La fin de la société
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La fin de la société



  1. #1
    invite6b1a864b

    La fin de la société


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    voilà... en observant les discussions, les dialogues, la simple culture moyenne, le "bon sens" des interlocuteur, je suis de plus en plus convaincu que la société régresse, qu'elle s'appauvri... l'individualisme triomphe.. hors l'individualisme, c'est l'opposé de la "société"..
    Aujourd'hui, le sexe va jusqu'à poluer la logique.. ça ne veut sans doute rien dire pour vous. pourtant, quand les hormones viennent interferés sur la rationnalité, sur la simple observation des choses (nous ne sommes qu'une bande de singe seul sur un rochet. Reflechissez y pour l'amour de l'humanité), c'est vraiment le signe que la société se nécrose.. "Pas possible, tu n'es qu'un alarmiste de plus !".. ben voyons.. allez raconté ça au égyptien, au maya, au grec, au romain.. J'imagine bien le romain dans ces thermes, plein de fierté, se disant "l'empire romain est tellement fort.. l'humanité à tant progressé..tant culturellement que socialement.. alors qu'avant nous étions tous des barbares... "..
    Alors voilà je cherche à comprendre : qu'est ce qui pousse les gens à agir émotionnelement plutot que rationnellement ? Il y a t'il un cycle ? Il y a t'il un dieu facétieux qui organise l'avénement puis la chute des empires ? Il y a t'il un facteur psychosociale derrière cela ? (en même temps, j'ai déjà donné la réponse à cette question.. enfin.. )

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  2. #2
    invite63b2022f

    Re : La fin de la société

    Citation Envoyé par One Eye Jack Voir le message
    voilà... en observant les discussions, les dialogues, la simple culture moyenne, le "bon sens" des interlocuteur, je suis de plus en plus convaincu que la société régresse, qu'elle s'appauvri... l'individualisme triomphe.. hors l'individualisme, c'est l'opposé de la "société"..
    Aujourd'hui, le sexe va jusqu'à poluer la logique.. ça ne veut sans doute rien dire pour vous. pourtant, quand les hormones viennent interferés sur la rationnalité, sur la simple observation des choses (nous ne sommes qu'une bande de singe seul sur un rochet. Reflechissez y pour l'amour de l'humanité), c'est vraiment le signe que la société se nécrose.. "Pas possible, tu n'es qu'un alarmiste de plus !".. ben voyons.. allez raconté ça au égyptien, au maya, au grec, au romain.. J'imagine bien le romain dans ces thermes, plein de fierté, se disant "l'empire romain est tellement fort.. l'humanité à tant progressé..tant culturellement que socialement.. alors qu'avant nous étions tous des barbares... "..
    Alors voilà je cherche à comprendre : qu'est ce qui pousse les gens à agir émotionnelement plutot que rationnellement ? Il y a t'il un cycle ? Il y a t'il un dieu facétieux qui organise l'avénement puis la chute des empires ? Il y a t'il un facteur psychosociale derrière cela ? (en même temps, j'ai déjà donné la réponse à cette question.. enfin.. )
    Salut

    Sans émotion, la raison existe t-elle ?
    D'après les dernières études sur les émotions, on a montré que sans signaux émotionnels, on perd dans toute action la raison, "notre guide".

  3. #3
    invite6b1a864b

    Re : La fin de la société

    Citation Envoyé par caribou.volant Voir le message
    Salut

    Sans émotion, la raison existe t-elle ?
    D'après les dernières études sur les émotions, on a montré que sans signaux émotionnels, on perd dans toute action la raison, "notre guide".
    Je vais vous dire ce que je pense sincèrement.
    On appel "émotion" le ressenti interne d'une pulsion.
    C'est un peu comme si votre systéme nerveux avait une tendance spontané qui s'oppose à votre perception symbolique du monde (la raison). Le singe, le cerveau réptilien existe, il est simplement plus ou moins inhibé par la raison. Le sentiment, c'est l'expression physique de cette inhibition. La manifestation de cette opposition est l'émotion. Le creux dans le ventre de l'affamé est une émotion.
    L'émoi que l'on ressent en présence d'une personne de sexe opposé avec qui on sait qu'il va se passer quelque chose, n'est ni plus ni moins qu'un réflexe pavlovien, la préparation musculaire, énergétique à l'acte (musculaire entre autres détails bien connus).
    La société moderne à tort d'en faire tout une histoire : cela conduit à une forme de schizophrénie moderne : l'égo, la défense du ressenti comme s'il s'agissait de l'acte, du réél..
    Bref, se faire peur, se faire "envie", ce ne sont que des pertes de temps, et vu de l'extérieur, des actes totalement irrationnels..

