bonjour
j'ai relevé mes conso de bois ,températures et données techniques de mon pavillon pour la saison 2010-2011 qui peut me "démontrer" la relation entre ma conso ,la température et ma maison?
merci
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bonjour
j'ai relevé mes conso de bois ,températures et données techniques de mon pavillon pour la saison 2010-2011 qui peut me "démontrer" la relation entre ma conso ,la température et ma maison?
merci
dans le sujet "outils de calcul", Cédric74 propose un fichier excel pour calculer l'ensemble des déperditions d'un bâtiment en fonction de son isolation, son orientation, son altitude, etc...
ça pourrait grandement t'intéresser.
à la louche, 1247 kg de bois correspond à une énergie finale de 5000kw (pour un bois sec à 20%).
Si tu as fait des relevés de consommation journaliers, que tu connais le rendement de ton moyen de chauffage, les moyennes de températures relevées à l’intérieur, les moyennes des températures relevées à l’extérieur, les conditions climatiques, avec ou sans soleil, tu peux avoir la résistance thermique globale par conduction de ta maison.
Exemple :
Tu consommes 5000 Wh pour +20°C 1nt et 0°C ext soit un ΔT de 20°C
Ce ΔT est théoriquement celui qui existe entre deux isothermes.
Ta maison fait 100 m2, les pertes thermiques sont de 5000 / 100 =50Wh par m2
La résistance thermique de conduction globale serra de 50 / 20 =2,5 Wh/m2
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9..._de_conduction
Si tu as 5 Wh/m2 ta maison est très mal isolée
Si tu as 2,5 Wh/m2 ta maison a une isolation des années 90
Si tu as 1.25 Wh/m2 ta maison est très bien isolée
Cette méthode est suffisamment précise lorsque l’apport de chaleur est constant et connu. Avec ton chauffage au bois, il est difficile d’avoir un apport de chaleur constant ! !
Si tu fais les calculs, les résultats seront un peu moins précis qu’avec l’électricité, le gaz ou le gasoil.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Exemple :
Tu consommes 5000 Wh pour +20°C 1nt et 0°C ext soit un ΔT de 20°C
Ce ΔT est théoriquement celui qui existe entre deux isothermes.
Ta maison fait 100 m2, les pertes thermiques sont de 5000 / 100 =50Wh par m2
La résistance thermique de conduction globale serra de 50 / 20 =2,5 Wh/m2
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9..._de_conduction
Une résistance thermique s'exprime en m2.K/W ou K/W (et non en Wh/m2).
Ce que vous vouliez sans doute calculer, c'est le coefficient de déperdition thermique du batiment (Ubat, en W/(K.m2)), ou peut-être la consommation annuelle rapportée au m2 habitable (en kWh/m2/an, utilisée dans la plupart des normes basse consommation) ?
Concernant le coefficient de déperdition thermique du batiment (conductance thermique), qui caractérise les déperditions (en W et non en Wh) rapportées à l'écart de température intérieur/extérieur et à la surface des parois, les 100m2 habitable ne correspondent pas, loin de là, à la surface des parois en contact avec l'extérieur (plutôt 300 à 350m2 selon le type de construction). Pour son calcul, il faut donc prendre en compte la surface totale des parois en contact avec l'extérieur.
Source de ces valeurs ?Si tu as 5 Wh/m2 ta maison est très mal isolée
Si tu as 2,5 Wh/m2 ta maison a une isolation des années 90
Si tu as 1.25 Wh/m2 ta maison est très bien isolée
Dernière modification par Philou67 ; 04/04/2011 à 12h53.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
bonjour:
Concernant le coefficient de déperdition thermique du batiment (conductance thermique), qui caractérise les déperditions (en W et non en Wh) rapportées à l'écart de température intérieur/extérieur et à la surface des parois, les 100m2 habitable ne correspondent pas, loin de là, à la surface des parois en contact avec l'extérieur (plutôt 300 à 350m2 selon le type de construction). Pour son calcul, il faut donc prendre en compte la surface totale des parois en contact avec l'extérieur.
