer cela sur une orbite géostationnaire, Ce serait plutôt une orbite à 300 ou 400 Km serait préférable.
- La nuit on n'en capte pas beaucoup de la lumière.
Malheureusement vos calculs sont faussés par une mauvaise compréhension du projet. Les miroirs ne sont rien d'autre que des membranes ultrafines (quelques molécules d'épaisseur tendues sur un treillis léger (nous sommes dans l'espace, donc pas de vent ni de déformation par le poids de la structure). Les miroirs pourraient facilement avoir une aire se comptant en kilomètres carrés (ça dépendrait de nos besoins).
- Peut-être parce-que les lampadaires au sol consomment une grande quantité d'énergie coûteuse et surtout polluante.
- La fabrication et la mise en place de centaines de millions de lampadaires n'est pas non plus une chose frivole (quoique …pour la plupart, ils sont déjà en place ).
- Les pays émergents seraient sans doute bien heureux de pouvoir éclairer leurs nouvelles villes ainsi (économie des coûts de construction et d'énergie)
- Le projet Russe Znamya devait pouvoir éclairer les zones sinistrées. On n'avait plus besoin d'attendre le retour de l'électricité pour pouvoir effectuer des opérations nocturnes de grande envergure.
Pour plusieurs raisons, il serait préférable que les miroirs soient plats. Ils seraient faciles à construire et ne demanderaient rien de plus qu'un mécanisme d'orientation. Ils seraient donc moins coûteux. Les miroirs seront repliés lors de la mise en orbite et ne se déploieraient qu'une fois dans l'espace.
Comme le poids de l'ensemble devrait rester relativement modeste, il ne devrait pas y avoir de coûts excessifs pour effectuer la mise en orbite.
Dans un scénario d'alimentation d'une centrale thermique, la concentration de l'énergie devrait être obtenue par l'addition des reflets de plusieurs miroirs plats indépendants les uns des autres. Pour réduire au maximum les perturbations atmosphériques les miroirs devraient être le plus distants possible les uns des autres, ainsi la lumière arrive d'un peu partout et ne se concentre qu'aux abord immédiats du site de réception. Comme la précision serait assez faible il faudrait trouver une endroit retiré car les abords immédiats vont chauffer.
De toute façon, le scénario le plus vraisemblable consisterait à utiliser les miroirs plats orbitaux pour éclairer en permanence (du moins lorsqu'il n'y a pas de nuages) un miroir parabolique installé sur Terre. L'éclairage ainsi fourni à l'aide d'un miroir plat ne pourrait jamais être plus dangereux que le soleil du midi.
Je crois qu'on commencerait par n'envoyer qu'un seul miroir. Je serais prêt à parier qu'il sera arrimé sur la station spatiale internationale (comme Znamya). Dépendant des résultats…
L'indépendance des miroirs plats serait un facteur intéressant de plus pour ce type de projet. Il deviendrait ainsi facile de faire évoluer tout cela selon les besoins et les budgets disponibles.
J'ai tenté de mieux vous faire comprendre ce projet car selon la vision que vous en aviez, moi aussi j'aurais trouvé ce projet complètement délirant et absurde.
Voilà
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)
D'accord à 100 % avec Garlik, ce projet est du grand n'importe quoi. Je dirais même de la poudre aux yeux pour gogos : "regardez, on se préoccupe de l'énergie, on fait de grands projets, consommez tranquilles braves gens".
Tandis qu'envoyer satellite, ce n'est ni coûteux ni polluant.Envoyé par QuébecEchoPeut-être parce-que les lampadaires au sol consomment une grande quantité d'énergie coûteuse et surtout polluante
Ils existent, ces miroirs ? Ils sont fabricables en grande quantité à coût raisonnable ? Ils ont un fort pouvoir réfléchissant ? J'en doute fortement !Les miroirs ne sont rien d'autre que des membranes ultrafines (quelques molécules d'épaisseur tendues sur un treillis léger
C'est toujours pareil : il existe des dizaines de technologies viables, à l'efficacité prouvée, qu'on peut mettre en place aujourd'hui : généralisation des toitures photovoltaïques, isolation de toutes les maisons, éoliennes, chauffe-eaux solaires, lampadaires solaires... et au lieu de vraiment s'investir là dedans, on conçoit des trucs irréalisables.
