salut
Pour protèger l'environnement, commençons par regarder ce qu'on mange: système de production, provenance, % OGM, etc...
Un petit saut sur le site ne vous fera pas de mal: www.objectifbio2007.com
a+
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salut
Pour protèger l'environnement, commençons par regarder ce qu'on mange: système de production, provenance, % OGM, etc...
Un petit saut sur le site ne vous fera pas de mal: www.objectifbio2007.com
a+
Salut Mikos.
Je trouve que vos idées sont très bonnes! Enfin une asso qui propose des solutions et qui ne se contente pas d'observer les dégats!
ya du boulot pour arriver à du 100% bio en France. Je pense que les bénéfices à en tirer pour la santé et l'environnement sont tellement importants que l'opinion publique va bientôt comprendre.
Une enqête récente révèle d'ailleurs que 81% des français voudraient consommer bio. Beaucoup sont limités par le prix élevé du bio...Mais il faut bien comprendre que comparer les prix entre bio et non bio dans un magasin ça ne sert à rien. En effet, les couts de dépollution des sols et de l'eau ne sont pas compris dans le prix des produits classiques, ils sont répartis sur la société à travers les impots. La bio, quant à elle ne coute rien en terme de dépollution......
Objectif bio 2007 est un mouvement en plein essor et j'espère qu'on sera nombreux à le soutenir!!!
a+
Complètement faux, on peut polluer un sol aux nitrates en faisant du bio. Ou bien alors certains sols dans le Sud sont complètement pollués au cuivre. Il est vrai que de plus en plus d'efforts sont faits dans le bon sens.La bio, quant à elle ne coute rien en terme de dépollution......
De plus, les coûts énergétiques peuvent être très important (cas des désherbage thermique par exemple) voire plus qu'en conventionnel
Le bio n'est défini que par un cahier des charges qui est certes restrictif sur pas mal de points (notamment sur tout ce qui est phytosanitaire). Néanmoins ce n'est qu'un cahier des charges et la non-pollution/meilleur respect environnemental tient plus de l'état d'esprit de l'agriculteur que du fait d'être en bio ou non.
Bonjour,
moi, je penses que le label BIO est trop restrictif et qu'il devrait enviseager d'ouvrir la porte aux OGM nottament en se qui concerne leur interet potentiel pour reduir l'utilisation de produits chimiques de synthese ou la meilleur assimilation des nutriments
Noun
Ce qui est exposé sur le site regroupe d'ailleurs plus le "bon" état d'esprit du bio et se rapproche plus de techniques issues de l'agroécologie (qui n'est pas la même chose puisqu'elle s'autorise le recours aux phytos).
Il est tout de même dommage qu'on ne puisse jamais sortir du manichéisme phytos/bio. Enfin bon, pour fréquenter un peu les deux côtés, je commence à avoir l'habitude.
Sinon un point de détail sur le site (qui est bien fait et clair au passage), les deux photos qui défilent (entre les deux images fixes) donnent un peu le tournis à la longue.
Envoyé par chrisgirComplètement faux, on peut polluer un sol aux nitrates en faisant du bio.
Bof, sachant que l'agriculture bio n'utilise pas d'engrais de synthèse mais que l'azote incorporé est sous forme organique (donc peu lessivable) le risque de pollution de l'eau des nappes et de ruissellement est nettement plus faible...
A+
J
Ben oui mais justement comme l'azote est sous forme organique, il est plus difficilement mobilisable pour les plantes et les agriculteurs ont tendance à en mettre plus.
Je n'ai pas dit que le bio polluait autant, simplement qu'il n'y a rien qui empêche un AB de polluer autant qu'un conventionnel s'il le veut et ce dans le respect du cahier des charges.
Envoyé par chrisgirBen oui mais justement comme l'azote est sous forme organique, il est plus difficilement mobilisable pour les plantes et les agriculteurs ont tendance à en mettre plus.
Interressant, mais as tu un lien pour argumenter ça ?
A+
John
l'azote est sous forme organique oui , sous forme de fumier qu'on épand sur le terres. Le but de cet azote est d'enrichir le sol durablement car cet azote s'incorpore bien dans le sol.