Source de ces valeurs ?
et merci pour le début de réponse;ces surfaces sont indiquées dans la pièce jointe ;mais après je ne sais pas faire le calcul des déperditions
Si je comprends bien :SExemple :
Tu consommes 5000 Wh pour +20°C 1nt et 0°C ext soit un ΔT de 20°C
Ce ΔT est théoriquement celui qui existe entre deux isothermes.
Ta maison fait 100 m2, les pertes thermiques sont de 5000 / 100 =50Wh par m2
La résistance thermique de conduction globale serra de 50 / 20 =2,5 Wh/m2
chauffage Ec = 5kWh sur 24h
Ti = 20°C en moyenne sur 24h
Te = 0°C en moyenne sur 24h
surface habitable Shab = 100m²
Notons :
As : apports solaires journaliers
S : surface de l'enveloppe (exemple : plancher carré de 100m2 sur 2 niveau = 50m² (plancher) + 58m² (toit 30°) + 4*10*2.70*2 (4 murs 10m de long sur 2 étages) = 324m²)
Rbat = 1/Ubat : performance moyenne de l'enveloppe sur 24h
Dv : débit ventilation pour 24h
Rv : rendement de la ventilation
rho : masse volumique
Cp : chaleur spécifique à pression constante
Decs : déperditions l'ECS (production - apports récupérables) pour 24h
Ar : apports récupérables (activité des personnes, électricité spécifique, cuisson...) pour 24h
Rc : rendement du chauffage (sur 24h)
Le rapport de Rbobeda sur l'étude thermique de la maison du clos (théorie + mesure et analyse) montre clairement l'importance des apports solaires, ainsi que l'importance de l'impact du mode de vie des habitants sur la performance de l'enveloppe et de la ventilation (exemple typique : fenêtre ouverte + chauffage qui tourne).
En régime stationnaire (pas de variation de température dans le temps) et isobare (pression dans la maison assimilée à la pression extérieure), le bilan énergétique donne, si je n'oublie rien :
pertes = apports
<=>
pertes enveloppe + pertes ventilation + pertes ECS = apport du chauffage + apports solaires + apports récupérables
<=>
(Ti-Te).S/Rbat + (Ti-Te).rho(air).Cp(air).Dv.Rv + Decs = Ec*Rc + As + Ar
En cas de contestation, je peux farfouiller pour retrouver des sources pour ça (style RT20xx ou ASHRAE).
A comparer avec le "bilan thermique" façon Cornychon, pour lequel une justification s'imposerait, et qui est démontré faux par l'expérience de la maison du clos :
(Ti-Te).Shab/Rbat = Ec
Hum... Comment dire... Je n'ai rien contre les expériences de cuisine, j'en fais moi-même. Mais il faut goutter. Et si je constate en bouche que ce n'est pas bon/à oublier, je bazarde et fais rapidos des pates ou du riz ou une salade verte.
Dernière modification par Yoghourt ; 04/04/2011 à 13h32.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
ooups, l'exemple de calcul de S pour Shab=100m² est erroné
La longueur des murs n'est que d'environ 7m (7*7=49m² au sol). Soit donc 260m². Il est bon de noter que c'est presque une cube, or on ne construit que rarement aussi compact.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Pour revenir sur la question de départ, il est plus simple de regarder la performance de façon globale et relativement comparable avec les normes usuelles.
PCI bois de feuillu à 20% d'humidité = 14 000kJ/kg
1J = 1/3600/1000 kWh
masse bois par an * PCI bois = énergie primaire chauffage par an
Niveau de performance "au sens usuel" = énergie primaire/surface habitable
1247*14e6/3600/1000/100 = ~50kWh/m²/an
Autrement dit, c'est dans les clous des objectifs énergie-climat
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
@pueblo : je vous propose deux approches (on fera l'hypothèse que le rendement du moyen de chauffage (Re), un poêle à bois unique je suppose, est de 80% et que le bois sec est à 4kWh/kg) :
- calcul de votre consommation annuelle au m2 habitable (à comparer avec les grandes normes de thermique du bâtiment pour situer votre maison).
Calcul de la consommation annuelle (Ca) : 1247 kg * 4 = 5000kWh
Calcul de la consommation annuelle rapportée au m2 habitable = 52 kWh/(m2.an) (en énergie primaire, avec un rapport Ef/ef de 0,6 pour le bois, cela fait 32 kWhEp/m2/an, ce à quoi il faut ajouter la consommation pour l'ECS => environ BBC)- le Ubat moyen de votre maison (qu'il est également possible de comparer aux normes thermiques), et ce, grâce à votre calcul de DJU (noté total delta 20°C, à compter en K.j).
