Que vous soyez moustique ou oiseau, le sentiment "écologiste" et le traitement qui en découle seront totalement opposés.
Comparons le traitement du chikoungounia et de la grippe aviaire:
Pour le premier cas, utilisation massive d'insecticides non sélectifs et toxiques (regardez les combinaisons des militaires) pour la faune, en particulier aquatique, dans l'indifférence générale des associations de protection de l'environnement sans aucune application du principe de précaution.
Pour le second cas, refus des associations environementales de prendre en compte le rôle de vecteurs évidents de la grippe aviaire et donc en application du "fameux" principe de précaution, réduire les effectifs de ces oiseaux avant d'éviter une contamination possible chez le porc ou le sanglier puis chez l'homme et même au contraire nouvelle contrainte pour les chasseurs de gibier d'eau, ce qui a diminué de façon importante le nombre d'oiseaux prélevés par la chasse (en gros 50%). En fait un peu comme si on avait interdit la destruction des moustiques à la Réunion. Le résultat probable sera sans doute la contamination prochaine de l'Europe par le virus H5N1, malheureusement prévisible depuis plus de 2 ans.
Il est vrai que l'on imagine difficilement donné un rôle noble à un moustique ou à une araignée dans nos médias et dans nos associations de "protection" de l'environnement.
Pour finir, le H5N1 vient d'être détecté au Nigéria, ce qui rend très probable la contamination de l'élevage touché par des oiseaux migrateurs venant d'Asie et qui ridiculise une fois de plus nos associations environementales.
-----