Bonjour,
Ce qui va suivre est plutôt d'ordre métaphysique et par conséquent malvenu sur Futura-sciences. Je laisse à l'appréciation des modérateurs le choix de le garder ou de le supprimer. J'aurais simplement eu besoin d'un regard critique pour relever les incohérences ou les contradictions de cet exposé. Merci.
La conscience peut-être vue comme l’expression des interactions entre l’organisme humain et son environnement et n’a aucune existence propre sans ces deux éléments. Elle ne prend corps que dans son rapport au monde, ce qui signifie qu’elle est d’abord conscience de quelque chose sans le support duquel elle ne serait rien. La synthèse exceptionnelle qui s’est opérée entre un organe, le cerveau, et son environnement est donc à l'origine de la conscience.
Sa fonction est d'être le dénominateur commun de l’ensemble des phénomènes existants. Chaque phénomène étant en effet traduit par son intermédiaire, on peut véritablement dire qu’elle leur donne forme, qu’elle les arrache à un néant conceptuel. Car admettons un univers sans conscience : qui pourrait l’observer ? Qui pourrait en parler ? Seule une intelligence évoluée est à même de lui donner une signification, de porter un regard qui lui attribue en réaction une existence. La conscience agirait en quelque sorte comme un médiateur entre l’être et le néant, mais aussi comme un miroir pour l’énergie-matière. C’est bien grâce à sa capacité d’auto-analyse, à son cogito, que les forces qui la composent et qui font le monde se rendent compte de leur propre présence.
Dès lors, mon hypothèse qui se place sur un plan purement métaphysique se formule ainsi : les quatre interactions fondamentales de la physique n’auraient-elles pas créées, à travers l’homme, une cinquième interaction ? Symbiose des quatre premières forces, la conscience représenterait, au vu du développement précédent, une interaction à part entière qui ne serait pas basée sur les mêmes mécanismes mais qui les transcenderaient.
Et, si je ne craignais de m’attirer les foudres des rationalistes, j’affirmerais in fine qu’elle incarne à sa manière l’unification tant recherchée.
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