J'habite en Bretagne, dans une Communauté de 16 communes qui vont de 800 à 12 000 h dans la ville centre. Des pôles urbains econdaires ont 6000, 5000, 4000 h puis ont trouve des bourgs plus petit et enfin une infinité de villages fermes isollées etc , un territoire très diffus. Les élus de la Communauté de communes envisagent sérieusement de mettre en place un système de transport collectif. Il est encore à l'étude, mais pourrait voir le jour sous des formes adaptées au territoire en se greffant sur une colonne vertébrale qui est le transport scolaire, organisé aujourd'hui par le Département.
Pour le Financer, trois axes, les gens payeraient le service, les entreprises de plus de 10 salariés seraient taxées, et la Communauté couvrirait les déficits éventuels.
La crainte que certains ont c'est de voir circuler les bus avec peu, très très peu de monde à bord.
Dans beaucoup de familles, il y a deux véhicules, d'aucuns estiment que le transport public serait "effectif" lorsque cette deuxième voiture serait mise au rancard. Mais combien de temps va-t-il falloir pour y parvenir ?
D'autres apportent des idées surprenantes et intéressantes me semble-t-il.
C'est ainsi que l'un propose de réhabiliter le stop.
Pourquoi, dit-il, faire passer des bus 20 fois par jour sur cette route alors qu'il y passe 5000 véhicules légers avec souvent 2 ou trois places à bord.
Instaurons un système solidaire transporteur/transporté.
Créons des aires dédiées aux "embarquements" par sécurité d'abord et pour "respecter" les libertés de choix des promeneurs ou des transporteurs eux-mêmes;
Faut-il des signes distinctifs pour préciser que le transporteur est en situtation de transport car il ne faudrait pas culpabiliser quelqu'un volontaire habituellement et qui serait moins disponible certaines fois.
Faut-il que le transporté paye un euro 1/2 euro pour chaque trajet ?
La Communauté ne pourrait-elle pas doubler cette participation financière en direction du transporteur?
Une véritable révolution culturelle où il faudrait casser quelques codes et tabous.
Mais à l'heure de la récession, du pouvoir d'achat en berne, de la solidarité avec ceux qui ont peu, couplé avec un transport à la demande pour personnes âgées et handicapées, n'y a-t-il pas un devoir d'innovations, fussent-elles des plus utopiques.
il y a 50 ans en Bretagne rurale, aucune voiture ne passait sans s'arrêter, même quand on ne levait pas le pouce.
Quelqu'un connaît-il des endroits où ce genre de questionnement a été traité?
Merci à tous ceux qui entreraient dans le débat.
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