Bonjour,
Pour cette discussion, je propose une expérience de pensée en tant que remake de la "querelle des universaux". En ce sens je recentrerai le cadre du débat en limitant cette discussion en rapport aux trois règles que j'énoncerai ci dessous. Donc aborder un problème épistémologique selon la perspective Wittgensteinienne d'un "jeu de langage". Donc en réinterprétant le premier Wittgenstein (celui du Tractatus) en fonction des énoncés du second Wittgenstein (celui dans Recherches Philosophiques et De la certitude). Par souci de clarification, j'ai choisi de redéfininir certains termes, de sorte de rendre clair le fond de la discussion.
A) Pour commencer je commence par poser une définition de l'Univers puisées de Wikipedia:
Et je prendrai cette définition dans le sens d'une connaissance scientifique à vocation universelle. Donc en connotation, nous dirons que l'Univers est tout ce à propos de quoi les mondes de l'Esprit peuvent être scientifiquement d'accord. Nous dirons que c'est l'Univers objectif des sciences dures.Envoyé par Wikipedia
B) En suite je pose la définition de "Monde de l'esprit" ou "monde spirituel", c'est à dire également "vision du monde" en deux parties. Par l'assemblage de deux parties artificiellement distinguées du tractatus logico-philosophicus.
B1- D'abord "monde" en tronquant à partir des définitions du Tractatus Logico-Philosophicus de Wittgenstein, la distinguant ainsi de la définition d'Univers en tant que:
B2- Ce monde étant "spirituel", "vision", etc. En tant que ce que Wittgenstein appelle le "Mystique", donc l'indicible qui est présent, en fait partie bien qu'il ne soit pas connaissable car n'étant pas communiquable. Nous pouvons seulement le montrer comme le dit Wittgenstein.Envoyé par Wittgenstein
(Pour éclaircir par un exemple trivial du sens que donne ici Wittgenstein à "Mystique": si je dis "j'ai très mal au bras", je ne communique pas mon mal de bras à l'autre, mais je le montre, l'autre ne pouvant sonder mon ressenti, seulement se le représenter selon ses propres disposition sà ressantir quelquechoses)Envoyé par Wittgenstein
Ainsi, par monde "Monde de l'esprit" ou "monde spirituel", j'entend l'assemblage de B1 et B2, c'est à dire un monde dans lequel l'esprit fait exister des choses aussi par ses propres capacités de spéculer au delà de ce qui est explicitement et directement visible... Ce qui génère donc des affrontements entre les différendts "mondes spirituels".
C) J'ajouterai que lorsque deux "visions du monde" se rencontrent, qu'il n'y a pas d'accord sur cetrtians points, et que ces points sont considérés comme essentiels par ces deux parties, l'un traite l'autre d'hérétique ou de mystique, le rejetant donc dans la marge (marginalité, folie, irrationnel, sorcière...).
Chaque partie devenant en quelques sortes l'hérétique de l'autre, de sorte que le savoir de l'un ne peut donc prétendre à l'Universalité que par un rejet, en choisissant délibérément de ne pas prendre en compte certaines choses que lui communique de l'autre... Son Universalisme, non seulement se trouve limité par ses propres aptitudes mais également par par le propos de l'autre qui définit une nouvelle limite. La définition de l'un reste donc correlative à la définition de l'autre. Et pose problème quant à 5.61 et 5.62. Cela définit alors la question du
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Et la première question est donc: la connaissance de l'Univers physique (tel que défini en A par rapport à une visée scientifique universelle) peut-elle prétendre à une description adéquate et exhaustive des toute "Vision du Monde" (tel que défini philosophiquement en B, en faisant attention aux propositions 5.61, 5.62 et 6.522)?
Et cela en prenant en compte la question de l'éthique de la communication scientifique : Par quel moyen non-dogmatique, donc qui ne soit pas celui du jugement d'hérésie (tel que C), peut-on dépasser cet antagonisme? De sorte que la science, qui se voulait à la base une affaire d'esprits libres et non-dogmatiques, ne puisses plus être taxée de dogmatisme ou de nouvelle religion.
Cordialement.
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