  4. #4
    invite765732342432
    Invité

    Re : La fin de la société

    Citation Envoyé par One Eye Jack Voir le message
    je suis de plus en plus convaincu que la société régresse, qu'elle s'appauvri...
    Que connais-tu (que connaissons-nous) de l'état de la société des siècles passés ? Pas grand chose en comparaison de ce que l'on connait de notre propre société.
    Dur à partir de là de tirer une conclusion reposant sur autre chose que des sentiments.

    l'individualisme triomphe.. hors l'individualisme, c'est l'opposé de la "société"..
    La société, c'est aussi ce qui cause les guerres: différentes sociétés qui s'affrontent parce qu'elles ne reposent pas sur les mêmes valeurs, ou ont des objectifs différents.
    Société ne veut pas forcément dire qualité ni bien être.

    De plus, tu pars d'un constat: l'individualisme triomphe. Est-ce vrai ? et surtout est-ce vrai ? A Paris ? En France ? En Europe ? Dans le monde ?

    Aujourd'hui, le sexe va jusqu'à poluer la logique.. ça ne veut sans doute rien dire pour vous. pourtant, quand les hormones viennent interferés sur la rationnalité, sur la simple observation des choses
    Mouais... Je doute qu'une comparaison avec le passé nous indique que nous soyons plus guidés par nos sentiments qu'avant... Et même si c'est le cas, une société guidée par la rationalité ne serait pas forcément une société où j'aimerais vivre !

    Alors voilà je cherche à comprendre : qu'est ce qui pousse les gens à agir émotionnelement plutot que rationnellement ?
    La même chose qui nous pousse à manger un bonbon ou de la raie au beurre noir alors que ce n'est pas bon pour la santé...
    Une vie essentiellement rationnelle doit être assez déprimante pour un humain "normal".

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    aNyFuTuRe-

    Re : La fin de la société

    En fait je crois que votre question n'est pas assez précise : elle présuppose des actes inscrits dans une culture bien déterminée, celle dite occidentale et voir encore plus spécifiquement de petits groupes d'individus car la généralisation est scientifiquement presque impossible à la "société".

    D'ailleurs, c'est une question purement relative à votre conception de la société et des valeurs qu'elle véhicule car se demander ce que "nous" devenons est relatif a une conception plus ancienne des choses... Donc est-ce vraiment légitime ?

    Si oui, il faudrait d'abord pouvoir prouver, philosophiquement parlant, vers quoi tend l'existence humaine (le bonheur ?!) et a quelles conditions surtout, comment "signer" un contrat (a la Rousseau) entre tous pour accéder a cette fin a définir...

    Bref, fondamentalement, il n'y a malheuresement pas de réponse ou tout du moins immédiate a "pourquoi la société évolue comme cela plutot que comme ceci..." et ceci principalement parce que comme il est dit plus haut, l'homme ne semble pas être un animal rationnel.

    Cordialement,
    « la sensation varie comme le logarithme de l'excitation ». loi de Weber-Fechner

  7. #6
    invite309928d4

    Re : La fin de la société

    Citation Envoyé par One Eye Jack Voir le message
    (...)
    Bref, se faire peur, se faire "envie", ce ne sont que des pertes de temps, et vu de l'extérieur, des actes totalement irrationnels..
    Qu'est-ce qui va produire en toi l'idée que tu ne perds pas ton temps ?
    Tu as une conception évitant le rapport à l'émotionnel pour décider de ce qu'est perdre ou ne pas perdre son temps ?

  8. #7
    invite6b1a864b

    Citation Envoyé par bardamu Voir le message
    Qu'est-ce qui va produire en toi l'idée que tu ne perds pas ton temps ?
    Tu as une conception évitant le rapport à l'émotionnel pour décider de ce qu'est perdre ou ne pas perdre son temps ?
    euh.. Les résultats. La réalité. Le changement du monde. Le progrés. L'accomplissement.
    D'une certaine façon le marketing vous a lavé le cerveau.

