Les occasions de sortir le télescope étant particulièrement rares ces derniers temps, j'ai profité du ciel clair de vendredi dernier.
Vendredi soir, le ciel présente une bonne transparence. On ne peut pas en dire autant de ma motivation à sortir, je suis particulièrement fatigué... Tant pis, c'est la lunette achromatique de 80 qui s'y colle pour un coup d'oeil express avant d'aller au lit.
A l'est, Vega et la Lyre se lèvent. Je pointe donc M57: j'ai bien du mal à la trouver au Panoptic de 24mm, la différence avec une étoile est assez faible à ce rossissement! Le Nagler 9 offfre cependant une vue très agréable, les deux étoiles du bout le da Lyre et la nébuleuse, petit rond de fumée verdâtre, étant visibles dans le même champ.
Deuxième et dernière cible de la soirée: M13. Je vise au jugé, je n'arrive pas à regarder dans le viseur car il pointe trop haut. Bingo! Direct dans le Nagler 9L'amas est très beau, quasiment résolu avec sa texture granuleuse.
Sur ce je vais me coucher...
VOUS ECOUTEZ FRANCE INFO IL EST TROIS HEURES, LE JOURNA - cloc-
C'est l'heure de se lever! Objectif: voir la comète McNaught sur l'horizon est avant que le soleil se lève.
Pour une première reconnaissance, je prends mes jumelles 10x50. La Lune est levée à cette heure, mais on fera avec.
Après une petite recherche je repère la bête, une petite tache floue perdue dans Andromède. Bon il me faut de quoi grossir plus... Je vais chercher le 200.
Tension des ficelles, collimation express, pas de mise en température (de toutes façons il fait aussi chaud dehors que dedans). Je pointe, et la voilà! Tache floue vaguement ovale, avec un coeur diffus. Pas de noyau tranché comme le présentait 17P/Holmes. Tout ça reste petit, et le fond de ciel est lumineux entre la Lune et l'aube qui commence à poindre.
Avant de rentrer je retourne sur M57, quasiment au zénith à cette heure matinale: cette nébuleuse est toujours aussi belle. Je fais un détour par M27 avant de tout ranger, je la vois mais la vue commence à être franchement entamée par l'aube.
4h du matin, il est temps de retourner au lit. J'aurais aimé observer plus, mieux, mais il faut parfois savoir se contenter de peu. C'est toujours mieux que rien du tout.
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(même pas une petite Albiréo