Bonjour à tous,
La distinction radicale entre image et concept est centrale dans l'épistémologie de Bachelard. Mais comment définit-il ces deux termes ? Par "image", il ne s'agit pas de l'image au sens visuel, mais plutôt au sens d'analogie ("c'est une image"). Toutefois, j'aimerais en avoir une définition bachelardienne plus précise, et ne la trouve pas.
Merci de votre aide !
Bonne journée
l'image renvoie à une correspondance directe , naïve , première ( la raison n'intervient pas )
le concept est construit , abstrait , élaboré par la raison .
L'image mentale brute, non fabriquée, ne fait agir dans le cerveau que la mémoire. Aussi des animaux comme des chats ou autres, probablement ont des images qui circulent dans leurs cerveaux, aussi probable qu'ils "rêvent" sans combines. En tout cas à voir un chat dormir on se dit qu'il doit "rêver" mais sans combines, genre à des souris vues la veille ou autre, non à des éléphants roses ailésLa conceptualisation fait entrer en jeu la conscience/pensée et des règles de pensée (logique formelle. La pensée est un savant mélange de mémoire, d'imagination, de sentiments ou d'affects en tout genre. La raison/pensée pure si elle existait, searit quant à elle franchement à distinguer des sentiments, de l'imagination etc. Serait elle-même genre "froide comme le marbre", "glacée comme la justice", "glaciale comme un cérébral décérébré"
Dernière modification par aygline ; 27/05/2019 à 12h36.
Les chats rêvent. Cela est prouvé, scientifiquement, http://sommeil.univ-lyon1.fr/article...e_98/chats.php . Mais comment rêvent-ils et à quoi ? Ils doivent rêver par images brutes en effet ceux-là et donc sans combines eux, je pense. S’ils ont vu des souris la veille ou autre, peut-être ils voient en rêve ces souris-ci que la veille ou autre, ils ont vu ? Mais ont-ils l’idée d’associer du vert à ces souris en effet ils ont aussi vu des objets verts mais peuvent-ils rêver/« penser » en dormant à des souris vertes ? Bienvenue sera la machine à lire dans les « pensées » d’animaux ou d’êtres humains, je pense. Pour le meilleur ou pour le pire on doit le dire, en effet dans quel monde vivra-t-on avec ces machines ? Ne sera-ce pas un véritable enfer ? Mais pour savoir si les chats et autres rêvent ou « pensent » en dormant, s’ils « pensent » ou rêvent comme ceci plutôt que comme cela, à ceci plutôt qu’à cela, ça serait pas trop mal je pense, ce genre de machine. Sans cela en effet comment savoir, ce qu'il se passe exactement dans la tête d'un chat, quan dil dort
L'image est peut-être individuelle plus ou moins en bijection avec le concept en fonction du vécu de chacun. Le vécu fabriquerait et intègrerait alors des biais cognitifs positionnant l'image dans l'esprit. La rupture consisterait alors à avoir conscience de sa limite individuelle, la faire évoluer vers la limite collective (ensemble des biais cognitifs épurés par la méthode scientifique) et avoir encore conscience du fait que le concept n'est pas atteint.
Dans un rêve, il n'y a pas d'incohérence, dans le souvenir d'un rêve il y a parfois la possibilité de voir des biais cognitifs, les siens propres et ceux de l'ensemble produit par les autres mais pas l'ensemble "réel".
Dans le rêve il n’y a que des images sensibles qui remontent à la surface mais mécaniquement, sans que la volonté de celui qui rêve, chat ou autre, soit mise à contribution dan sleprocessus. Genre des objets tombent au fond de l’eau dans un récipient d’eau, piscine ou autre, et parfois en raison de leur forme particulière et du principe d’Arcimède, ils remontent mécaniquement à la surface quand la densité de l’eau vient à s’accroître genre si je rajoute du sel à l’eau etc. Même chose la madeleine de Proust fait remonter dare-dare à la conscience de Proust des souvenirs anciens enfouis dans sa mémoire. Donc sous l’effet de choses et d’autres, soit en raison d’un état psychique particulier (dormition d’un animal ou d’un individu non dénué de raison) soit sous l’effet d’un événement particulier, les souvenirs sensibles, images ou autres, remontent à la cosncience mais mécaniquement, san s participation volontaire d’aucune sorte de la part des patients. En revanche la vraie pensée n’est pas simplement remontées mécaniques de souvenirs sensibles enfouis dans les tréfonds de la conscience en effet il faut lier volontairement des images, des sentiments etc mais encore des jugements, des abstractions, avec de la logique formelle pour produire de la pensée digne de ce nom.
