Karl Popper a développé une épistémologie remarquable que je me propose d'étudier ces temps-ci. Serait-il possible selon vous de trouver des implications éthiques à ses théories épistémologiques?
Bonsoir
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Karl Popper a développé une épistémologie remarquable que je me propose d'étudier ces temps-ci. Serait-il possible selon vous de trouver des implications éthiques à ses théories épistémologiques?
Bonsoir
Bonjour,
voici une question intéressante...
Si l'on applique Popper au domaine de l'éthique, cela pourrait donner quelque chose du type "les théories morales non réfutables ne relèvent pas de l'éthique".
Or comment trouver les conditions de réfutation d'une théorie morale ? Quelle expérience décisive pourrait jouer ce rôle ? Il n'y en a probablement pas.
Auriez-vous une idée de votre côté ?
Bonjour
Un certain nombre d'implications éthiques sembler s'imposer à la suite de la lecture des textes d'épistémologie de Popper.
Je suis, plus récemment, tombé sur un texte de lui qui les exprime mille fois mieux que quiconque ne saurait le faire.
Je vous en donne le lien (en espérant que je ne transgresse ce faisant aucune règle du forum) et vous souhaite une très bonne lecture :
http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophi...e/toleran1.htm
Une éthique "réfutable" serait une éthique a priori ouverte à la mise en question et à l'examen honnête des arguments susceptibles d'être avancés contre une croyance à laquelle vous adhérez. Ce qui implique de n'être jamais définitivement assuré de ce en quoi vous pouvez croire.Bonjour,
voici une question intéressante...
Si l'on applique Popper au domaine de l'éthique, cela pourrait donner quelque chose du type "les théories morales non réfutables ne relèvent pas de l'éthique".
Or comment trouver les conditions de réfutation d'une théorie morale ? Quelle expérience décisive pourrait jouer ce rôle ? Il n'y en a probablement pas.
Auriez-vous une idée de votre côté ?
Salut,
Il existe une telle chose, si un principe va clairement à l'encontre du bien commun (sur le long terme), il est alors réfuté.
En effet, en donnant à l'éthique le rôle de ciment entre les êtres humains, ce qui va à l'encontre de cela, étant considéré comme à rejeter.
Mais en adoptant c'est façon de voir, on serait amené à se rendre compte que le concept de "moral" (ou éthique) n'est pas bon.
Cordialement.
il m'étonnerais que l'on puisse stricto-sensu transvaser les moyens épistémologique de Popper vers l'éthique... qui toutefois est aussi un mode réflexion
c'est kant, peut-etre qui a fourni l'objet de détermination le plus pratique, soit l'impératif catégorique... fait en sorte que la maxime extrait de tes actes puissent-être universel... autrement dit avant toute action savoir si: "imagine, si tout le monde ferait pareil, qu'est-ce ça donnerais(ma mémé dans le texte)...
bref pas d'éthique sans détermination des conséquences pour un groupe de la généralisation (pour un groupe donné) d'un comportement ou d'un agir...
et là ou Popper parle surtout de testabilité d'une théorie (il réfuta lui-même l'usage du terme réfutation en français... celui-ci ayant précisément le sens inverse de ce que le terme réfuter peut avoir ne anglais)
l'on pourrait parler de "conséquencialité générale" d'un comportement ou d'un agir... et selon le même procédé
par là l'on suit bien le chemin de Popper qui marchait sans doute dans les pas de E.Kant, et de la critique de la raison pure... en posant une limite a ce qui est éthique de ce qui ne l'est pas...
par exemple, poser comme principe ou maxime de ne jamais suivre ces propres principes(hormis celui-là) est-ce de l'éthique, ou simplement un morceau de pudding tel que nos amis anglais ont l'habitude de pondre quant l'on cherche à moraliser le cour de leur action...
manifestement non, car des conséquences de la généralisation implique un désordre manifeste pour tout un chacun, et donc pour la personne elle-même qui se retrouve à ne pouvoir se fier à rien, ni à personne, puisqu'aucune règle, ni loi, ni règlement ne peut-être extrait d'une telle maxime... par là, c'est se refuser au politique, et à toute civilisation possible... ce n'est que se vouloir se nuire en donnant à tout autre le bâton qui lui servira à vous battre (et à bon droit si j'ose dire)
l'espitemologie n'implique rien matière d'éthique.
car là ou la raison et la logique gouverne l'epistémologie, sous la question de "que puis-je connaître", l'éthique répond quant à elle à "comment ne pas nuire"...
l'épistémolgie de popper (il me semble) n'est pas une éthique et ne propose pas de ne pas nuire à quoique ce fut, mais seulement de donner des critère simple de détermination de validité des propositions(théorie) comme fait scientifique, en ce que les sciences implicitement pour Popper ont pour définition première d'être expérimentable ou de ne pas être (science)