Bonjour à tous.
Je vous soumet une nouvelle question sur la théorie des ensembles qui me travaille. Cela concerne plus particulièrement l'égalité dans cette théorie. J'ai pu voir deux version de l'axiome d'extensionnalité. L'une s'énonçait: Pour tout ensembles E et F,pour tout x, (x appartient à E ssi x appartient à F) implique E=F.
La deuxième remplaçait l'implication par une équivalence. Or, pour moi, ces deux manières de faire diffèrent du fait qu'il m'avait semblé que la théorie des ensembles se plaçait dans un langage logique du premier ordre égalitaire, c'est à dire qu'un prédicat d'égalité existe déjà dans le langage préalablement à toute introduction de prédicat ensembliste (appartenance, inclusion).
De fait, deux interrogations me sont venues. En effet, supposons qu'en une théorie trop naïve, on ait pu, du fait par exemple d'une compréhension non restreinte, construire l'ensemble des ensembles qui n'appartiennent pas à eux-mêmes: Boum paradoxe de Russell. Par suite me direz vous, du paradoxe on peut déduire ce que l'on veut, mais cela concerne t-il aussi les énoncés égalitaire? Si on choisi la version de l'axiome avec l'équivalence, il y a justement équivalence donc un paradoxe égalitaire se déduit directement. En est t-il de même avec la version munie de l'implication uniquement, c'est-à-dire ou l'énoncé d'appartenance n'est qu'une condition suffisante et non nécessaire pour parvenir à un énoncé égalitaire?
Deuxième question (différente) maintenant. On a donc ce langage ensembliste avec compréhension non restreinte et dans ce langage on veut définir: 1-l'ensemble vide
2-l'ensemble de tout les ensembles.
On sait donc qu'on peut à tout énoncé P(x) ou x est une variable libre (je ne sais plus si ce n'était pas lié, bref...), associer {x|P(x)} et plus particulièrement on note {a,b,c...} les ensemble obtenus lorsque cet énoncé est: x=a ou x=b ou x=c ou...
On veut donc pour l'ensemble vide, trouver un énoncé qu'aucun x ne vérifie. Or si jamais comme dit plus haut, on peut porter les contradictions d'appartenance sur les énoncés égalitaires, l'énoncé: (x n'est pas égal à x) n'est plus possible puisque l'ensemble des ensemble qui ne s'appartiennent pas le vérifie. De même pour l'ensemble de tout les ensemble pour l'énoncé: x=x.
Certes, on peut voir parfois des définitions de l'ensemble vide comme l'ensemble E vérifiant: Pour tout x, x n'appartient pas à E. Mais est-il correct de définir un ensemble par une de ses propriété? De même lorsque l'on dit que l'ensemble vide est l'ensemble E:={}, est-ce vraiment une définition logique? Sur quel prédicat se base t-on?
Bref, je trouve surprenant que dans un langage paradoxal (ou tout est supposé possible) il soit moins facile de définir de tels objets. La contradiction des énoncés d'appartenance se reporte t-elle aussi sur les énoncés égalitaires (base du langage)?
Merci d'éclairer ma pauvre lanterne.
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