Futura nous présente un article intitulé : « Nous ne pouvons pas attendre de 8 milliards d’humains qu’ils disent ne pas vouloir d’une vie agréable pour sauver la Planète », par C. Schradin directeur de recherche au CNRS.
L'emploi systématique du nous n'aide pas trop à la compréhension du texte. Nous c'est qui : c'est l'humain dans sa globalité, c'est l'occidental, c'est les pays développés ?
En tant que français j'aurais tendance à me situer parmi les pays développés de modèle occidental. Or M. Schradin nous(?) dédouane, d'être égoïste, mais seulement attentiste à ce qui nous(?) est favorable. Il poursuit " l'évolution nous conduit à agir de manière égoïste, d'une façon qui nous est bénéfique à court terme, c'est-à-dire pour obtenir plus de ressources dans les meilleurs délais." Ce qui me parait inexact. En effet la France fait partie des pays les moins pollueurs de la planète, puisque ses rejets sont de l'ordre de 1%, et que 3 pays à eux seuls représentent 50% des rejets (Chine, Usa, Inde). Si ces pays-là, ne réduisent pas drastiquement la pollution due uniquement à l'usage intensif du charbon, depuis la reprise de l'économie mondiale, il est clair que dans l'esprit d'une autre partie de la planète, l'on puisse se posser la question de continuer à faire des efforts vers la suppression des émissions de CO², alors qu'une autre partie ne pense qu'à elle.
"Et, de notre point de vue cognitif, nous prenons généralement des décisions à court ou moyen terme." Ici je suis tout à fait d'accord. Notre société est encouragée ou instrumentalisée par les "écologiste" à nous précipiter vers des solutions qui nous amènent actuellement dans une impasse notamment pour ce qui est de l'éolien et du photovoltaïque.
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