Calcul du Ubat = Ca * Re / 24h / DJU / Sparois = 5000 * 1000 * 0,8 / 24 / 1982 / 307 = 0,27 W/(m2.K) (il faudrait calculer le Ubat de référence pour ton type de maison, mais ça me semble à vue de nez largement supérieur à du BBC)
Dernière modification par Philou67 ; 04/04/2011 à 15h42.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
merci pour vos calculs@pueblo : je vous propose deux approches (on fera l'hypothèse que le rendement du moyen de chauffage (Re), un poêle à bois unique je suppose, est de 80% et que le bois sec est à 4kWh/kg) :
- calcul de votre consommation annuelle au m2 habitable (à comparer avec les grandes normes de thermique du bâtiment pour situer votre maison).
Calcul de la consommation annuelle (Ca) : 1247 kg * 4 = 5000kWh
Calcul de la consommation annuelle rapportée au m2 habitable = 52 kWh/(m2.an) (en énergie primaire, avec un rapport Ef/ef de 0,6 pour le bois, cela fait 32 kWhEp/m2/an, ce à quoi il faut ajouter la consommation pour l'ECS => environ BBC)- le Ubat moyen de votre maison (qu'il est également possible de comparer aux normes thermiques), et ce, grâce à votre calcul de DJU (noté total delta 20°C, à compter en K.j).
Calcul du Ubat = Ca * Re / 24h / DJU / Sparois = 5000 * 1000 * 0,8 / 24 / 1982 / 307 = 0,27 W/(m2.K) (il faudrait calculer le Ubat de référence pour ton type de maison, mais ça me semble à vue de nez largement supérieur à du BBC)
supérieur à du BBC ça veut dire mieux ou moins bien?
merci pour le calcul
ce qui me questionne c'est d'être dans " les clous " alors que mon pavillon est de 1982 et que les seules modifications sont la pose de 12 cm de laine de bois sur les 16 cm de laine de verre (1982 !) et une véranda de 6 m coté sud (mais qui cet hiver n'a pas apporté de chaleur because pas de soleil !)
alors comment expliquer ça ?
C'est beaucoup plus simple !
Une résistance thermique s'exprime en m2.K/W ou K/W (et non en Wh/m2).
Ce que vous vouliez sans doute calculer, c'est le coefficient de déperdition thermique du batiment (Ubat, en W/(K.m2)), ou peut-être la consommation annuelle rapportée au m2 habitable (en kWh/m2/an, utilisée dans la plupart des normes basse consommation) ?
Concernant le coefficient de déperdition thermique du batiment (conductance thermique), qui caractérise les déperditions (en W et non en Wh) rapportées à l'écart de température intérieur/extérieur et à la surface des parois, les 100m2 habitable ne correspondent pas, loin de là, à la surface des parois en contact avec l'extérieur (plutôt 300 à 350m2 selon le type de construction). Pour son calcul, il faut donc prendre en compte la surface totale des parois en contact avec l'extérieur.
Source de ces valeurs ?
Rth = (T1 - T2) / P
P = puissance en Watts
T1 - T2 = différence de température en °C
Rth = résistance thermique en °C/W ou K/W
Lorsque je parle de m2 c'est pour ramener le tout à des m2 habitables. Ce n'a rien à voir avec la physique au même titre que tout ce qui est ramené au m2 habitable.
Source des valeurs ! !
Ce sont celles de Cornychon !
Je me contente de mesurer la résistance thermique de conduction globale entre l’intérieur et l’extérieur d’une maison.
Pour faire des mesures exploitables il faut:
Etre proche de l’isotherme à l’intérieur et à l’extérieur.
Que le soleil soit caché par une épaisse couverture nuageuse.