Attendez, mais vous voulez éclairer les villes la nuit ? Mais pourquoi faire ? On n'a plus le droit de dormir ?
Pour satelliser, on n'a pas 36 solutions : orbite geostationnaire ou pas.
Dans le cas d'une orbite geostationnaire, on a comme avantage d'avoir un objet en permanence au dessus du meme point du globe. Du coup, le satellite va se retrouver non eclaire lorsque ce sera la nuit. Bref on captera pas plus de lumiere qu'au sol.
Si on n'est pas geostationnaire, prenons alors ton hypothese. 400 km d'altitude. A cette altitude, notre satellite a une vitesse de pres de 27000 km/h par rapport au sol. Il effectue un tour de la terre en 1 heure et demi. J'aimerais que tu m'expliques comment un objet se deplacant aussi vite peut reflechir de la lumiere avec precision sur un point unique du globe et en permanence.
Cherche pas, c'est tout simplement impossible : les corrections d'orientation du panneau sont bien trop rapides et il y a forcement un moment ou le satellite ne peut viser ce point car il est de l'autre cote de la planete.
A moins de lancer sa fusee avec un lance-pierre geant a base d'un elastique en hevea (bio bien sur) et de bois issu de forets gerees ecologiquement (le tout en commerce equitable), l'operation de satellisation est tres, mais alors tres tres tres, loin d'etre non polluante. en tout cas, la seule satellisation polluera probablement 100 fois plus que ce que pollueront tous les lampadaires de la terre au cours de leur vie.
J'ai deja demonte l'argument financier, je ne reviendrais pas la dessus. Mais, franchement, eclairer une ville la nuit. De cette maniere. Pourquoi faire ???- Les pays émergents seraient sans doute bien heureux de pouvoir éclairer leurs nouvelles villes ainsi (économie des coûts de construction et d'énergie)
- Le projet Russe Znamya devait pouvoir éclairer les zones sinistrées. On n'avait plus besoin d'attendre le retour de l'électricité pour pouvoir effectuer des opérations nocturnes de grande envergure.
Franchement je ne vois pas bien l'interet de proceder de la sorte quand des solutions bien plus simples, moins cheres et moins polluantes sont possibles...
En zone sinistree, l'eclairage nocturne est bien le dernier des soucis de la population locale. Et tout l'argent depense dans cette operation pourrait suffire a eclairer, de maniere parfaitement ecologique si tu y tiens tant, des centaines de villes de maniere plus traditionnelle.
Et je ne parle pas de la gene occasionnee par un jour quasi-permanent, tant sur les hommes que sur la faune et la flore.
Chuis dac'...c'est beau une ville la nuit !
Non non j'avais bien compris : je n'ai pas imagine une seule seconde qu'il pouvait s'agir d'un miroir en verre classique (enfin..avec une bonne resistance aux chocs). La on serait alors dans des ordres de grandeur de quelques tonnes. Mais le cout de satellisation est plus une histoire de couts fixes que de la masse reelle de l'ensemble. Avant meme d'imaginer un surcout lie a la masse, il y a le prix du ticket d'entree et c'est la que ca coince.Malheureusement vos calculs sont faussés par une mauvaise compréhension du projet. Les miroirs ne sont rien d'autre que des membranes ultrafines (quelques molécules d'épaisseur tendues sur un treillis léger (nous sommes dans l'espace, donc pas de vent ni de déformation par le poids de la structure). Les miroirs pourraient facilement avoir une aire se comptant en kilomètres carrés (ça dépendrait de nos besoins).
Soit dit en passant, 300 kilos me semble vraiment un minimum. Tu oublies la masse de carburant qu'il faut emporter, le systeme de correction de trajectoire, celui necessaire a l'orientation permanente du mirroir etc.
Quant a un miroir de plusieurs km2, c'est a exclure ; trop difficile a manoeuvrer, risques de collisions accrus avec de petits objets (avec une taille pareil et a ces vitesses c'est fatal a l'equippement), fragilite d'ensemble et, surtout, grandes difficultes de pointage en termes de precision...
