coquillage d'eau douce

[taza]

Bonjour,

J'aurais bien aimé pouvoir identifier ce petit coquillage
d'eau douce, maximum 2cm. J'ai pêché pendant des dizaines
d'années en rivière et c'est la 1ère fois que je vois ça.

En plus sur 1m2 il y en a des centaines et les pierres sont
noires de minuscules exemplaires. Une véritable invasion.

La rivière s'appelle "Le Touch" et se jette dans la Garonne
quelques centaines de mètres plus loin en plein Toulouse.

J'ai fait quelques recherches sur le net et cela ressemble
apparemment à des palourdes ou coques d'eau douce,
peut-être Corbica fluminea, qui semble être invasive?

Je vous remercie par avance
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[Ensifera]

Pour les Bivalves (Lamellibranches), il faut montrer aussi l'intérieur d'une valve (vue générale + détail de la région du crochet).

[taza]

Voilà, j'espère que la seconde photo vous va
Bien à vous

[Ensifera]

Bon, il y a quand-même des chances que ce soit l'invasive Corbicula fluminea...

[A voir en vidéo sur Futura]

[taza]

Je vous remercie, bonne soirée

[cherallier]

Bonjour,
Je confirme l'identification de Gérard avec la Corbicula fluminea très fréquente dans nos rivières depuis quelques années. Elle remonte très loin vers l'amont des rivières et ne se contente pas des zones fluviales côtières. Nous en avons énormément dans les rivières du Centre et même le Massif Central. Venue d'Asie comme son nom commun l'indique, les spécialistes pensent qu'elle a "voyagé" accrochée à la coque ou dans les ballastes des gros navires venus d'Asie. Quant à sa remontée des rivières, les oiseaux ont sûrement un rôle dans cette situation. En pêchant des coquillages en aval puis en les perdant en vol, ils les distribuent vers l'amont, leur font sauter les barrages... C'est sur ce principe que l'on en trouve des concentrations par endroits sur la rivière, ce sont les lieux de repas des oiseaux qui la consomme souvent toujours à la même place.
Elle est considérée comme invasive mais il semble qu'elle rende bien service aux hérons et autres oiseaux du milieu fluviatile qui s'en nourrissent. On se demande quand même si elle n'est pas concurrente de nos moules d'eau douce qui ont disparu un peu comme l'écrevisse de Louisiane qui est arrivée avec une maladie mortelle pour nos espèces indigènes. Le bonheur des uns faisant le malheur des autres. Surtout à ne pas consommer car comme tous les mollusques filtrants, elle concentre les métaux lourds et autres polluants même si la rivière paraît propre.