    Citation Envoyé par bardamu Voir le message
    Qu'est-ce qui va produire en toi l'idée que tu ne perds pas ton temps ?
    Tu as une conception évitant le rapport à l'émotionnel pour décider de ce qu'est perdre ou ne pas perdre son temps ?
    et surtout : le bonheur des autres !

  9. #8
    invite6b1a864b

    Re : La fin de la société

    Citation Envoyé par aNyFuTuRe- Voir le message
    En fait je crois que votre question n'est pas assez précise : elle présuppose des actes inscrits dans une culture bien déterminée, celle dite occidentale et voir encore plus spécifiquement de petits groupes d'individus car la généralisation est scientifiquement presque impossible à la "société".

    D'ailleurs, c'est une question purement relative à votre conception de la société et des valeurs qu'elle véhicule car se demander ce que "nous" devenons est relatif a une conception plus ancienne des choses... Donc est-ce vraiment légitime ?

    Si oui, il faudrait d'abord pouvoir prouver, philosophiquement parlant, vers quoi tend l'existence humaine (le bonheur ?!) et a quelles conditions surtout, comment "signer" un contrat (a la Rousseau) entre tous pour accéder a cette fin a définir...

    Bref, fondamentalement, il n'y a malheuresement pas de réponse ou tout du moins immédiate a "pourquoi la société évolue comme cela plutot que comme ceci..." et ceci principalement parce que comme il est dit plus haut, l'homme ne semble pas être un animal rationnel.

    Cordialement,
    Je comprend vos points de vue, non d'une certaine façon, l'inégalité sexuelle (qui est le fondement des doutes métaphysique, à cause de l'illusion de l'être exceptionnel) ne date pas d'hier..
    simplement il y a eu des moments ou la pureté des choses, des volontés et des actes étaient plus grande.. ou la "sagesse", au sens d'une conscience de la profondeur des choses étaient plus grande..
    Aujourd'hui, on vit tous dans l'idée véhiculée partout qu'il faut "profiter de la vie" alors même que la richesse des occidentaux ne tiens qu'à l'existence d'une pyramide mondiale posé sur le tiers monde.. l'afrique "colonisé" depuis 500 ans, à t'elle une industrie lourde à elle, capable de fonder une économie ? Pourquoi ?
    C'est pour oublier tout ça, que "la petit bourgeoisie boit du champagne"..
    Vivre aujourd'hui sans pensé à hier ni demain, c'est rigoureusement se comporter comme un animal dénué de raison. La spontanéité, c'est bien beau, c'est util quand on a des doutes sur la confiance mutuel (dans ce monde complétement amoral), mais c'est surtout l'absence total de réflexion..
    Notre richesse actuelles, nous la devons à la famine des autres..
    Et aujourd'hui que la base de la pyramide s'assèche, l'économie commence à stagner..
    On nous a rabattu les oreilles avec "l'absolue n'existe pas" et autre "vie maintenant sans pensé à hier" et autre "c'est la vie, ça ne s'améliorera jamais".. en quoi l'homme est il condamné à subir sa nature ? N'avons nous pas progresser ? L'échec du communisme nous a montré une limite, soit, mais ce n'est pas pour autant la fin de toute organisation basé sur la confiance.. l'échange de bout de papier avec des numéros dessus en échange de nourriture est entiérement fondé sur la confiance...

  10. #9
    invite309928d4

    Re : La fin de la société

    Citation Envoyé par One Eye Jack Voir le message
    euh.. Les résultats. La réalité. Le changement du monde. Le progrés. L'accomplissement.
    D'une certaine façon le marketing vous a lavé le cerveau.

    et surtout : le bonheur des autres !
    Tu disais : "Bref, se faire peur, se faire "envie", ce ne sont que des pertes de temps, et vu de l'extérieur, des actes totalement irrationnels.."
    Le changement du monde, le progrès, l'accomplissement et surtout le bonheur des autres... ce sont pour toi des idées totalement rationnelles ? Il n'y a pas là-dessous des sentiments, c'est-à-dire des choses qu'on ne juge pas comme particulièrement rationnelles ?

  11. #10
    inviteddfd4258

    Re : La fin de la société

    Bonjour,
    Penser que la société régresse, parce que le sexe "ébranle" l'esprit ,c'est poser comme préalable que la société n'est pas : tout les individus et quelque chose en plus,mais simplement tout les individus pris séparément....Est-ce encore la société ? Ce que l'on sait de l'influence des hormones sexuelles sur le comportement, c'est qu'elle produisent chez l'homme de l'agressivité..Est-ce que l'agressivité influence le raisonnement ? Oui, assurément, sauf que l'agressivité peut se transformer en simple frustration, aisément acceptable dans ce cas précis.