En revanche, les engrais chimiques ne s'incorporent pas au sol: dons ils sont absorbés par la plante et ce qui reste (souvent plus de la moitié) part avec les premières pluies et va enrichir les rivières et les plages en algues vertes!
Mettre des engrais de synthèse, c'est faire de l'agriculture hors sol.
Mettre du fumier bio en petite quantité, c'est enrichir le sol à long terme sans polluer l'eau.
L'agrobiologie se distingue de l'agriculture conventionnelle tout simplement parce qu'elle voit plus loin qu'e le bout de son nez. Les agriculteurs bio sont conscients qu'ils n'ont qu'un droit d'usage et pas un droit d'user!!!
Concernant les pesticides, il ya effectivement des pratiques tolérées par le cahier des charges des bio , et le cuivre est un bon exemple puisqu'on l'applique dans les vignes et il pollue les sols. Il faut sur ce point continuer la recherche agronomique et trouver d'autres alternatives et renforcer la règlementation.
Tout ce que je sais c'est que 70% des nappes souterraines françaises sont contaminées par les pesticides et qu'il est grand temps de changer nos méthodes. La question c'est de savoir ce qu'on veut laisse aux générations futures...
Pour un petit comparatif bio/conventionnel: http://www.objectifbio2007.com/act_envdr.php3
Issu de mes cours d'agronomie (en bio et en conventionnel) et de mes discussions avec des agriculteurs. Mais je dois pouvoir trouver des réfs précises sur Internet (pas avant 2-3 jours, je croule sous le taff)
L'agrobiologie se distingue de l'agriculture conventionnelle tout simplement parce qu'elle voit plus loin qu'e le bout de son nez. Les agriculteurs bio sont conscients qu'ils n'ont qu'un droit d'usage et pas un droit d'user!!!
Ben oui mais ça ça dépend de l'état d'esprit de ton agriculteur. Faut quand même arrêter de voir les "chimiques" comme des empoisonneurs et les bio comme des post-baba cool soucieux de la terre et de l'environnement.
L'agriculture raisonnée (la vraie, celle qui est dans les textes et qui commence à se développer) ou l'agriculture intégrée (menée de manière intelligente) sont également très respectueuse de l'environnement. Il est vrai que beaucoup de conventionnels faisaient n'importe quoi jusqu'à récemment, heureusement ça commence à changer.
Qu'on soit bien d'accord, mon propos n'est pas de critiquer le bio en tant que tel. Je critique simplement l'idée que parce que c'est bio c'est respectueux de l'environnement. Non, ça dépend de l'agriculteur. J'ai visité une exploitation de maraîchage (sur une 30aine d'ha) qui était en bio, et ben c'était sûrement pas tellement plus respectueux de l'environnement (coût énergétique du désherbement, engrais, coût énergétique de l'exportation) que les conventionnels d'à côté.
effectivement le bio peut être amélioré. Les solutions qu'on propose:
- pour l'énergie nécessaire au désherbage mécanique: produire de l'huile végétale brute
- pour les engrais: fumier bio et compost
- pour l'exportation: stop! on doit cesser les transports inutiles, il faut produire et consommer en local. C'est comme ça qu'on résoudra le problème de la fin dans le monde. Chaque région du globe qui est habitée est habitée parce qu'il y a des ressources alimentaires pour l'homme, chaque région du globe doit reconstruire son modèle alimentaire. Je parle ici pour les produits de base de l'alimentation. Après, il y a forcément des échanges entre régions, mais ceux ci doivent être limités.
Salut,
Merci pour le lien. Cependant, je relève plusieurs points qui sont des idées reçues et/ou des aberrations.Envoyé par MikosPour un petit comparatif bio/conventionnel: http://www.objectifbio2007.com/act_envdr.php3
- "perte de la biodiversité dans le sol due aux pesticides" :
Ok pour une diminution des pesticides qui nous fera le plus grand bien. Notons quand même que le labour profond (pratiqué aussi par les bios) est certainement plus dommageable ! C’est d’abord un sol travaillé superficiellement qui préservera la faune et la flore du sol et ces dernières participeront activement à la dégradation des pesticides épandus. Cependant la limite du travail superficiel, c’est qu’il préserve le stock de graines d’adventices favorisant ainsi l’enherbement des parcelles.