Rien de plus... Ben tiens ! Je te ferais remarquer que mon etude de cout n'integrait meme pas le cout du satellite. Et deja c'etait hors de prix.
Tu te contredis : dans une application thermique, il faut concentrer les rayons du soleil en un point, ce qui implique necessairement un echauffement des materiaux dans tout le cone de concentration, et en particulier dans les denriers kilometres. Ecarter les positions des satellites ne changera pas grand chose au niveau du sol, fais les calculs et tu verras (le theoreme de Thales est ton ami). A moins que tu n'aies trouve un moyen de violer les lois de la physique et de la geometrie, je ne vois pas comment faire.Dans un scénario d'alimentation d'une centrale thermique, la concentration de l'énergie devrait être obtenue par l'addition des reflets de plusieurs miroirs plats indépendants les uns des autres. Pour réduire au maximum les perturbations atmosphériques les miroirs devraient être le plus distants possible les uns des autres, ainsi la lumière arrive d'un peu partout et ne se concentre qu'aux abord immédiats du site de réception. Comme la précision serait assez faible il faudrait trouver une endroit retiré car les abords immédiats vont chauffer.
Comme dit precedemment, on ne PEUT PAS eclairer en permanence un point fixe du globe a l'aide d'un satellite terrestre. Donc, au mieux, si on ne concentre pas les rayons, on recoit, en plein jour, 2 fois la quantite d'energie pour une meme surface. Pourquoi faire ceci a un tel cout quand il suffit alors de doubler la surface de miroirs au sol ?De toute façon, le scénario le plus vraisemblable consisterait à utiliser les miroirs plats orbitaux pour éclairer en permanence (du moins lorsqu'il n'y a pas de nuages) un miroir parabolique installé sur Terre. L'éclairage ainsi fourni à l'aide d'un miroir plat ne pourrait jamais être plus dangereux que le soleil du midi.
Je confirme. Delirant et absurde.
Tiens, je m'apercoit du coup que l'on a fortement devie du sujet d'origine. Revenons y un instant si vous le permettez.
Le concept de "parasol solaire" consiste a positionner dans l'espace un objet destine a bloquer le rayonnement du soleil, limitant ainsi l'energie recue sur le sol terrestre.
Certains y voient une solution extreme au probleme de rechauffement climatique : plutot que de combattre les causes de ce rechauffement, limitons les apports energetiques dans une proportion exactement opposee ! Autant vous le dire tout de suite, c'est AUSSI un projet delirant et (un peu) absurde.
Pour qu'un tel parasol puisse voir le jour, la theorie nous dit que le parasol doit se situer tres exactement au point de Lagrange L1, situe a 1,5 millions de km de la terre, sur l'axe terre-soleil.
Le projet est delirant et absurde pour de multiples raisons.
Tout d'abord, on ignore completement quel % de lumiere il serait necessaire de bloquer pour obtenir l'effet escompte. Certains annoncent 1%, d'autres 1,8%, d'autre encore plus de 2%.Et d'ailleurs, on est bien en peine de definir precisement une valeur pour ce rechauffement climatique, or une valeur precise est indispensable car on souhaite corriger exactement cet effet. Si on bloque trop, on risque alors de plonge la terre dans une periode de glaciation.
Enfin, meme en supposant que l'on sache quel % de lumiere il faudrait bloquer, admettons 1,8%, on se heurte a l'immensite de la tache.
Roger Angel, l'un des "inventeurs" du concept, astronome de son etat, estime qu'il faudrait envoyer 16.000.000.000.000 (seize mille milliards) ecrans de 2 pieds de diametre (environ 65 cm) au point L1 pour obtenir une reduction de 1,8% du rayonnement solaire recu par la terre. Le meme auteur estime a 20 millions de tonnes la masse totale a envoyer au point L1.
Aussi etrange que cela puisse paraitre, il n'y a rien d'insurmontable d'un point de vue technique si l'on se donne un demi siecle pour la realisation et un budget de 750 milliards de $...