    Remarquez que chez la femme, la même cause produit un effet différent : m'émotivité.Est-ce que l'émotion trouble la raison? même résultat...

    On sait de l'agressivité qu'elle est issue du cerveau des instincts ( reptilien) qui permettent la "survie",ce qui réfute l'idée que le sexe peut faire régresser la société (qui est sexuée) et qui justement augmente sa capacité à progresser (évolution naturelle) par la compétition sexuelle entre-autre.

    L'individu est avant tout un être de désir,bien avant d'être raisonnable, quel serait le principe fondamental de l'individu,s'il n'est pas de l'ordre du désir ? Même la morale de Kant n'aurait aucun sens si l'homme n'était pas mû par ses désirs.

  12. #11
    invite5d273677

    Re : La fin de la société

    Citation Envoyé par maro71 Voir le message
    Bonjour,
    Penser que la société régresse, parce que le sexe "ébranle" l'esprit ,c'est poser comme préalable que la société n'est pas : tout les individus et quelque chose en plus,mais simplement tout les individus pris séparément....Est-ce encore la société ? Ce que l'on sait de l'influence des hormones sexuelles sur le comportement, c'est qu'elle produisent chez l'homme de l'agressivité..Est-ce que l'agressivité influence le raisonnement ? Oui, assurément, sauf que l'agressivité peut se transformer en simple frustration, aisément acceptable dans ce cas précis.

    Remarquez que chez la femme, la même cause produit un effet différent : m'émotivité.Est-ce que l'émotion trouble la raison? même résultat...

    On sait de l'agressivité qu'elle est issue du cerveau des instincts ( reptilien) qui permettent la "survie",ce qui réfute l'idée que le sexe peut faire régresser la société (qui est sexuée) et qui justement augmente sa capacité à progresser (évolution naturelle) par la compétition sexuelle entre-autre.

    L'individu est avant tout un être de désir,bien avant d'être raisonnable, quel serait le principe fondamental de l'individu,s'il n'est pas de l'ordre du désir ? Même la morale de Kant n'aurait aucun sens si l'homme n'était pas mû par ses désirs.
    bonjour à tous

    bien sûr que le désir est l'un des moteurs de l'humain! Et le désir est alimenté par l'émotion. Je ne crois pas pertinent d'opposer l'émotion au rationnel, ils sont complémentaires. Pis encore: vouloir absolument supprimer en l'homme l'émotion, en vue d'en faire un être parfait (?) n'agissant que par la raison (??), je trouve cela assez dangereux: vouloir que l'humain surpasse sa nature, cela peut conduire aux extrémismes religieux et aux idéologies totalitaires. L'homme doit progresser, pour trouver de nouvelles solutions à la pérennité du genre humain, mais cela n'implique pas le rejet forcé de sa nature.
    Quant au rapport émotion-rationnalité, je pense qu'il est clairement admis que sans l'aptitude à la première, la seconde devient incapable de toute anticipation et intuition. A ce sujet les travaux, entre autres, de Antonio Damasio, popularisés dans son livre "l'erreur de Descartes", reste selon moi d'actualité.

  13. #12
    invitea036b090

    Re : La fin de la société

    Personnellement je vois que tous le monde s'accorde pour parler des sentiments, emotions et desirs qui remettent en cause la raison. Mais j'aurais tendance a penser qu'a travers les siecles ces points la n'ont pas vraiment changer... c'est plutot la notion de raison qui a evolué.

    Je ne vois pas la raison de la meme mainiere que mes parents de meme que eux n'ont pas la meme que les leurs. Je pense que j'aurais peu de chose a partager avec mon Arriere arriere arriere arriere grand pere... et que j'aurais du mal a vivre dans sa société, non pas a cause de mes emotions ou autre sentiments mais bien parceque ce qui compose ma raison est differente de la sienne, a savoir l'ensemble de mes principes, ceux qui dirigent mes pensées et mes actions. Et pour frequenter beaucoup de gens de differentes culture, je peux dire que ma raison n'est pas la meme d'une region du globe a l'autre et je parle pas de grand ecart, mais rien qu'entre moi, athée et une amie americaine catholique evangeliste extremement pratiquante... nous n'avons pas du tout la meme notion de la raison.

