bonjour
mon rosier avait des taches noires sur ses feuillages
je l ai tailler ai mis de l engrais bio ( grottin de cheval)
dois je le traiter ou non par rapport au taches noir qu il avait.
cordialement.
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bonjour
mon rosier avait des taches noires sur ses feuillages
je l ai tailler ai mis de l engrais bio ( grottin de cheval)
dois je le traiter ou non par rapport au taches noir qu il avait.
cordialement.
Oui, c'est du marsonnia.... Bouilie bordelaise début mars...
Bonjour
quand j ai mis l engrais (grottin de cheval) dois je l arroser ????
cordialement
En ce moment, et probablement jusqu'en avril-mai (mais cela dépend des régions et du temps qu'il fera), c'est inutile... Laisse donc le temps faire son travail, aidé des petites bêtes du sol...
Bonsoir,
Le crottin de cheval n’est pas bio, pas plus que les fumiers des animaux d’élevage et les déjections des Homos sapiens ! En plus c’est un engrais pauvre.
Il aurait fallu enfouir légèrement le crottin, un demi fer de bêche. En le laissant en surface tous les éléments nutritifs se sont dispersés dans les airs. C’est de la chimie.
Oui, ben c'est de la chimie de bistrot...
Tous les fumiers, comme les composts, ont besoin d'oxygène pour se décomposer et évoluer vers un humus fertilisant et libérer les éléments minéraux...
C'est pour cela qu'ils sont entassés à l'air libre et ne sont pas enterrés; c'est le processus naturel des sols forestiers, avec l'aide de la micro-faune, des bactéries, des moisissures et champignons qui finissent par restituer à la terre ce qu'elle a perdu au profit des plantes. certes, une partie s'échappe dans l'atmosphère (et on voit mal ce qui pourrait l'empêcher, même à 10 cm sous terre), mais c'est le cycle du carbone, de l'azote et de divers éléments minéraux depuis que la vie existe sur terre; et c'est ce qui entretient la vie et la fertilité des sols.
Quant à savoir si c'est bio ou pas, je te laisse le soin de le méditer... Je m'intéresse assez peu aux dogmes religieux...
Bonjour,Oui, ben c'est de la chimie de bistrot...
Tous les fumiers, comme les composts, ont besoin d'oxygène pour se décomposer et évoluer vers un humus fertilisant et libérer les éléments minéraux...
C'est pour cela qu'ils sont entassés à l'air libre et ne sont pas enterrés; c'est le processus naturel des sols forestiers, avec l'aide de la micro-faune, des bactéries, des moisissures et champignons qui finissent par restituer à la terre ce qu'elle a perdu au profit des plantes. certes, une partie s'échappe dans l'atmosphère (et on voit mal ce qui pourrait l'empêcher, même à 10 cm sous terre), mais c'est le cycle du carbone, de l'azote et de divers éléments minéraux depuis que la vie existe sur terre; et c'est ce qui entretient la vie et la fertilité des sols.
Quant à savoir si c'est bio ou pas, je te laisse le soin de le méditer... Je m'intéresse assez peu aux dogmes religieux...
Pour parfaire vos connaissances, voici, quelques lignes :
Il faut favoriser la fermentation anaérobie par rapport à la fermentation aérobie, pour cela il vous faut :
Entasser le fumier sur le minimum de surfaces
Éliminer l'air par le tassement
Humidifier si c'est nécessaire (arrosage au purin).
Sans ces précautions, les pertes d'azote peuvent être très importantes, allant (d'après Muntz et Girard) de 5 % pour un tas soigné, abrité, arrosé, tassé, à 50 % pour des matières étalées, sèches et non tassées.
La fermentation demandant un milieu alcalin, aussi il est préférable d'arroser avec du purin plutôt qu'avec de l'eau, surtout dans les régions où l’eau est acide.
La religion et le bio, nous ne voyons pas le rapport ?
Le fumier et autres matières d’origines animales ne sont pas bio, pourquoi ?
Toutes nos bêtes sont régulièrement traitées, ces traitements sont obligatoires. Dans leurs aliments il y a des compléments. Les molécules font leur travail dans l’organisme de la bête et sont rejetées dans les urines et les matières fécales.
