Je découvre ce forum: il est très intéressant. Je vois qu'il y a des modérateurs d'un bon niveau... (retraité, j'ai un DEA de physique de 1971, donc je pige encore un peu la thermodynamique)

Mon problème: amélioration + aggrandissement d'une maison ancienne en Bretagne, plutôt biscornue déjà "rénovée" (bricolée plutôt) par précédent propriétaire. Presque entièrement en pierres avec petite partie sous combles. Partiellement et mal isolée.

Les murs (mitoyens pour moitié, dans une zone sensible architecturalement) ne peuvent pas être isolés de l'extérieur.
Pas d'isolation facile du sol possible : les sols (carreaux de grès sans isolation) ne peuvent pas être rehaussés d'une douzaine de cm car la hauteur des pièces est déjà très basse.
Le chauffage actuel est une chaudière murale au propane avec radiateurs classiques.

Bref, beaucoup de charme mais difficile à rendre éconologique.

J'étais branché forage + PAC, mais les interventions de r177777 et autres sont d'une limpidité qui ne laisse aucun doute sur la mode et les lobbies... En fait je savais déjà qu'il vaut mieux s'orienter vers les négawatts!

Après avoir buté à trouver des solutions pas trop impossibles pour l'isolation, dans ce cas précis ne croyez-vous pas néanmoins qu'une PAC de bon rendement reste une alernative à la solution, trop chère, de ne conserver que les murs... (j'habite cette maison depuis plusieurs années)

Wiessmann, cher mais sérieux en principe, prétend atteindre jusqu'à un COP=entre 5 et 6 [dans certaines circonstance" j'imagine] avec son modèle "haute température" eau (jusqu'à plus de 60°C = 333K par grand froid)/eau glycolée + forage (5°C = 278K constant sur toute l'année). Mais j'aimerais bien connaître le COP moyen effectif sur une année!

Reprenant mes vieux cours, le théorème de Carnot donne le COP théorique d'une PAC: COP = T2/(T1-T2)= 278/(333-278)= 5 effectivement par grand froid (radiateurs à 60°)
COP = 278/(308-278) = 9 pour des radiateurs à 35°C = 308K
Ca me semble trop beau pour être vrai? Très théorique? Pour machines fonctionnant en mode "thermodynamique réversible" seulement?

Au final ne croyez-vous pas qu'un bon COP pourrait remettre la PAC en position un peu plus favorable dans CE CAS D'UN HABITAT ANCIEN MALAISE A ISOLER qu'avec les habituels COP entre 2 et 3 dont on parle... non?

PS: je n'ai pas réussi à trouver le point de vaporisation de l'eau glycolée, à la concentration habituelle dans les PAC?

Merci de vos commentaires éclairés