    Si aujourd'hui le sexe prend une plus grande place dans la notion de raison dans notre société et bien c'est l'evolution. Plein de choses peuvent faire evoluer une société, et je pense que dans la notre, les journaux et principalement la télévision sont les choses qui la font evolué le plus... en bien ou en mal, je ne saurais pas dire, la notion de bien et de mal sont au final elles meme inculqué par la raison... donc ce qui est mal pour quelqu'un ne l'est pas forcement pour l'autre.

    La société evolue comme depuis toujours... maintenant on peut parler de declin de civilisations, mais je pense que c'est un autre debat... parceque les romains et les incas avaient il une aussi grande dependance avec les autres peuples que les notres aujourd'hui? Je pense que si la civilisation devait s'ecrouler aujourd'hui, ca serait au niveau planetaire... mais pas forcement du a la raison ou a ce que certains pensent de sa decadence...

  14. #13
    invite5d273677

    Re : La fin de la société

    bonsoir

    dans l'évolution il n'y a rien de stable. Lorsqu'un système arrive dans une situation telle que les paramètres ne permettent plus d'assurer un état d'équilibre, il suit une bifurcation. Celle-ci ne peut être prédite que par voie statistique.

    De même, nos sociétés ont peut-être atteint des états où leurs pseudo-équilibres dynamiques antérieurs ne peuvent plus être assurés. Pour trouver un ou des nouveaux états d'équilibre (forcément toujours provisoires), elles devront subir une bifurcation, et celle-ci, comme je le pense en suivant les théories d'Henri Atlan, ne s'obtiendra que par apport de variété aux systèmes. Sans apport de variété, le système reste dans ses états antérieurs, et comme ceux-ci ne répondent plus aux conditions de l'équilibre par rapport aux nouvelles sollicitations internes et externes du système, le système disparaît tout bonnement.

    Ce constat expérimental, qui nécessite les outils des systèmes complexes, concerne tous les processus et systèmes complexes, l'humanité n'y échappe pas. Elle est sans doute aux carrefours de nouvelles bifurcations. Il appartient aux hommes qui la constituent de décider s'ils sont capables de s'ouvrir à l'apport de variétés et si oui, de réfléchir comment le faire. Le devenir de notre humanité est entre nos mains et nos neurones, et elles seules.

    je sais, sur le plan épistémologique, je suis un affreux néopositiviste, moniste, adversaire d'un quelconque finalisme préétabli, et sceptique (comme la fosse).
    Mais c'est cela qui me permet de croire aux ressources de l'Homme.

  15. #14
    invite2a134e61

    Re : La fin de la société

    la priorité de l'homme est de vivre heureux jusqu'à la consommation des siècles. l'homme cherche toujours à se valoriser et recherche systématiquement le plaisir. l'homme cherche l'hédonisme absolu. pour ça, l'homme a créée la société pour soutenir le progrès. sans nul doute, l'humanité évolue d'une manière exponentielle. malgré la limitation des naissances, malgré les guerres, les catastrophes naturelles, les avortements, la population mondiale ne cesse de croitre. nous serons 9 milliards en 2050 d'après certains experts. mieux encore, notre espérance de vie augmente de plus en plus. le progrès permet ceci et nous permet de nous affranchir de plus en plus de la partie la plus ardue du travail. les machines nous remplacent de plus en plus. il y a même des machines qui fabriquent d'autres machines. c'est l'ère de la robotisation. en observant ceci, notre environnement devient de plus en plus maitrisé, de plus en plus controlé, de plus en plus artificiel. bref de plus en plus matériel. par conséquent, nous devenons aussi de plus en plus matérialiste. c'est proportionnel. nous consommons selon nos limites financières. plus on a d'argent plus on consomme et plus on consomme et plus notre société progresse car il faut satisfaire la demande. le but d'une entreprise est de proposer l'offre qui nous convient. ce serait vraiment dommage pour elle si elle ne le faisait pas. franchement, une société est à la recherche du profit comme tous le monde d'ailleurs. nous travaillons pour le fric. d'ailleurs, sur notre lettre de motivation, nous devrions tous indiquer que nous sommes motivés par l'argent. l'argent permet d'offrir une certaine reconnaisance. mais la culture aussi est indispensable pour se valoriser. cette culture devient de plus en plus importante au fil des générations. les enfants sont plus intelligents que les parents. sinon, il n'y aurait pas d'évolution et on tournerait en rond. il n'y aurait pas de croissance économique. c'est cette culture, le fait de savoir, d'être moins ignorant, qui fait que nous devenions de plus en plus individualiste. plus notre bagage de connaissance est important et plus nous serons considérés comme des personnalités importantes. et ceci grâce à l'école. grâce aussi à internet maintenant.
    alors est ce que c'est la fin de la société. non, loin de là. une personne cultivée, riche ou les 2 exaspère son entourage. ce qui encourage la compétition d'une personne moins cultivée, moins riche ou les 2 pour devenir meilleur. comme la compétition entre les entreprises qui encourage l'innovation, le progrès. si l'entreprise innove plus que son concurrent ceci signifie que ses collaborateurs sont plus cultivés que ceux de l'entreprise. l'humanité est donc vouée à un progrès de plus en plus exponentiel. la compétition permet le progrès. nous souhaitons tous être reconnu, être valorisé, d'avoir du pouvoir. c'est notre principal désir.