Mais de la a considerer que cela serait efficace pour enrayer le rechauffement il y a un pas que je ne saurais franchir : Roger Angel est astronome, pas climatologue, et son etude scientifique ne couvre que les aspect techniques relative a son domaine.
Pas tout à faire, le cône d'ombre de la terre n'est pas si grand...
Le problème a cette altitude, c'est les erreurs de positionnement et la déformation du réflecteur que l'on aura plier en 4 (voir en 500 ou 1000) pour le faire rentrer dans la coiffe de la fusée.
http://www.cnes.fr/web/317-principes...techniques.php
2*260 tonnes de propergol pour les propulseurs d'appoint
Beaucoup de tonnes de carburant pour la fusée de base
Encore quelques tonnes de carburant pour les étages secondaires
Ça fait beaucoup d'énergie pour mettre quelques tonnes de charges utiles. Sans compter l'énergie nécéssaire pour fabriquer ces propergols solide, pour la fabrication de l'hydrogène (puis de le liquifier), pour la fabrication de l'oxygène liquide (puis le le liquifier), pour la fabrication des éléments de la fusée.
Au total, ça fait une énorme quantité d'énergie pour mettre 5-10 tonnes sur orbite. Il faudrait que les centrales thermiques solaires (via panneaux solaires spatiaux) produisent une fantastique quantité d'énergie rien que pour amortir le cout énergétique du projet
Et comme on utiliserait des panneaux extremement mince (donc ultra léger), une fois rapportée à sa surface, ça devient....des voiles solaires qui seront repoussées loin vers l'extérieur du système solaire. Donc soit on emporte beaucoup de carburant pour conserver son emplacement, soit on accepte de les perdre et de les remplacer régulièrement.
Dans le dernier hypothèse, ça ne sera pas perdu pour tout le monde. Ces voiles solaires finiront par atteindre l'orbite de Mars, dont quelques unes seraient récupérables. Elles seraient alors réutilisées dans un autre projet tout aussi délirant qu'est la terraformation de Mars et de sa colonisation par l'homo sapien cretin magalomanien
Bonjour,
J'ai déjà répondu à ça dans le post #16. N'importe quoi qui est usiné par l'homme pollue. L'art consiste à en évaluer correctement le bilan final "pollution généré/pollution évitée".
Sans me donner la peine de faire des recherches, le gros bon sens me chuchote à l'oreille que si on a pu envoyer des hommes sur la lune, il me semble que tendre une membrane-miroir sur une structure rigide (par exemple en nid d'abeille) ne devrait pas poser problème. Dans le pire des cas, on prendra le miroir des Russes.
Les techniques que vous mentionnez sont merveilleusement bien appropriées et malheureusement trop peu répandues. Cependant, je me demande pourquoi ces approches écologiques et les structures orbitales réfléchissantes devraient-elles être mutuellement exclusives ? Sans compter, histoire de vous taquiner un brin , que ces technologies "vertes" génèrent, elle aussi leur lot de pollution. En réalité, on pourrait même y discerner une complémentarité. Des actions posées par des particuliers, puissamment épaulées par des projets d'envergure (que seul l'État est en mesure de réaliser).C'est toujours pareil : il existe des dizaines de technologies viables, à l'efficacité prouvée, qu'on peut mettre en place aujourd'hui : généralisation des toitures photovoltaïques, isolation de toutes les maisons, éoliennes, chauffe-eaux solaires, lampadaires solaires... et au lieu de vraiment s'investir là dedans, on conçoit des trucs irréalisables.
Pourquoi affirmer que "un tel truc est irréalisable" ? À deux reprises, les Russes ont arrimés un petit (diamètre 20m et 25m) miroir sur une capsule. Si le premier a correctement fonctionné, par contre le second s'est empêtré dans une antenne. (lien ici) . Finalement, faute de fonds, les Russes ont abandonné le projet (Znamya 3 devait tester un miroir d'un diamètre de 60 à 70 m). Bien pauvre bilan, mais la faisabilité semble avérée.
