Lorsque les plaques ne bougeront plus..

[invitea5c38897]

Voilà, une question me turlupine depuis quelques temps et j'espère que vous pourrez m'éclairer sur le sujet.
J'ai appris que le mouvement des plaques était du à l'évacuation de la chaleur interne de la Terre qui s'échappait ainsi par des mouvements de convections. J'ai également appris que cette chaleur naissait de la désintégration d'éléments radioactifs dans le noyau, et de la chaleur initiale emmagasinée lors de la formation de la terre.
Et je me demandais si il était possible, qu'à partir d'un certain moment, il n'y ai plus de chaleur à évacuer ? Cela entrainerait donc un arret des mouvements tectoniques, non ? Et quelles seraient les conséquences au niveau de la vie sur Terre ?
Je vous remercie d'avance
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[Tawahi-Kiwi]

En theorie, oui, les mouvements tectoniques et le volcanisme cesseraient. Neanmoins, vu qu'une telle baisse de regime prendrait plusieurs centaines de millions d'annees, la vie pourrait probablement s'adapter completement a l'absence des phenomenes lies a convection mantellique (car quoiqu'on en pense, a grande echelle (de temps), la subduction notamment, a une influence potentielle considerable sur la composition de l'atmosphere, le recyclage de l'eau, du CO₂).

Eventuellement, la Terre pourrait devenir un environnement beaucoup plus stable et moins varie ou l'evolution serait moins active. Neanmoins, la Terre sera invivable avant que l'on arrive a des conditions pareilles.

T-K

[invitea5c38897]

Merci
Et dans quel état serait le noyau a ce moment la ? Solide ?

[Pfhoryan]

Eventuellement, la Terre pourrait devenir un environnement beaucoup plus stable et moins varie ou l'evolution serait moins active. Neanmoins, la Terre sera invivable avant que l'on arrive a des conditions pareilles.

A mon humble avis, une planète qui n'est pas assez active risque de perdre son atmosphère, entraînant une disparition de la vie en surface. Exemple: Mars.

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"Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence." - Arthur Schopenhauer

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