  16. #15
    invite8cfe6774

    Re : La fin de la société

    Bonjour, je sais, j'ai 17 ans et très peu d'expérience mais comme vous je me pose beaucoup de questions sur l'Homme et son devenir. ONE JACK EYE, j'ai aussi des inquiétudes sur l'état de l'Homme actuel mais en ce qui concerne l'émotion, je pense que ça a fait avancer l'Homme. Si personne ne s'était offusqué de la montée de la tyrannie, si personne n'avait aimé son prochain, si certains hommes du passé n'avaient pas réagi face aux persécutions ou d'autres injustices , à mon avis on en serait pas à un tel degré de valeurs humaines. Bien sûr, il y a encore beaucoup de progrès à faire, avec les injustices encore constatées aujourd'hui, mais l'émotion est un facteur d'évolution, bon comme mauvais. C'est un attribut de l'Homme qui lui a permis de commettre des actes d'atrocités, mais aussi et surtout de générosités, il me semble. Mes craintes sont pour ma part : les armes de destruction massive, le lent pourrissement de notre planète avec les gaz à effet de serre et donc le réchauffement climatique, la surpopulation et ce qu'on va laisser à nos enfants et aux générations futures : c'est-à-dire un monde surpeuplé, avec de moins en moins de ressources et en crise planétaire. Si on ne redresse pas la barre, cela va s'avérer compliqué à gérer, car, par exemple, il pourrait y avoir des conflits à cause du manque de ressources et il suffit qu'un inconscient soit au pouvoir et balance des bombes thermonucléaires qui déclencheraient un conflit mondial et pouf ce serait la fin. Donc, moi, ma crainte, c'est plutôt le trop grand fossé entre le progrès technique et le progrès moral. Si on avance pas plus dans nos mentalités, ça risque de dégénérer. Mais je suis aussi confiant que toi THEBAUT en la capacité de l’Homme a être bon, et le degré de valeurs humaines qu’on a atteint me semble être quand même très élevé. Car, si en apparence on est individualiste, au fond, j’estime que la grande majorité des gens que je connais possède un altruisme assez développé. ONE JACK EYE, si tu regardes autour de toi, connais-tu vraiment beaucoup de gens que tu crois salauds? Pour moi, c’est la preuve que l’humanité a de l’émotion que je considère: POSITIVE. Et c’est mon avis: même si les discussions se dégradent, s’il y a moins de culture, si …, du moment qu’on améliore continuellement nos valeurs humaines, l’altruisme…, tu ne penses pas que c’est un progrès? Mais même si je trouve le progrès moral satisfaisant, je pense qu’on évolue trop vite au niveau technologique et ça nous empêche de bien consolider notre progrès moral. S’il y a autant d’anti-occidentaux, d’extrémistes, et j’en passe , je pense que c’est parce qu’on a pas eu le temps de créer une égalité à l’échelle mondiale, un monde de progrès unitaire. On est chacun altruiste de notre côté, mais on est pas unifiés et donc on ne peut pas constater le progrès moral collectif. S’il y a encore autant d’inégalités (ex: pays pauvres/ pays riches) et d’injustices, c’est comme ça que je l’explique. Voilà ce que je pense, maintenant, si vous trouvez ma vision du monde complètement à côté de la plaque, ou si vous ne me comprenez pas, n’hésitez pas à me le dire. J’espère quand même que mon discours vous a servi, et merci de vos opinions. Bonsoir.