Tout d'abord, je ne veux pas éclairer les villes, Il ne s'agit de rien de plus qu'un projet et je ne m'y sens pas plus attaché plus que cela. Imaginez la pollution lumineuse nocturne, les astronomes vont prendre les armes! Seulement, si un jour on se retrouve confronté à une l'éventualité du déploiement d'une telle structure, je voudrais en avoir bien compris les tenants et les aboutissants avant de prendre une décision. Le seul fait d'avoir à expliquer ce projet m'a permis d'en approfondir bien des points, ce qui est une des raisons d'être de ces forums de discussion.
Pour en revenir à nos lumineux moutons, les villes sont déjà éclairées la nuit. (photos impressionnantes ici)
Écartez définitivement l'orbite géostationnaire, on ne gagnerait rien à l'utiliser, trop loin, trop cher, trop compliqué, et totalement inutile. Vous semblez avoir oublié qu'il est question d'un miroir dont l'angle par rapport au soleil change continuellement (de par le fait qu'il est en orbite).Si on n'est pas geostationnaire, prenons alors ton hypothese. 400 km d'altitude. A cette altitude, notre satellite a une vitesse de pres de 27000 km/h par rapport au sol. Il effectue un tour de la terre en 1 heure et demi. J'aimerais que tu m'expliques comment un objet se deplacant aussi vite peut reflechir de la lumiere avec precision sur un point unique du globe…
Par contre je ne vois pas en quoi effectuer un balayage à vitesse constante pose un problème. Une vitesse maximale de rotation 4 degrés d'arc/sec (360 degrés en 90 minutes) ne devrait pas mettre à mal les compétences techniques des ingénieurs qui ont su concrétiser la station spatiale internationale. Un mécanisme ne devrait pas avoir de problème à "se caler" sur un signal de pointage laser, émis par la station réceptrice.
Il est théoriquement possible de faire orbiter un satellite de façon à ce qu'il ait toujours une visée sur le soleil, il s'agit de lui faire suivre une orbite qui soit à peu près perpendiculaire au plan équatorial. Je ne vois pas non plus pourquoi il serait nécessaire qu'un satellite éclaire continuellement le même point.
Vous persistez à considérer cette analyse financière comme une référence ? Des estimations dogmatiques. Des poids et des quantités estimées gratuitement. D'où ces chiffres sortent-ils? Sur quelles bases sont étayées ces affirmations ? Tiens, je me demande combien a déjà coûté la station spatiale internationale (ISS)? Si dès le début, on avait avancé ce chiffre, ce projet serait mort dans l'oeuf. Si (et c'est un bien grand "si") un tel projet de réflecteurs orbitaux voyait le jour, les coûts seraient progressifs, à la hauteur des gains obtenus.A moins de lancer sa fusee avec un lance-pierre geant a base d'un elastique en hevea (bio bien sur) et de bois issu de forets gerees ecologiquement (le tout en commerce equitable), l'operation de satellisation est tres, mais alors tres tres tres, loin d'etre non polluante. en tout cas, la seule satellisation polluera probablement 100 fois plus que ce que pollueront tous les lampadaires de la terre au cours de leur vie.
J'ai deja demonte l'argument financier, je ne reviendrais pas la dessus. Mais, franchement, eclairer une ville la nuit. De cette maniere. Pourquoi faire ??? Franchement je ne vois pas bien l'interet de proceder de la sorte quand des solutions bien plus simples, moins cheres et moins polluantes sont possibles...
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La on serait alors dans des ordres de grandeur de quelques tonnes. Mais le cout de satellisation est plus une histoire de couts fixes que de la masse reelle de l'ensemble. Avant meme d'imaginer un surcout lie a la masse, il y a le prix du ticket d'entree et c'est la que ca coince. Soit dit en passant, 300 kilos me semble vraiment un minimum.
Remettons les choses dans une plus juste perspective. Le réflecteur de 25m de Znamya pesait 4.8Kg. ! D'autres spécifications ici. Ce réflecteur n'était donc rien de plus qu'un bagage au milieu d'autres équipements d'une des missions envoyées vers ISS. Pour info, une navette spatiale américaine peut emporter plus de 25 000 Kg de charge utile.
