Il n'y a pas besoin de "isme" pour prendre conscience que nous ne pouvons connaître la position absolue d'un objet dans l'espace, de sorte que ce mot, «position absolue d'un objet», n'a aucun sens et qu'il convient de parler seulement de sa position relative par rapport à d'autres objets. De même «distance absolue de deux points», n'a aucun sens ; on doit parler seulement du rapport de deux grandeurs, du rapport de deux distances.
Si c'est cela qui vous pose problème ?
Une expérience simple sur la relativité du mouvement identifié depuis Galilée.
Vous êtes dans un train en mouvement linaire se déplacent à vitesse constante par rapport au quai. Vous lâchez une balle qui tombe relativement à vous de manière verticale.
Maintenant pour quelqu'un qui serait sur le quai la trajectoire de la balle est oblique.
Qu'elle serait dans l’absolu la trajectoire de la balle si elle pouvait laisser "dans l'espace" une race indélébile ?
Patrick
Oui, c'est possible mais ce n'est pas de la science, simplement un manque de rigueur et ça se rencontre très souvent, rien que sur ce forum.
Bah, c'est une perversion terminologique.
Les épistémologues eux l'utilisent dans son sens courant et conforme à l'étymologie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe
Dernière modification par Nicophil ; 28/06/2014 à 23h46.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Bonjour,
J'apporte mon grain de sel à la conversation.
Si on pousse plus loin l'idée de distance négative par rapport à un repère orienté, ça voudrait dire que pour le coureur courant dans ce sens, le travail fournit est négatif puisque proportionnel à la distance.
Donc, plus il court, moins il est fatigué
"Quand le calcul est en contradiction avec l'intuition, je refais le calcul"
Mouais...
Imaginons plutôt qu'ils poussent un bras de levier avec un couple C.
Là clairement les travaux sont opposés selon qu'ils tournent dans un sens ou dans l'autre.
Du coup, la somme des travaux reste inférieure à + 2 C pi rad (ou supérieure à - 2 C pi rad hé hé !) : pas malins nos gars !!
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Une distance a toujours une valeur positive. Lorsqu'on associe une valeur algébrique à la grandeur physique, on parle d'abscisse.
Le problème et son résultat diffèrent totalement selon qu'on se réfère à la première ou à la seconde. Le paradoxe évoqué n'en est pas un : il s'agit juste d'une confusion ou d'un manque de rigueur dans l'exposé du problème.
Hein ?
Une distance algébrique peut être négative... mais "une distance algébrique n'est pas une distance" ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Distan...lg.C3.A9brique
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Dans « distance algébrique », l'adjectif est indissociable du nom sous peine de perdre le sens de l'expression. Bref, de même que « l'eau de vie » n'est pas de l'eau, une « distance algébrique » n'est pas une distance.Hein ?
Une distance algébrique peut être négative... mais "une distance algébrique n'est pas une distance" ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Distan...lg.C3.A9brique
Quand on parle de « distance » (tout court) dans l'énoncé du problème, il ne devrait y avoir aucune confusion possible... d'où l'incompréhension de l'annonce d'un paradoxe supposé.
J'ai l'impression que toutes les données de ce problème ne sont là que pour tromperie.
Dans un sens ou dans l'autre, rien n'empêche les coureurs de parcourir leurs 10 000 mètres. Il n'est pas demandé le temps qu'ils mettront à les parcourir, ni où et comment ils se croiseront.
Ils parcourent 10 000 mètres, point à la ligne, le reste c'est du pipeau
Comme déjà dit plusieurs fois par moi-même et d'autres: la distance est positive.ben ça part pas mal, matosheega semble voir ou se trouve la problématique, myoper semble s'y refuser par principe...
la problématique est dans le choix de la description d'un évènement, celle qui feras sens dans la représentation que l'on peux se faire du monde..
comment comprendre que l'on puisse décrire un evènement de plusieurs façon, d'arriver à plusieurs réponse possible toute juste dans leur "mesure" ou "calcul" respectif et se trouver en même temps dans l'incapaicité totale de comprendre ce qu'il se passe...
car pour les deux coureurs, l'une par simple additivité "positive" donne un résultat très correct, tendis que l'autre, l'on se retrouve avec des coureurs qui par simple addivité là-aussi, ne permet pas d'affirmer le mouvement des deux coureurs, car dès que chacun fait un pas, le simple fait de le mesurer dans un sens particulier, vas annuler l'apparence "métrique" du mouvement... le compteur de pas entre 0;+1 et -1.. (mètre) pourtant l'analyse est juste, mais floue au pied l'intuition commune...
Le problème parle d'addition de distances. D'après mes connaissances mathématiques, l'addition de quantités positives dans R donne une quantité positive. Donc pas de paradoxe de ce côté là.
Oui. C'est le cas par exemple pour définir la position le long d'un axe (pas la distance). Dans ce cas, le résultat dépend généralement du repère choisi (où est placé le zéro sur l'axe).
Si j'ai un verre d'eau sur ma table, je peux très bien dire que son niveau d'eau se situe à 5 cm du fond du verre, ou à 1,05 m du sol, ou à 326,05 m du niveau de la mer, où à -8521,95 m = -8848 m + 326,05 m du sommet de l'Everest.