  17. #16
    inviteddd26fb4

    Re : La fin de la société

    Bonsoir,

    Citation Envoyé par horklu
    [..]
    Je trouve que ta vision du monde n'est pas du tout à côté de la plaque, il y a là des réflexions profondes .

    Bienvenu sur Futura !

    Fjord

  18. #17
    invite6eb1b431

    Re : La fin de la société

    L'humain n'est pas un ordinateur :

    Il agit en fonction de 3 registres logiques qui ont chacun leurs contraintes et leurs principes de fonctionnement:

    C'est une rationalité complexe...

    1- Le registre cognitif-opératif : c'est la partie rationnelle.

    2- Le registre viscéro-somatique

    3- Le registre sexuel-tribal


    Dans la vie réelle, si sur les registres cognitif-opératif, et viscéro-somatiques, bréviaires de la survie, les primates humains démontrent encore une certaine sagesse, sur le registre sexuel-tribal, " ils ne savent pas ce qu'ils font"...

    Cordialement,

    Korzibsk

  19. #18
    invite6eb1b431

    Re : La fin de la société

    à lire : Lhistoire biosophique de l'humanité...


    Las de voir que le nombre d'hommes et de femmes qui croient en des choses scientifiquement fausses, trois médecins ont rassemblé leurs connaissances ainsi que celles rassemblées lors de congrès et clubs de réflexion pour écrire De retour de Babel Une histoire biosophique de l'humanité.
    Ils placent leur "nouvelle Génèse" dans le cadre de la somme considérable de connaissances rassemblées par les pionniers de la science depuis le XVIème siècle jusqu'à nos jours, bravant "les idées reçues et le bon sens partagé par les sages et les conformistes du moment."
    La "grille biosophique" des auteurs permet d'accéder à la compréhension du primate humain au travers de trois registres:
    1. Viscéro-somatique, imposé à chacun au travers de la faim, de la soif ou de la douleur, par exemple, et imposé en dehors de toute négociation possible;
    2. Cognitif-opératif, lié à l'inverse à l'apprentissage, dont les résultats sont variables selon les individus;
    3. Sexuel-tribal, dans lequel s'impose la toute-puissance des processus inconscients, comme dans les relations affectives en général, mais aussi dans l'interaction entre les individus de même sexe et de sexe opposés.

    En ce sens, les auteurs se rapprochent de l'opinion de Crick, l'associé de Watson, dans la description de l'hélice de l'Adn, lorsque ce dernier nous confie dans 'L'Hypothèse stupéfiante: "Vous, vos joies et vos soucis, votre sentiment d'identité personnelle et de libre-arbitre, ne sont en fait rien de plus que le comportement d'une vaste assemblée de cellules nerveuses et des molécules qui leur sont associés."
    Pour nos 3 médecins, toute activité humaine se joue sur les 3 registres mentionnés plus haut, et selon une triple logique: celle du corps, celle du savoir-faire et celle du groupe dans lequel elle s'exerce,
    l'interaction de ces 3 registres dans la programmation de la vie réelle étant permanente.
    Et de craindre celui qui privilégie l'un de ces 3 registres ou qui en néglige un, car il en fera mauvais usage. De cela, l'histoire des hommes contient d'effroyables exemples.
    Yves Pouliquen, de l'Académie française, conclut son excellente chronique:
    "Souhaitons simplement que chacun des lecteurs de ce livre en tire un profit personnel, quel que soit l'état d'esprit dans lequel il l'aborde. Ne serait-ce que pour retenir qu'il n'est sans doute pas le suzerain absolu d'un cerveau avec lequel il construit des "bavardages rationnels ou éthiques qui le galvanisent."
    Cordialement,

    KOrzibsk

  20. #19
    invite6b1a864b

    Re : La fin de la société

    Bon...