"On ne cultive aujourd’hui qu’environ 7 000 variétés végétales sur près de 250 000, soit moins de 3 % (15). Elles appartiennent aux 3 000 espèces de plantes comestibles qui ont été utilisées dans l’histoire de l’humanité. Seules 150 d’entre elles sont inscrites au registre du commerce international, dont 30 seulement pourvoient à plus de 90% des ressources alimentaires mondiales. :
Pourtant, 20 000 variétés sont inscrites sur le catalogue officiel des variétés européen, qui peuvent être commercialisées dans les pays de l’Union !...
- "L'érosion génétique des espèces cultivées, "Seule l’utilisation de semences sélectionnées par les paysans eux-mêmes, permettent de cultiver naturellement, grâce à la biodiversité, des dizaines de milliers de variétés locales, adaptées aux dizaines de milliers de terroirs cultivés", « vente libre de semences », etc. :
Il s'agit ici du discours typique d'une partie (et heureusement d'une partie seulement ) de la profession bio qui prône le retour en arrière, refuse le progrès génétique et en plus fait l'amalgame entre la biodiversité naturelle et la diversité agricole acquise par l'homme et modelée par des siècles de sélection ! La conservation des ressources génétiques, la sélection de variétés et de la production de semences est un véritable métier, nécessitant un savoir-faire très pointu. C'est à partir du 19ème siècle que certains agriculteurs ont commencé à se spécialiser dans ces activités, permettant ainsi aux autres de se libérer de ces difficultés pour produire mieux. Une réglementation pour protéger ces utilisateurs s’est progressivement mise en place, notamment avec le développement de l’Europe et des échanges internationaux. On voudrait recommencer l'histoire ?
- "les semences « paysannes » sont diversifiées, instables et hétérogènes pour pouvoir s’adapter à la diversité des terroirs" : Comment concevoir une agriculture durable avec ce genre de discours ? On refuse donc la mise au point de variétés stables dans le temps, homogènes et sélectionnées pour être adaptées à différents terroirs !? On prétend conserver efficacement les ressources génétiques en faisant fi de la dérive génétique et en s'imaginant que la sélection naturelle donnera des résultats satisfaisants !?
Et l'énergie nécessaire (et la pollution émise) à la production de cette huile, lorsqu'on compte tout, est-elle négligeable (production de semences, culture et entretien nécessaire, fabrication d'huile, etc.) par rapport aux économies et aux gains ?Envoyé par MikosLes solutions qu'on propose:
- pour l'énergie nécessaire au désherbage mécanique: produire de l'huile végétale brute
Si on peut (si on a le temps), faire un ou plusieurs faux semis permet de diminuer la réserve de graines d'adventices dans le solCependant la limite du travail superficiel, c’est qu’il préserve le stock de graines d’adventices favorisant ainsi l’enherbement des parcelles.
la plupart des bios ont cessé de labourer depuis longtemps et travaillent les premiers centimètres du sol uniquement. Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Pour les biocarburants, allez voir le sit de l'institut de huiles végétales pures , il est très bien
a+
Oui c'est vrai quand les conditions climatiques le permettent, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas.Envoyé par chrisgirSi on peut (si on a le temps), faire un ou plusieurs faux semis permet de diminuer la réserve de graines d'adventices dans le sol
Ok je viens de le trouver : http://institut.hvp.free.fr/etudes/index-etudes.htm .Envoyé par MikosPour les biocarburants, allez voir le sit de l'institut de huiles végétales pures , il est très bien
Il faudra que je prenne le temps d'aller jetter un oeil pour voir si j'ai des réponses à ma question, ainsi que sur d'autres fils du forum qui en parlent.
Peut-être intéressant à voir à ce sujet : Agriculture de conservationEnvoyé par chrisgirSi on peut (si on a le temps), faire un ou plusieurs faux semis permet de diminuer la réserve de graines d'adventices dans le sol
Terre.net