Note, il est également courant en physique d'utiliser les nombres complexes.
Il existe un cadre clairement défini pour éviter vos effets "délétères": choisir un référentiel donné.donc, l'usage des nombres négatif est-il valide en physique, ne tronque-t-il pas la représentation du monde, et i l'on doit les utiliser, existe-t-il un cadre, un parradigme, un sommes de règle, de situation pour lequel (un posologie) les nombres négatifs n'ont pas d'effet délèterre "en certitude"...
Qu'est-ce qu'une vitesse négative alors ?
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Pour sûr, l'enoncé de la question même est paradoxal, et le paradoxe est dans Esope:
'la langue est la meilleure et la pire des choses'.
A partir de l'énoncé du "problème" (volontairement un peu ampoulé et ambigu) , chacun a essayé d'en élucider les éléments implicites pour résoudre le dit 'problème'.
Dans tout discours - tel qu'il est traité par l'auditeur intelligent - il y a des éléments implicites que cet auditeur doit appeler pour 'comprendre' ce discours.
C'est alors l'auberge espagnole, chacun y met son inconcient, ses idées, ses connaissances, ses préjugés, ses affects, etc...
La preuve? quand la Nasa et un sous-traitant ont échangé les spécifications de l'orbite d'une certaine sonde spatiale qui devait être satelliosée autour de Mars, ils ont échangé les différents paramètres numériques (avec plein de décimales...)
Seulement l'unité de mesure n'était pas précisée, comme d'habitude à la Nasa.
On sait la suite: BOUM, le satellite s'est écrasé sur Mars: le sous-traitant avait mal deviné l'unité implicite le mile ou le kilomètre....
Il n'y a aucun problème quand au déroulement des inférences logiques.
Thomas, est-ce la solution de ton piège?
cordialement
hp
Dernière modification par Bounoume ; 29/06/2014 à 22h40.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
C'est la même chose que dans le cas de la position et de la distance (avec une confusion provenant du vocabulaire courant en plus). Je m'explique:
1. Il y a d'une part le vecteur vitesse (dénommé "vitesse" dans le langage courant) dont les composantes (dans un référentiel donné) peuvent être négatives. Si un seul axe suffit pour décrire la vitesse, l'unique composante peut être négative.
2. Il y a d'autre part la (norme de la) vitesse (dénommé également "vitesse" dans le langage courant) qui est un scalaire toujours positif. C'est ce qu'indique le compteur d'une voiture en km/h.
Ce n'est pas parce qu'un paradoxe est résolu aujourd'hui, qu'il cesse d'en être un relativement aux connaissances d'une époque donnée.
La philosophie grecque n'avait pas formalisé le discret et le continu donc les paradoxe de Zénon sont des paradoxes.
on se demande donc ce que vous pouvez bien faire sur ce forum, car en mtière de définition claire et précise, l'espistémologie a précisément l'art de passer au grill... vous venez avec vos certitudes, mais celle-ci n'étant ad vitam que des conventions prise par d'autres que vous et qui vous ont été inculqué plus ou moins de force, ou par raisonement plus ou ou moins vertueux... rien n'est plus sur que raconter benoitement des bétises que de venir en philosophie avec des certitudes, relisez le discours de la méthode de descartes, pour savoir par quoi commence cette "fameuse" admirable science dont celui-ci revait de voir advenir...Certes, certes, et poursuivons donc les "mondanités ; pour le "paradoxe", envisagerons nous l'aspect épistémique (qui nous permettrait de connaître le sens du mot, de l'intégrer cognitivement) ou préférerons nous l'approche épistémologique qui nous permettrait peut-être une approche pour le comprendre. Bref, philosophons-nous ou restons nous pratique ?
Le paradoxe a une définition claire et précise, notamment en logique formelle du premier ordre et se fout pas mal de vos délires et de vos logorrhées.
Sans animosité (mais avec effort).
votre définition est-elle hors de tout doute ? donc vous conclurez aisément avec beaucoup que celle-ci mérite amplement d'être à minima discuté après présentation...
para doxe (autres opinion en grec) n'indique rien sur la nature des paradoxes... de celui de l'oeuf de colomb l'on retient l'idée de la circularité de la réponse renvoyant a la prémisse antérieure...
de celui de la flèche de zénon, le paradoxe tient dans la dichotomie de la présentation du concept de vitesse.. impliquant donc li'dée de mouvment...
de celui de russel et du barbier, le fait que l'on définisse homme de deux façon, et qu'en jouant sur ses deux définitions l'on obtienne deux résultats contradictoire, ou circulaire...
bref il y en a d'autre, dans tout les cas, il est vain d'y répondre, car l'on se trouve en face de deux réponse à minima contradictoire, donc logiquement selon aristote, illogique, et ce bien que l'un et l'autre soit des solutions tout à fait rationnelle... et que l'on ne puisse exclure l'une du fait de l'existence de l'autre...
mais il y a beaucoup à dire sur le sujet, car les paradoxe semble plus etre une accumulation de cas très particulier, que né de méthode particulière...