    Vos réponses sont comme toujours remplis des poncifs habituels..
    Laissez moi vous rappeler quelques choses :
    - Nous sommes au 21 éme siècle sur un forum "scientifique"
    - Il est établie que le modèle standard implique la chimie qui implique la biologie. Si le déterminisme du modéle standart peu encore posé à certain des doutes, le déterminisme de la biologie ne fait aucun mystère (certe une somme d'ignorance. Ce qu'on ne sait pas n'a pas de raison d'être particuliérement mystérieux au vu de ce qu'on sait).
    - Donc : la différence entre humain et ordinateur ne vient pas de loi étrange de la réalité.
    - L'humain est une machine de biologique "programmé" pour atteindre certain objectif biologique bien connu.
    - Il dispose en plus d'une machine de traitement de l'information, qui établie un modéle de la réalité et des corrélations.
    - Ce modéle est soumis par la biologie du corps à des contraintes globales : c'est le sentiment, qui a une certaine capacité à influencé notre modéle de la réalité.

    L'intérêt physique et concrêt de tel ou tel acte dépend de ce qui extérieur à l'acteur lui même. Le fait qu'un groupe d'humain mange plus ou moins ne dépend que de la façon dont il fait pousser le pain.
    En ce sens que les sources plaisir et de satisfaction des besoins biologiques dépend de ce qui n'est pas interne, mais externe : cela dépend de la façon dont on s'organise..
    La méthode pour organiser les choses, celle qui marche réellement depuis des siécles, s'appelle la "raison", mot qui veut simplement souligné la cohérence entre le modèle de la réalité et la réalité elle même. Etre irrationnel, c'est simplement ce trompé volontairement. Par définition, c'est moins efficace que la raison pour atteindre n'importe quelle but. L'histoire le démontre, notre plaisir actuelle, on le doit à la science, à l'imprimerie, à l'invention de la médecine, de la politique, de la discipline et en la croyance en un ordre supérieur à l'instinct primaire et immédiat d'un seul humain : cela s'appel la société.
    Donc oui la motivation de toute acte est évidement la survie et le besoin. Mais cela ne nous pas "quelle actes" et "comment atteindre nos buts". C'est le travail de la raison.

    Maintenant croire en le sentiment est un non sens. Le sentiment ne peux être à la fois le moyen et l'objectif d'un acte. Vouloir ressentir, pour ressentir, pour se sentir "vivant" ou pour "s'amuser" n'a pas de sens. Il faut prendre du plaisir dans les actes, concrêtement, et pas jouer avec la réalité et ses propres sentiments.

    Jusqu'au 20éme siécle, c'est bien la raison et l'organisation de l'europe qui a permis son essor. Hors les grands échecs de modèle sociaux "idéalisés" on provoqué un traumatisme si grand qu'un mouvement d'oublie, une régression à affecté l'ensemble de la société, nous coupant de l'acceptation simple du fait que la raison et la logique ne sont que les moyens d'obtenir une organisation plus rationnel, concrêtement efficace des rapports humains.

    Ce que je veux dire c'est que quand un adulte refuse les responsabilités de ces actes en souhaitant volontairement "s'oublier" en se comportant sans réfléchir au conséquence, il y a un probléme.
    (Certe, notre confort moderne permet plus de liberté, mais faut il tomber dans tout les pièges à long terme sans réflechir avant ?)

    Hors c'est ceux vers quoi on nous conduit. Je ne vois aucun raison que seul la concurrence soit la motivation d'un rationnalité hypocrite, comme si il fallait être intelligent uniquement pour l'être plus que les autres et profité de la vie plus que les autres..
    ça n'aurait pas de sens car la raison est la discipline qui permet la coordination. Ce qui différentie un Barbare d'un européen moderne, c'est que l'un d'eux n'attrape pas les choses dont il a envie en menaçant les autres avec une massue. Il ne le fait pas, car il a été éduqué dans la croyance que le respect des autres et bénéfique à l'ensemble du groupe et donc à lui même.

    C'est que la raison qui améne à cette conclusion (c'est pourquoi on ne peut pas en vouloir au Barbare). (Ceux qui le font par peur de la police oublient un peu vite que l'existence de la police est l'expression de la démocratie et que c'est nous citoyens qui payons la police)
    Le choix des moyens, est le travail de la raison, et c'est ce choix qui détermine dans lequelle monde nous vivons.

    Autre symptome : aujourd'hui dire au autre ce qu'on pense que les choses devraient être conduit invariablement à la peur paranoïaque chez tout le monde qui consisterais à une domination. Si jamais on prouve à quelqu'un qu'il agit mal, et au lieu de le reconnaitre, il préfère en dernier recours conserver son égo en disant "qui est tu d'abord pour me dire comment mené ma vie ?". L'humilité avec la raison se perd et c'est signe que la société occidentale est sur le déclin.

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