Bonjour à toute la communauté !
Merci de m'accueillir parmi vous .
Ma question est donc : Quantification de la Lumière émise par un objet entrant dans l'atmosphère?
Je suis un peu perdu dans la caractérisation de ce phénomène , l'objet de ma question est lié à l'observation de ces évènements et surtout à leur capture .
Pourriez -vous m'en dire un peu plus ?
Cordialement.
Dernière modification par mach3 ; 24/02/2023 à 11h35. Motif: Titre
Salut,
Bienvenue sur Futura. Tel quel ce n'est pas une question (il manque un truc du genre "quel est...", "qu'est-ce que....", ....)
Sinon, un objet qui rentre dans l'atmosphère car provoquer un échauffement et une émission thermique de la lumière (étoile filante, satellite brûlant dans l'atmosphère...) ou des particules très énergétiques (surtout des protons en provenance du Soleil) vont exciter les molécules de l'atmosphère qui en se désexcitant vont émettre de la lumière (aurores boréales).
A ce stade pas besoin de parler de quantification. On a de la lumière cétou. Sauf à vouloir décrire les phénomènes microscopiques (comme l'excitation/désexcitation d'un atome/molécule).
Mais la lumière est aussi composée de photons, comme n'importe quelle lumière. Et avec un détecteur approprié on peut détecter ces photons séparément. C'est typiquement ce que fait une caméra CCD.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Capteu...ographique_CCD
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dispos...ert_de_charges
Bon, je ne sais pas si ça répond à ta question. Sinon tu peux préciser ton interrogation.
Dernière modification par mach3 ; 24/02/2023 à 11h36.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Reste à savoirEnvoyé par MCS8465
Bjr à toi,
Reste à savoir, ce que tu mets derriére le mot " Quantification" ? (C'est quoi ta définition ?)
On peut penser que plus l'objet sera important (volume, taille) plus il fournira de lumiére par sa combustion (plus ou moins longue en durée)
" surtout à leur capture"...tu veux dire QUOI par ces termes ?
On ne capture rien, on...observe.
Bonne journée
Bonne journée
Dernière modification par mach3 ; 24/02/2023 à 11h36.
ARG oui, j'ai réagit par réflexe : "quantification" => quantique
Mais il parle peut-être juste de la quantité de lumière émise (et étonnamment c'est beaucoup plus compliqué et il faudra décrire précisément l'objet en question : taille, forme, composition, sinon galère)
Bon, explications plus précises attendues (y compris sur capture)
Dernière modification par mach3 ; 24/02/2023 à 11h36.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Je vois que le sujet suscite votre attention !
Quand je parle de quantifier ,effectivement ,je veux parler de la quantité de lumière émise ,pour capturer (photographier ou enregistrer) des images du phénomène dans les meilleures conditions possibles pour une observation détaillé du comportement de l'objet dans sa phase transitoire .
A ce stade ,je ne connais pas la taille exacte (moins d'un mètre ).
Sa nature non plus. Imaginons une météorite ou un débris de véhicule spatial.
C'est un objet forcément très lumineux , donc les réglages photographique pour l'observer sont assez compliqués.D'où ma question. Si je peux calculer une IL assez proche , je pourrais déterminer un réglage optimal.
D'accord, merci des précisions, j'avais très mal compris.
Je laisse la main à ceux qui pourraient répondre car là je ne suis vraiment pas qualifié.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Remoi, Reste une question subsidiaire:
l'objet peut entrer dans l'atmosphére .....de jour.....comme de nuit !
Donc les réglages ne seront pas les memes.
Si on suppose de nuit , je pense qu'il faudra une "pellicule" relativement plus sensible que pour le jour. ( question.. d'ASA)
Mais est ce que ça existe encore les....zaza !! Voir la rubrique...As tronomie et les chasseurs d'image ( mais c'est de longues poses !)
Bonne journée
Dernière modification par f6bes ; 24/02/2023 à 15h34.
Je pense qu'il faudrait d'abord avoir une idée de la lumière émise. Après, jour/nuit, sensibilité et réglage, ce sera probablement moins compliqué à répondre.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
A déplacer en astronomie , il y a des somnambules qui font des photos toutes les nuits ...
Celui qui accroît son savoir , accroît sa souffrance . L'Ecclésiaste 1-18
Comme le résultat dépend fortement de paramètres inconnus, on ne peut guère avoir que de vagues ordres de grandeur.
La base est l'énergie cinétique à dissiper : un objet de 1 kg entrant dans l'atmosphère à 20 km/s (par exemple, météorite) a une énergie cinétique de 200 MJ. Le corps chauffe, et rayonne, pendant quelques secondes.
Très bonne remarque de Xk. D'autant qu'il se pose aussi des questions de "détection, temps de pose". Pas évident.
J'ai déplacé.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour
Typiquement le météoroïde à l'origine d'une étoile filante fait quelques mm à cm.
Pour calculer la quantité de lumière produite il faut commencer par le photographier.
Pour le photographier il faut pointer son appareil vers une zone d'activité (par exemple Andromède pendant la nuit des étoiles filantes) et laisser l'appareil enchainer des photos de quelques secondes à dizaines de secondes. Les étoiles les plus visibles doivent apparaitre sur l'image.
Une fois que l'on a réussi à en capturer une il faut calculer sa luminosité apparente par comparaison avec d'autres étoiles connues, on obtient alors une magnitude apparente. Attention : Il faut vérifier que les pixels ne soient pas saturés, sinon l’estimation sera minorée.
Une fois que l'on a estimé la magnitude apparente on peut calculer la magnitude absolue, par le biais de la distance approximative de l'événement (70 à 120km d'altitude, prendre en compte l’azimut).
Il n'y a pas de réglage donné, car la magnitude apparente d'une étoile filante visible est variable d'une dizaine d'ordres de grandeur, voire plus.
Bonjour,
si le but c'est de savoir comment régler un appareil photo ou une caméra pour imager cette rentrée, je pense que la réponse est super simple.
Ce type de rentrée étant totalement imprévisible, on n'en connaît ni la date, l'heure, le lieu, la trajectoire, et justement si ça émettra de la lumière.... donc vouloir l'imager me semble juste impossible du moins avec des solutions classiques type appareil photo, caméra, télescope etc....
Par contre toutes les images que je connais sur le sujet sont produites par des caméras dites all-sky, caméras positionnée de façon à imager le ciel sur un très grand champ et actives en permanence et là on arrive à récupérer des images de rentrées atmosphériques très intéressantes.
Ou alors c'est le smartphone ou les caméras de surveillance ou embarquées qui sortent de temps en temps des images sur le vif....
Mais y pas vraiment de question de réglage, c'est pareil que pour prendre les étoiles en gros....
Bernard - Atlas, Newton 200x800 F4, ASI1600MC, guidage ASI224MC, Prism, Pix
Non au contraire c'est très simple : Lors de la pluie des perséides il tombe une 10aine d'étoiles filantes à l'heure, que l'on peut facilement photographier.
Il suffit de placer son appareil sur un trépied, de viser le bon endroit, et de le laisser faire.
Pour les réglages j'ai donné la démarche à suivre plus haut.
Il existe sinon une méthode pour lancer la photo lors d'un passage, méthode que je n'ai pas développée mais qui reste facilement accessible pour un bricoleur, ou un amateur qui ne rechignerait pas à dépenser un peu (on trouve l'appareil tout fait).
Bonjour à tous
Je vois que le sujet intéresse du monde ! en fait l'objet en question serait plus un "satellite" entrant dans l’atmosphère
La réponse reste la même pour un satellite