Nous restons entièrement à votre disposition pour des informations complémentaires
La fermentation anaérobie produit, de façon intense, des gaz s'échappant dans l'atmosphère, notamment du méthane, du gaz carbonique et divers composés azotés; c'est le moyen utilisé pour la production du bio-méthane; elle ne produit que peu de composés susceptibles de participer à l'humus du sol... Ce n'est certes pas le meilleur moyen de fertiliser un sol ou de fumer des plantes...
Pour ce qui est du caractère "bio" ou pas des déjections animales, je te souhaite bien du plaisir si tu veux éliminer tout ce qui contient de près ou de loin des matières artificielles... commence déjà par ne plus respirer l'air qui t'entoure.
Pour moi, je m'abstiendrai de lire les concepts de vulgarisation écologique comme les talibans lisent le coran, et me contenterai d'utiliser ce que je trouve près de chez moi, y compris le fumier des chevaux; en tout état de cause, ce sera mieux que de traiter aux produits synthétiques...
Je t'invite cependant à parfaire tes connaissances sur la manière de mener un tas de compost ou de fumier (l'information est très facile à trouver), et de s'en servir...
Dernière modification par barda ; 17/01/2017 à 10h23.
Bonsoir,La fermentation anaérobie produit, de façon intense, des gaz s'échappant dans l'atmosphère, notamment du méthane, du gaz carbonique et divers composés azotés; c'est le moyen utilisé pour la production du bio-méthane; elle ne produit que peu de composés susceptibles de participer à l'humus du sol... Ce n'est certes pas le meilleur moyen de fertiliser un sol ou de fumer des plantes...
Pour ce qui est du caractère "bio" ou pas des déjections animales, je te souhaite bien du plaisir si tu veux éliminer tout ce qui contient de près ou de loin des matières artificielles... commence déjà par ne plus respirer l'air qui t'entoure.
Pour moi, je m'abstiendrai de lire les concepts de vulgarisation écologique comme les talibans lisent le coran, et me contenterai d'utiliser ce que je trouve près de chez moi, y compris le fumier des chevaux; en tout état de cause, ce sera mieux que de traiter aux produits synthétiques...
Je t'invite cependant à parfaire tes connaissances sur la manière de mener un tas de compost ou de fumier (l'information est très facile à trouver), et de s'en servir...
Laissez les talibans, la religion et les choses de ce genre, qui n’ont rien à voir avec les maladies ou la nutrition des rosiers.
Toutes les informations que nous pouvons donner sont extraites de livres destinés aux agriculteurs. Ils sont écrits par des ingénieurs agronomes, professeurs d’Université, Directeur de recherche ou par des spécialistes l’INRA.
Toutes les informations que tu peux nous donner ne représentent qu'un avis, largement contesté aujourd'hui; j'ai la même chose, mais positionné de façon inverse, avec des origines aussi autorisées, à ta disposition... Il y a eu énormément de changements dans les théories et les pratiques agricoles ces dernières années. Notamment sur la façon de considérer la terre et le sol...
Ceci dit, ça fait très longtemps qu'il est usuel d'épandre un peu de fumier aux pieds des rosiers, sans l'enterrer, simplement en gratouillant un peu le sol; la plante est gourmande, et a besoin d'apports réguliers pour rester en bonne santé...
Bonjour,
Si l’INRA raconte n’importe quoi, nous allons de ce pas à la chambre d’agriculture et nous allons communiquer vos informations.
Allons, allons, même l'INRA peut évoluer (heureusement d'ailleurs) et il n'y a guère de vérité révélée en matière d'approche scientifique...
Quelques exemples:
- il y a peu, l'ONF prônait le nettoyage des sous-bois après coupe; aujourd'hui, c'est l'inverse: on laisse branchages et déchets pour nourrir le sol...
- il y a peu l'INRA considérait la terre comme un "support" de culture, inerte, qu'il suffisait d'enrichir en éléments chimiques NPK pour augmenter les récoltes; aujourd'hui on attache beaucoup d'importance à la teneur en humus et à l'activité de la micro-faune, ainsi qu'aux mycorhizes ...
- il y a peu, l'INRA prônait systématiquement retournement du sol et labours profonds; aujourd'hui, on en est plutôt à des pratiques plus superficielles, des sous-solages, des techniques simplifiées et des semis sous couvert sans retournement.
- il y a peu l'INRA était à l'origine des grandes zones de monoculture intensive, conduisant à des spécialisations régionales intenses; quelques aléas écologiques plus ou moins graves (citons en vrac les marées vertes bretonne, l'appauvrissement des sols ailleurs, développements d'épizooties...) nous font revenir à des options un peu moins radicales.
- il y a peu, l'INRA poussait à des remembrements drastiques, avec arrachages des haies, des bosquets; on tend à revenir à des conceptions un peu moins destructrices de biodiversité...
Toutes les disciplines évoluent, et on peut très bien revenir sur des erreurs passées...
En l'occurrence, la biochimie et la biologie de la formation de l'humus et des composts est relativement bien connues, et sur ce point, il y a un large consensus: les composts se forment en conditions aérobies humides, pas en conditions anaérobies; et on n'enterre pas le fumier, on le mélange éventuellement avec les premiers centimètres de terre...
Dernière modification par barda ; 18/01/2017 à 14h32.
Bonsoir,Allons, allons, même l'INRA peut évoluer (heureusement d'ailleurs) et il n'y a guère de vérité révélée en matière d'approche scientifique...
En l'occurrence, la biochimie et la biologie de la formation de l'humus et des composts est relativement bien connues, et sur ce point, il y a un large consensus: les composts se forment en conditions aérobies humides, pas en conditions anaérobies; et on n'enterre pas le fumier, on le mélange éventuellement avec les premiers centimètres de terre...
Nous sommes au courant de toutes les pratiques qui ont existé. En 1959, la maison travaillait avec la SNST (Société Nationale des Scories Thomas) et la Société commerciale des Potasses d’Alsace. Il y a un prospectus, qui est dans un livre, où l’on peut lire : l’azote nourri la terre et les hommes. On parlait de labour profond (80 cm). Pour les bois, on brûlait, c’est comme cela qu’à Reims trois malheureux forestiers ont fait sauter la gamelle et eux avec due à l’explosion d’un obus (1963).
Revenons au fumier, qu’est-ce qui est écrit plus haut : enfouir d’un demi-fer de bêche. Une bêche, c’est 18 cm
Si c’est le mot enfouir qui vous chagrine, en agriculture, il est très largement employé
Bonjour,
Il me semble que le marsonia est dû à un environnement frais ou froid et humide.
Horticulteur en retraite, je puis assurer que notre culture de rosiers pour fleurs coupées, sous serres chauffées, ne connaissait pas ce problème.
Comment lutter ?, difficile en extérieur et je doute que le sulfate de cuivre soit un bon moyen.
Il est probable qu'une plantation bien exposée au sud, les rosiers ne craignant ni la chaleur ni le soleil, mais aérée pour l'élimination rapide de l'humidité de la nuit sur les feuilles, devrait limiter le marsonia.
Le fumier de cheval est excellent pour les rosiers, pour notre part nous faisions une consommation importante de fumier de champignonnière dégobeté, c'est à dire débarrassé du calcaire. épandu dans les lignes de rosiers et légèrement mélangé au sol.
bonjour à tous,
soigner un rosier des taches noires.
utiliser la recette du purin d'ail + laurier sauce de M. Pascal Clerc. Bon contre mildiou, tache noire, cloque du pêcher , pucerons etc....... De nombreux sites jardins en parlent , et cela semble très positif. Moi même utilisateur .
taper "purin ail + laurier sauce pascal clerc" .
à bientôt
je vais essayer ,j'ai un énorme laurier sauce ! mais sur les tomates pas sur les rosiers.
Sur les rosiers j'ai déjà traité avec du purin de prèle (acheté ) c'est très efficace aussi , j'ai essayé l'année dernière la cannelle mais elle gonfle dans l'eau aussi il faut la filtrer pour pas boucher le pulvérisateur , elle est très efficace.
Rien n'est simple , tout se complique ! Sempé