Depuis quelques temps, plus précisément depuis la petite mésaventure suivante, je m'interroge sur la propriété foncière et son impact sur l'environnement écologique et social.
En effet cet hiver lors d'une promenade dans une contrée du département de l'Eure et Loir, je me suis égaré du chemin balisé. C'est vrai qu'en dehors de ce chemin, bon nombre de panneauvous rapelle votre devoir. Je me retrouve donc aux abords d'un chateau et d'un vieux moulins que je comtemplais avec curiosité. C'est à ce moment qu'un individu m'interpelle et me demande ce que je fais ici dans sa propriété privé. Un peu surpris je lui explique que je savais pas que ce secteur était privé. Celui-ci me rétorqua avec altitude que de toute manière 90% des terres sont privés en France.Code HTML:Interdit chasse gardée
Cette mise devant le fait accompli a fait tilt dans ma tête. Il ne reste donc que 10% de terres de bien public via l'Etat ou les Communes. En plus ces surfaces sont inégalement réparties géographiquement. Quant aux 90% de surfaces privées, elles sont bien entendu réparties selon la règle libérale des 80/20 (20% des gens en possèdent 80%). De tempéramment plutôt libertaire et nature, je me suis dit qu'il faudrait inverser cette tendance et convertir un grand nombre de propriétés foncières en bien commun universel, patrimoine de toute les espèces vivantes. On pourrait, via une structure associative représentative et démocratique, rassembler les dons de terres et les entretenir. Je ne sais si c'est possible et comment faire, c'est une idéee à creuser. Peut-être d'ailleurs que je viens d'inventer l'eau chaude.
Outre cette inégalité résultante paradoxalement de ce droit, on peut ajouter que la propriété foncière, à l'instar de ses détenteurs (la majorité d'entre eux du moins), ne favorise pas la préservation de l'environnement, biodiversité et ressources naturelles.
Je parlais plus haut de paradoxe car dans les fondements des Droits de l'Homme en 1789, la propriété foncière est érigée en un droit inviolable et sacré. Si à l'époque ce droit devient une sécurité pour le peuple, ses fondateurs se sont en réalité tirés invonlontairement une balle dans le pied. Car ce droit protège le bien (et pas toujours) mais ne garantit en aucun cas l'accessibilité à ce bien. La terre devenant marchandise à part entière, on est loin de l'égalité recherchée.
-----