Bonjour,
voici une petite thématique qui dépasse un peu du cadre de l'habitat bioclimatique, mais ça touche toutefois au bâti ancien et potentiellement à la gestion de la biodiversité !
Je possède un petit corps de ferme de le Val d'Oise, composé de plusieurs bâtiment, dont une grange. Un partie de cette grange est habitable et habitée, nous allons donc refaire l'enduit pour éviter toute infiltration d'eau dans le mur.
Toutefois, un enduit coûte ... cher. Et je n'envisage pas de refaire l'enduit sur la partie non habitable.
Pour améliorer l'esthétisme de cette partie, je pensais à la couvrir d'une plante grimpante, de préférence pérenne.
- Quand est-il des potentielle désordre lié à l'humidité apporté par la présence de végétation sur le mur ? Sachant que la partie grange est ensoleillé une bonne partie de la journée et globalement assez aérée (pas de portes et fenêtres, uniquement des ouvertures).
- Du fait de son côté persistant, le lierre est intéressant. Le fait que ses crampons laisserons des traces inesthétiques si on l'arrache n'est pas spécialement dérangeant, puisque l'enduit n'est pas excessivement beau. Par contre, j'ai lu quelques mises en garde concernant la vivacité de ces crampons dans le cas de murs ancien.
Mon mur est en pierre calcaire, hourdi à la terre et recouvert d'en enduit plâtre-chaux. L'enduit est en état moyen, avec quelques fissures importantes. Il doit avoir au moins 70 ans, voir un peu plus. Le mur n'est pas contact avec le sol, donc aucun risque de remonté capillaire ou d'humidité. Se peut-t-il que lierre profite des fissures de l'enduit pour faire des racines au sein du mur, avec un risque de déchaussement des pierres ?
Voici une petite photo du mur :
Merci de vos conseils !
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