Que les vents soient faibles
Que les portes soient fermées, pas de VMC en fonctionnement
Lorsque les températures extérieures et intérieures sont sables, que les deux milieux sont pratiquement deux isothermes, que les échanges thermiques entre l’intérieur et l’extérieur sont constants, on a une résistance thermique par conduction globale qui correspond à :
Rth =T1 – T2 / P
Je fais des mesures sur une heure. Faire des mesures sur 24 h n’est pas nécessaire et pas forcement plus précis. Après, pour comparer des maisons, il est possible de ramener cette Rth à des m2 habitables.
Je pratique de cette manière pour optimiser les puissances à installer en fonction des maisons telle qu'elles sont, des attentes et des besoins.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
le mode de vie:20°c c'est 20°c !
une habitation très bien conçue : pavillon classique sur sous sol
des murs déjà performants arpaing+ldv+carreau plâtre c'est pas original
un hiver clément :3.7 °C extérieur sur 122 jours
une nouvelle source d'eau chaude :eh ben non je ne suis pas à chaudes aigues !!!
non ce qui me rend perplexe c'est le surcoût que les propriétaires vont investir pour avoir du BBC,alors que là j'en suis pas loin
C'est beaucoup plus simple pour comparer avec des normes existantes...
Supérieur signifie meilleur (pour l'isolation). Mais le label BBC ne tient pas uniquement compte de la qualité de l'enveloppe, mais également du rendement du moyen de chauffage, de la consommation et de la source d'énergie pour la ventilation et l'ECS.
Il est donc possible que votre maison, de manière globale, ne réponde pas aux critères BBC. Mais pour ce qui concerne l'isolation, vous semblez largement dans les clous.
Cependant, dans vos données, il y a un point qui m'a troublé : je ne connaissais pas joigny, et étant donné les DJU que vous donniez, je pensais que c'était dans le sud. Or, vous êtes en Bourgogne. Une valeur approximative des DJU à Dijon est de 2500 (t° intérieure de référence à 18°C), or vous indiquez moins de 2000 avec un t° intérieure de référence 20°C. Il me semble qu'il y a une erreur, à moins que vous ayez eu un hiver particulièrement doux. Cela dit, un DJU réel supérieur dénoterais d'une isolation encore meilleur.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Ah ben voilà qui est clair. Le hic, c'est que nous sommes pas dans un lieu de discussion sur les pseudo-sciences. Toutes idées, méthodes de calculs ou raisonnement (aussi géniaux soient ils) doivent reposer sur des faits scientifiquement établis et non sur de vagues suppositions personnelles, basées sur d'intimes convictions. En citant ses sources, cela va de soi.
Une mesure sur une heure revient à ignorer complètement la nature dynamique du comportement des parois sur une échelle de temps courte. Cela vaut autant pour la capacité thermique des matériaux que pour les apports solaires, les volets, etc. Extrapoler ça à une journée entière et même à 1 an, ce n'est pas valide, en théorie comme en pratique.
Les murs de ma maison autres que nord, au rez de chaussée, ne sont pas isolés. Ce sont des murs de 50cm en béton de chaux. La température de surface des murs dépend fortement de l'historique des climats intérieurs et extérieurs sur quelques jours. Alors, dire qu'il suffit que le climat extérieur soit à peu près constant pendant une heure pour tirer des plans sur 1 an :
Cdlt,
Yoghourt
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
en fait la référence à Auxerre (89) est de 2400 dju mais dans un souci de justesse j'ai fait mes propres relevés pendant les 122 jours de chauffe pour être au plus prés de la réalité;en tout cas merciCependant, dans vos données, il y a un point qui m'a troublé : je ne connaissais pas joigny, et étant donné les DJU que vous donniez, je pensais que c'était dans le sud. Or, vous êtes en Bourgogne. Une valeur approximative des DJU à Dijon est de 2500 (t° intérieure de référence à 18°C), or vous indiquez moins de 2000 avec un t° intérieure de référence 20°C. Il me semble qu'il y a une erreur, à moins que vous ayez eu un hiver particulièrement doux. Cela dit, un DJU réel supérieur dénoterais d'une isolation encore meilleur.
Il me semble plus facile de calculer le coefficient de déperdition volumique de la maison étudiée à partir de ces données (dju, conso bois, énergies, etc, ) , et des données d'ensoleillement par ailleurs car les apports solaires ne sont pas à négliger si surface de vitrages importante et bien orientée , etc..
exemples de calculs sur ce site : http://jehhan.ifrance.com/chauffage/p56.html
En effet , raisonner sur la seule surface habitable n'est pas toujours pertinente : on peut avoir 2.50m ou 3.00m de hauteur sous plafond , ce qui ne donne pas la même surface de déperditions à surface habitable égale..
Ouaip, c'est bien vrai, ça a un sens plus physique.
Cependant, nous vivons essentiellement en 2 dimension, et la hauteur sous plafond est une forme de luxe qu'il faut alors assumer au besoin par une isolation plus poussée et/ou une meilleure homogénéïté des températures. Enfin, faut l'assumer quoi. Et puis ,c'est le consensus des chemins normatifs, et il faut faire avec.
Perso, avec mes plafonds à 3.5 et mme 3.70m âu plus haut au rdc, je suis assez sensible aux deux facettes de cette même pièce
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
@cornychon: pour permettre de comprendre les enjeux d'un bilan thermique, il faut pouvoir les comparer avec des données pré-établies, des étalons, dont on connait la source et la pertinence. En l'occurrence, vous présentez un "nouvel étalon" qu'on ne connait ni d'Eve, ni d'Adam, et auquel nous sommes contraint de croire sans pouvoir le vérifier, faute d'en connaitre le protocole d'évaluation.
Quant à votre argument économique, je n'ai pas compris ce qu'il vient faire là dedans ... la demande de pueblo était pourtant claire... il ne parlait que de calcul thermique, non ?
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
La résistance thermique des parois n’est pas un paramètre nouveau pris en compte dans les transferts thermiques.@cornychon: pour permettre de comprendre les enjeux d'un bilan thermique, il faut pouvoir les comparer avec des données pré-établies, des étalons, dont on connait la source et la pertinence. En l'occurrence, vous présentez un "nouvel étalon" qu'on ne connait ni d'Eve, ni d'Adam, et auquel nous sommes contraint de croire sans pouvoir le vérifier, faute d'en connaitre le protocole d'évaluation.
Quant à votre argument économique, je n'ai pas compris ce qu'il vient faire là dedans ... la demande de pueblo était pourtant claire... il ne parlait que de calcul thermique, non ?
Il y a des données préétablies un peu partout et sous des formes les plus diverses. Elles partent toutes de la loi fondamentale de la résistance thermique par conduction qui s’exprime en fonction du flux de chaleur entre deux milieux isothermes et les températures de ces deux milieux isothermes.
R = (T1 – T2) / Φ
T1 et T2 sont les températures des deux isothermes
Φ est le flux de chaleur entre les deux isothermes en Watts.
R est la résistance thermique de conduction en K/W (ou °C/W pour mieux comprendre)
En fonction de la résistance thermique de conduction, le flux de chaleur est :
Φ = (T1 – T2) / R
En clair, pour une maison individuelle,
R peut représenter la résistance thermique de conduction globale.
T1 la température de l’isotherme intérieur,
T2 la température de l’isotherme extérieur,
Φ le flux de chaleur qui passe entre les deux isothermes.
Utiliser la règle fondamentale de la résistance thermique par conduction n’est pas un calcul thermique ???
Je sais bien que dans le bâtiment, on a l’habitude de définir la résistance thermique d’un matériau en fonction de son épaisseur, de sa surface et de sa conductivité thermique.
Lorsqu’on parle isolation thermique d’une maison, on parle de transfert thermique par conduction. C’est de loin le paramètre le plus important pour définir les puissances à installer.
Après il y a tous les autres paramètres pour caractériser les performances thermiques et économiques d'une maison.
la répartition des températures, les vitesses d’air contre les parois, l’altitude, l’humidité de l’air, les états de surfaces, l’orientation par rapport au soleil, la dimension des ouvertures le nombre d’ouvertures, la nature de ces ouvertures, les masses thermiques des murs, des isolants, les solutions pour utiliser au mieux le soleil, le choix des combustibles, la manière de les utiliser, les régulations, les VMC plus ou moins économiques, les considérations écologiques, les prospectives sur le prix des matières premières, les considérations de températures de confort, les croyances plus ou moins grandes sur la chaleur douce, le rayonnement, la chaleur bioactive, et de très nombreuses autres considérations………………………
Pour préciser ma pensée sur la résistance thermique par conduction, je vais prendre l’exemple de ma maison actuelle
Ma maison fait 100 m2 habitable.
Je ne connaissais pas les performances de l’isolation.
Par temps calme, sans apport solaire, j’ai chauffé ma maison avec un apport de 4000 Wh uniformement réparti pour être proche de l'isoterme.
J’ai constaté un ΔT int ext de 16°C.
Elle consomme donc de fait 4000 / 100 / 16 = 2.5 Wh/m2/K
Pour avoir +20°C int avec des températures extérieures de -20°C il me fallait une puissance installée de : 2.5 x 100 x 40 = 10 000 W. C’est ce que j’ai installé avec les grilles pains que j’adore ! !
Pour chauffer avec une PAC air-air jusqu’à des températures moyennes de 0°C il me fallait une puissance nominale de 2. 5 x 100 x 20 = 5000 W. ©’est ce que j’ai installé. L’experience montre qu’elle est très bien dimensionnée et couvre plus de 95% de mon chauffage avec un COP de 3. Imvestissement de 1660 € en 2007.
Avec mon poêle de 14 kW nominal, je peux chauffer jusqu’à des ΔT de :14 000 / 100 / 2.5 = 56 °C
Soit des températures extérieures de – 36°C
Le jour où il fera -30 °C, je pourrai chauffer à 25°C, c’est super ! !
Ces chiffrages sont optimistes s’il y a beaucoup de vent, une VMC ordinaire à grand debits.
Ils sont pessimistes s’il y a un fort soleil.
Ce sont des conditions climatiques très rares mais possibles. Je ne prends pratiquement pas le risque pour ne pas perdre. Ceux qui construisent les centrales nucleaires devraient faire comme moi, ils n’auraient pas perdu au Japon ! !
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Elle consomme 2.5 Wh/m2/K en une journée ?une année ? une seconde ???
Je pense que tu voulais dire 4000W et 2.5 W/m²/K...
Si vous le savez si bien, vous savez alors aussi que les principales normes où label qui permettent de comparer l'isolation sont basées soit sur :Utiliser la règle fondamentale de la résistance thermique par conduction n’est pas un calcul thermique ???
Je sais bien que dans le bâtiment, on a l’habitude de définir la résistance thermique d’un matériau en fonction de son épaisseur, de sa surface et de sa conductivité thermique.
- la consommation d'énergie rapportée à la surface habitable
- la conductance thermique (U et anciennement K) des différentes parois, et de l'ensemble du batiment (Ubat).
Ce sont aujourd'hui ces données qui permettent une comparaison pertinente, et elles n'inclues pas uniquement les pertes par conduction, mais également les apports par rayonnement et les pertes par ventilation.
Le point de la conduction thermique, à force d'augmenter les résistances thermiques réglementaires des parois, va tendre à devenir une source de déperdition minoritaire face aux pertes par ventilation (qu'elles soient mécanique ou par défaut d'étanchéité). Donc non, la résistance thermique ne sera pas, à l'avenir, le principal élément dimensionnant la puissance de chauffage.Lorsqu’on parle isolation thermique d’une maison, on parle de transfert thermique par conduction. C’est de loin le paramètre le plus important pour définir les puissances à installer.
@pueblo : désolé pour cette excursion thermique quelque peu hors sujet.
Cela dit, je souhaiterais rebondir sur votre sujet concernant votre calcul du DJU20 que vous avez fait. En effet, je fais depuis 3 ans des mesures similaires aux vôtres (quantité de bois journalière et t° extérieures/intérieures minimales/maximales). Or, comme un chauffage 100% bois n'est pas forcément régulable avec précision comme une chauffage régulé (j'utilise un poêle de masse : une flambée par jour, puissance variable mais non réglable), il est très rare que la température intérieure (même moyenne sur une journée) ne corresponde pas à la température de référence (20°C pour vous). Ainsi, si l'on souhaite estimer la conductance globale de la maison (ou sa résistance thermique, c'est juste l'inverse), il faut mettre en relation le réel, et non celui basé sur une référence à 20°C fixe afin que la quantité de bois utilisée ce jour là soit bien celle qui a permis de garantir la température intérieure de ce jour là, et non celle qui a servi à maintenir 20°C.
Exemple :
un jour, je brule 30kg car il fait froid dehors, mais le soleil est présent, et la température intérieure moyenne monte à 22°C. Les 2°C supplémentaires on été produit par une partie du bois brulé ce jour. Donc soit j'adapte la quantité de bois à ce qu'elle aurait été pour avoir 20°C (ce qui n'est pas évident), soit je considère que mes DJ sont de 22°C - t° ext
De ce constat, je note également qu'il peut paraitre inopportun de comptabiliser des DJ pour les jours où je n'ai pas utilisé de bois, ceci en considérant que ce jour là, seuls les apports externes et internes ont suffit à maintenir la température de confort (n'aillant pas accès à cet instant à ma dernière version de ma feuille de calcul, je ne suis pas sûr d'avoir pris en compte ce mode de calcul, je tâcherai de vérifier ce soir).
Il s'en suit donc mon calcul de DJreel suivant :
- si du bois est brulé (à confirmer), et si t° int moyenne > t° ext moyenne, alors DJ = t° int moyenne - t° ext moyenne
- sinon, DJ = 0
Merci à ceux qui auront compris ma démarche de la commenter, car c'est une formulation qui me semble être une bonne approximation d'un calcul de DJ permettant de conduire au calcul du Ubat.
Bien entendu, pour calculer les DJU (donnée purement climatique), il convient de prendre 18°C comme t° intérieure de référence sans tenir compte des jours de chauffage, et en cumulant d'octobre à mai (octobre et mai étant pondéré de 0,5).
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Ce jour là, je ne donne pas cher de ton poêle, qui devra bruler pendant 24h en continu, à la puissance nominale (soit environ 4kg de bois par heure pendant 24h : près de 100kg).
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
A ce que je comprends, ton algorithme est le suivant :
Njours de chauffe = 0
DJannuel = 0
Pour chaque jour de l'année
- si du bois est brûlé
DJ = moyenne sur 24h(Tint)- moyenne sur 24h(Text)
J=1 (c'est un jour de chauffe)
AJ = apports(bois brûlé, solaires, ventilation/autres?)- sinon, ce n'est pas un jour de chauffe
DJ=0
J =0
AJ=0- DJannuel = DJannuel + DJ
Njours de chauffe = Njours de chauffe +J
AJannuel = AJannuel + AJ
C'est bien ça?
(urk, la mise en page est loupée)
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Oui, sauf que je dois vérifier le DJ = 0 si pas de bois brulé, et que je n'utilises pas AJ et J, donc je ne les calcules pas
Précision : la moyenne des t° intérieure et extérieure est calculée sur la base de la moyenne de la t° min et max sur 24h (en hiver, c'est légèrement optimiste, car la nuit est plus longue que le jour).
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Comme toutes les normes, les normes sont des normes ! !Si vous le savez si bien, vous savez alors aussi que les principales normes où label qui permettent de comparer l'isolation sont basées soit sur :
- la consommation d'énergie rapportée à la surface habitable
- la conductance thermique (U et anciennement K) des différentes parois, et de l'ensemble du batiment (Ubat).
Ce sont aujourd'hui ces données qui permettent une comparaison pertinente, et elles n'inclues pas uniquement les pertes par conduction, mais également les apports par rayonnement et les pertes par ventilation.
.
Vous avez déjà participé à des comités de normalisation ?
Il faut des normes pour fixer des limites à ne pas franchir. Des méthodes de travail. Mais en final, chacun fait ce qu’il veut pour atteindre les objectifs.
Si vous regardez ce lien, vous allez vous rendre compte qu’il est très simple de sortir une norme claire, nette, précise et facile à utiliser.
http://www2.afnor.org/espace_normali...=french#retour
La personne qui a acheté une maison souhaite connaitre quoi ??
Elle souhaite connaître la quantité de chaleur qu’elle va gaspiller pour avoir chaud chez elle lorsqu’il fait froid dehors.
Elle sait très bien que pour éviter de perdre de la chaleur il faut l’empêcher de sortir.
Elle sait également qu’elle ne va pas empêcher la chaleur de sortir avec des normes. Elle sait qu’il faut mettre de l’isolant thermique.
Il y a deux méthodes :
La méthode du beau logiciel
que l’on utilise sur son beau micro.
Pour lui faire accoucher d’un beau Ubat, on va lui faire avaler pour chaque élément qui compose la maison, des épaisseurs, des surfaces, des conductivités thermiques, des débits d’air, des expositions au soleil des orientations, Bref ! Une cinquantaine de paramètres plus ou moins faux. Le logiciel accepte tout, il traite tout.
A la fin, Le Ubat ne peut qu’être parfait, c’est l’ordinateur qui l’a calculé !
La méthode pragmatique de bon sens paysan
Dans la réalité, on se retrouve devant une maison construite avec des matériaux mal identifiés, des murs hétérogènes, bricolés au cours du temps, des isolants tassés et écroulés derrière des cloisons, des ouvertures bidouillées, des sols non identifiables ……………..
La méthode de bon sens consiste à mesurer directement la somme des résistances thermiques qui composent les parois de la maison. C’est la résistance thermique par conduction globale. Ensuite, pour faire des évaluations, on peut et on doit prendre en compte d’autres paramètres.
Je ne suis pas d’accord pour tout mélanger Avec un peu de rigueur scientifique, comme je l’ai expliqué plus haut, en faisant des essais in-situ, on arrive à des résultats qui ne prêtent ni à discussion ni à interprétation.
Les essais sont nécessaires pour vérifier les approches théoriques, jamais l’inverse ! !
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Oui, indirectement.Une norme ne sert pas qu'à limiter, elle sert aussi et surtout à définir un langage communIl faut des normes pour fixer des limites à ne pas franchir. Des méthodes de travail. Mais en final, chacun fait ce qu’il veut pour atteindre les objectifs.A priori, elle souhaite savoir quelle est la performance de sa maison (comparée aux autres maisons), puisque pueblo connait exactement combien il gaspille de bois pour se chauffer, c'est écrit dans la pièce jointe de son premier message.La personne qui a acheté une maison souhaite connaitre quoi ??
Elle souhaite connaître la quantité de chaleur qu’elle va gaspiller pour avoir chaud chez elle lorsqu’il fait froid dehors.
Précisément, le calcul proposé se base sur des mesures pour calculer le Ubat in-situ, que l'on va alors comparer (parce qu'il est normalisé) aux Ubat de références des réglementations thermiques et autres labels.Les essais sont nécessaires pour vérifier les approches théoriques, jamais l’inverse ! !
Nous sommes décidément bien loin du sujet.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Pueblo avait pratiquement tout pour caractériser les performances de sa maison. Avec un peu de simplicité et de pragmatisme on pouvait l’aider. L’aider à faire des calculs basiques.Oui, indirectement.Une norme ne sert pas qu'à limiter, elle sert aussi et surtout à définir un langage commun. A priori, elle souhaite savoir quelle est la performance de sa maison (comparée aux autres maisons), puisque pueblo connait exactement combien il gaspille de bois pour se chauffer, c'est écrit dans la pièce jointe de son premier message.Précisément, le calcul proposé se base sur des mesures pour calculer le Ubat in-situ, que l'on va alors comparer (parce qu'il est normalisé) aux Ubat de références des réglementations thermiques et autres labels.P
Nous sommes décidément bien loin du sujet.
Mon message N° 3 donne un exemple chiffré très simple, pour essayer de faire passer un petit message technique.
Après, comme à l’ordinaire, les intervenants les plus anciens assènent par tous les moyens qu’ils détiennent le savoir, la vérité, qu’ils sont les meilleurs.
Je t’invite à revoir les 29 messages qui ont suivit. Il n’y a aucune argumentation technique sérieuse, uniquement des querelles de cours de recréation d’école primaire.
Ce genre d’échange ne pourrait pas exister dans les centres de recherche des grandes entreprises et des universités. Lorsqu’il faut atteindre des objectifs techniques dans un calendrier serré, il n’y a pas de place pour les faux problèmes.
Par nature, heureusement, ça existe sur les forums. Si les polémiques n’existait pas ce serrait ennuyeux en raison des sujets répétitifs et peu variés. Sans ces controverses amusantes et enrichissantes sur le plan humain, j’aurais probablement abandonné le forum.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.