Bonjour,voilà un texte de Leibniz et je dois répondre à quelques questions et j'aimerais savoir si mes reponses sont bonnes ,merci d'avance
Les sens,quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles,ne sont points suffisants pour nous les donner toutes,puisque les sens ne donnent jamais que des exemples,c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles.Or tous les exemples qui confirment une vérité générale,de quelque nombre qu'ils soient,ne suffisant pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité,car il ne suit point que ce qui est arrivé arrviera de même (...)D'où il parait que les vérités nécessaires,telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulierment dans l'arithmétique et dans la géométrie,doivent avoir des principes dont la preuve ne depende point des exemples,ni par conséquence des témoignages des sens,quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser. Leibniz
1)Dégagez l'idée principale du texte
Réponse:Selon Leibniz les sens ne seraient pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances.De plus,il le dit lui-même dès la première ligne:<<Les sens,quoique nécesssaires pour toutes nos connaissances actuelles,ne sont points suffisants pour nous les donner toutes>>l.1-2
Quelles sont les différentes étapes de son argumentation?
Ici j'ai un peu plus de mal.
2)Epliquez:
-<<Tous les exemples qui confirment une vérité générales,de quelque nombre qu'ils soient,ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité>>(lignes 3 et 4)
-Pourquoi Leibniz précise-t-il:<<quoique sans les sens ,on ne se serait jamais avisé d'y penser>>(ligne 7)
Réponses:A travers la phrase (<<Tous les exemples qui confirment une vérité générales,de quelque nombre qu'ils soient,ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité>>) Leibniz soutient qu'on ne peut former d'idées générales à partir de cas singulier ,d'exemples.En effet,par les sens,on ne saisit que du singulier et pas du général.Avec une accumulation d'exemples ,on n'aura guère que du probable.Connaître,c'est pouvoir prévoir des phénomènes parce qu'on en connaît la cause.Comment les sens pourraient-ils nous apporter cette idée de cause ?
Lorsque Leibniz précise::<<quoique sans les sens ,on ne se serait jamais avisé d'y penser>>,il montre une fois de plus que de son point de vur,les ens ne sont pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances.Nous constatons également qu'indirectement il fait comprendre que les sens ne jouent aucun rôle dans l'élaboration de nos connaisances.Enfin nous pouvons en déduire que les questions tel que (Les sens ne sont-ils suffisants pour nous fournir toutes nos connaisances) ne viennent à l'esprit que du simple fait que les sens sont présents et que si nous les posséderions pas nous n'y penserons pas.
-----