Si un jour on est rendu au stade où d'immenses réflecteurs devraient être expédiés en orbite, je suis convaincu qu'une soigneuse et sérieuse étude des coûts sera effectuée. Mais ce n'est pas demain la veille…
La citation suivante a été extraite de ce lien :
Depuis plus de 30 ans, l’efficacité de l’éclairage urbain stagne. Pourtant, son amélioration en termes d’économie d’énergie et d’efficacité est essentielle, compte tenu de la quantité d’éclairage nécessaire à l’ensemble de la planète chaque jour. En effet, la consommation mondiale en éclairage dépasse les 2000 TWh d’énergie électrique par an, soit approximativement plus du dixième de la production globale d’électricité.
Deux millions de gigawatts/h ! au cours actuel, ça représente une belle somme. Et là on n'a considéré que l'aspect énergétique. Un luminaire, c'est autre chose qu'un simple bout de bois avec une lumière. C'est une base de béton d'environ 2 m de hauteur, appuyé sur une dalle de près de 3 m 2. Entre les deux luminaires on creuse une tranchée profonde de 2m pour pouvoir y enfouir les tubes dans lesquels seront placés les fils électriques. Sur la base, on installe le poteau, son bras et le luminaire. Pour minimiser les pertes, du fil électrique de gros calibre doit être utilisé. En gros, une installation de six luminaires, avec les boîtes de tirage son boîtier de commande électrique peut facilement chiffrer dans les $10 000. À tous les 2 ou 3 ans il faut dépêcher un gros camion bien polluant (car équipé d'une nacelle) pour remplacer la lampe. Alors, lorsque vous sortirez de chez-vous, observez l'espace séparant les luminaires et commencez les multiplications.
Ce que je voulais démontrer, c'est que le problème des luminaires, semble bien trivial mais pourtant il n'en est rien. Ils font tellement partie du paysage qu'on a cessé de les voir. Mais les enjeux sont de taille et valent la peine qu'on se penche sur eux.
Je vous laisse le soin d'expliquer cela aux équipes de secouristes et à ceux qui cherchent leurs disparus.
Ben oui, la forêt du centre-ville de Paris pourrait en pâtir !
Probablement que c'est cette dernière citation qui m'a induit en erreur.
Faites-vous allusion à cet énoncé : "Pour réduire au maximum les perturbations atmosphériques les miroirs devraient être le plus distants possible les uns des autres, ainsi la lumière arrive d'un peu partout et ne se concentre qu'aux abords immédiats du site de réception. Comme la précision serait assez faible il faudrait trouver une endroit retiré car les abords immédiats vont chauffer."? Si c'est le cas. je ne vois pas où est la contradiction, je discutais alors d'un moyen de réduire au minimum les perturbations en haute atmosphère (et non pas à ras le sol).Tu te contredis : dans une application thermique, il faut concentrer les rayons du soleil en un point, ce qui implique necessairement un echauffement des materiaux dans tout le cone de concentration, et en particulier dans les denriers kilometres. Ecarter les positions des satellites ne changera pas grand chose au niveau du sol, fais les calculs et tu verras (le theoreme de Thales est ton ami). A moins que tu n'aies trouve un moyen de violer les lois de la physique et de la geometrie, je ne vois pas comment faire.
De toute façon, immédiatement après je vous indiquais qu'une technique de concentration (impliquant plusieurs miroirs) de ce genre ne serait probablement pas utilisée puisqu'une technique infiniment plus sûre (et plus rentable) pouvait être utilisée. Bref, je crois qu'il serait bien difficile de justifier une telle technique de concentration. À moins de nouvelles données, il me semble inutile de continuer à creuser cette voie sans issue.
Qu'il s'agisse d'une centrale thermique solaire ou d'un champ de panneaux photovoltaïques, le principe reste le même. Il ne s'agirait pas tant de doubler la puissance que de permettre une opération en continu (24hres sur 24).
Peut-être pourrait-il y avoir un autre avantage relié à l'angle d'éclairement qui serait plus constant que celui du soleil qui varie selon deux angles (écoulement du jour et le changement de saison). Je me demande à quel point le dessin d'un réflecteur de four solaire serait plus efficace ainsi ? Mais je n'ai pas les connaissances nécessaires pour estimer cela.
Réflectivement
André
Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais)