Bonjour à tous,
Première Jupiter de l'année, toujours en montagne, au pied de la Meije ou la transparence est impressionante mais la turbulence très mauvaise...
Le soir je mets en température le tube, j'aligne le chercheur puis la nuit tombé je consacre une bonne heure à la collim.
Vers 1h30, sortie de Jupiter, je travaille ma mise au point, point faible de mon télescope avec une crémaillère qui en plus a du jeu. Je fais à chaque mise au point un film que je traite avec registax, pour vérifier si c'est bon.
La caméra est une SPC900, capteur NB, je mets 15cm d'allonge, et dans ma dernière bague, j'ai fait une ouverture pour placer un filtre sans retirer la caméra.
Je travail sur 400 images, 10 im/sec, 50% pour le gain.
Pour chaque fois, j'essaye d'enchainer trois images R, G et B.
Pour le traitement, place à Iris. bestof, puis sélection manuelle entre 50 et 80 images (pas beaucoup de potable), registération, correction de la distorsion, addition, déconvolution Vacnittert.
Ensuite pour l'image couleur, je normalise les intensités et balance le blancs, car l'image était rouge (car je ne bloque pas les IR avec mes filtes). Devant la faible qualité des canaux G et B, je travail avec R, ou je fais une animation sur mes 6 images de la soirée, puis une projection avec les deux images les plus éloignée.
Finalement j'obtiens mes meilleurs images, alors que j'ai imagé certainement dans mes pires conditions. J'ai passé beaucoup de temps sur la collim et le traitement, peut être pas assez sur la mise au point, mais je sors des choses intéressantes d'un sw150/750. Cela me pousse à continuer même si Jupiter est basse et mon matériel limité. Les prochaines années, Jupiter et Mars montent, je pourrais alors acheter un tube au diamètre plus grand.
Merci pour vos commentaires
Romain
-----