L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.
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L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.



  1. #1
    invite5f52a886

    L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.


    ------

    Bonjour,
    Bonnes fêtes
    et bonne lecture :

    *
    L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.

    Cubum autem in duos cubos, aut quadratoquadratum in duos quadratoquadratos, et generaliter nullam in infinitum ultra quadratum potestatem in duos ejusdem nominis fas est dividere : cujus rei demonstrationem mirabilem sane detexi. Hanc marginis exiguitas non caperet.
    Pierre de Fermat

    Démonstration du Théorème de Fermat-Wiles par l’irréductibilité de polynômes.
    Résumé :
    Etant donnée l’équation de Fermat x^n+y^n-z^n=0 , où (x,y,z,n) ϵ N*^4, n>2 et p premier >2, le polynôme P(X) associé à l’équation x^p+y^p-z^p=0 et le polynôme Q(X) associé à l’équation x^4+y^4-z^4=0 étant irréductibles dans Z[X] n’ont pas de racines entières et, par conséquent, la marge m=x+y-z n’est pas un entier, ce qui est contradictoire.
    Et par suite, l’égalité z^n = x^n + y^n , où (x,y,z,n) ϵ N*^4 et n>2, est impossible.

    Preuve :
    Soit l’équation x^n+y^n-z^n=0, où (x,y,z,n) ϵ N*^4 et n>2.
    En posant m = x+y-z, on peut écrire :
    x = (x+y-z)+z-y = m+u , avec u=z-y
    y = (x+y-z)+z-x = m+v , avec v=z-x
    z = (x+y-z)+(z-y)+(z-x) = m+u+v = m+w, w=u+v.
    Remarques :
    - Dans une équation m est une variable entière et dans une égalité m est un nombre entier. Dans tous les cas, u, v, w et n sont des nombres entiers.
    - Les polynômes examinés sont unitaires et, par conséquence, primitifs.

    En posant x=m+u, y=m+v et z=m+w dans x^n+y^n-z^n=0, on obtient l’équation :
    (1) (m+u)^n + (m+v)^n - (m+w)^n = 0 , avec w=u+v.

    Puisque n>2, n est multiple de 4 ou d’un nombre premier p>2, il suffit de considérer le cas n=p et le cas n=4.

    Avec n=p, l’équation (1) peut s’écrire :
    (2) ((m-2)+(u+2))^p + ((m-2)+(v+2))^p - ((m-2)+(w+2))^p = 0, avec w=u+v.
    Soit P(X) le polynôme associé à (2) :
    (3) P(X) = (X+(u+2))^p + (X+(v+2))^p - (X+(w+2))^p , avec X=m-2.
    L’application de la réduction modulo p à P(X), avec u^p+v^p-w^p≡ u+v-w=0 [p] et 2^p≡2 [p], donne : P(X)≡X^p+2 [p].
    Le polynôme X^p+2 est irréductible dans (Z/pZ) [X] (irrationalité de 2^(1/p), critère d’irréductibilité d’Eisenstein) et par suite le polynôme P(X) est irréductible dans Z[X].
    Le polynôme P(X), étant irréductible dans Z[X], n’a pas de racines entières et, par équivalence, l’équation (2) n’a pas de solutions entières pour m, ce qui est contradictoire.
    Et par suite, l’égalité x^p + y^p - z^p = 0, où (x,y,z) ϵ N*^3 et p premier >2, est impossible.

    Avec n=4, l’équation (1) peut s’écrire :
    (4) ((m-1)+(u+1))^4 + ((m-1)+(v+1))^4 - ((m-1)+(w+1))^4 = 0, avec w=u+v.
    Soit P(X) le polynôme associé à (4) :
    (5) P(X) = (X+(u+1))^4 + (X+(v+1))^4 - (X+(w+1))^4 , avec X=m-1.
    L’application de la réduction modulo 2 à P(X), avec w^4-u^4-v^4 ≡ w-u-v=0 [2], donne :
    P(X)≡X^4+1 [2], polynôme qui, par le changement de variable Y=X^2, devient le polynôme équivalent : Q(Y)=Y^2+1 [2].
    Le polynôme Y^2+1 est irréductible dans (Z/2Z) [X] (polynôme de degré 2 et de discriminant négatif) et par suite le polynôme P(X) est irréductible dans Z[X].
    Le polynôme P(X), étant irréductible dans Z[X], n’a pas de racines entières et, par équivalence, l’équation (4) n’a pas de solutions entières pour m, ce qui est contradictoire.
    Et par suite, l’égalité x^4 + y^4 - z^4 = 0, où (x,y,z) ϵ N*^3, est impossible.

    Ainsi, l’égalité z^n = x^n + y^n , où (x,y,z,n) ϵ N*^4 et n>2, est impossible.

    Ahmed Idrissi Bouyahyaoui
    INPI – Paris

    **

    -----

  2. #2
    invite5f52a886

    Re : L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.

    Bonsoir,
    et bonne année,

    J'ai commis une énorme faute dans mon précédent message.

    Il est de notoriété mathématique que le polynôme X^4+1 est réductible modulo p pour tout nombre premier p.
    J'ai écrit le contraire. Cette contre vérité m'a secoué. J'ai mis du temps à retrouver mes esprits.

    Voici ci-joint une version qui me permettra d'effacer la faute ou du moins la réparer.

    Bonne lecture.

    Cordialement

    Ahmed Idrissi Bouyahyaoui
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  3. #3
    invite5f67e63a

    Re : L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.

    Bonsoir,
    Il est aussi de "notoriété mathématique" que , pour p premier vaut dans Z/pZ[X], et n'est donc pas irreductible, malgré ce que vous avez ecrit.

  4. #4
    invite5f52a886

    Re : L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.

    Bonsoir,


    @Therodre :

    L'application de la réduction modulo p, p premier, donne :

    (X - 2)^p [p] = X^p - 2 dans Z/pZ :


    X^p - 2 ϵ Z[X] et ses coefficients ϵ Zp.


    Ci-joint une version de lisibilité améliorée.


    Bonne lecture.

    Cordialement

    Ahmed Idrissi Bouyahyaoui
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  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite5f52a886

    Re : L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.

    Bonsoir,

    @ Therodre :
    Vous avez raison et je retire mon précédent message.




    Afin d'éliminer mes fautes (énormes), j'ai retiré le théorème que je n'ai pas su utiliser :
    Théorème :
    Soit P ϵ Z[X]. S'il existe un nombre premier p tel que la réduction modulo p de P(X) soit irréductible dans Z/pZ[X], alors P(X) est irréductible.

    et tout ce que j'en ai déduit de façon erronée.

    Il n'est plus question de recherche d'irréductible dans Z/pZ[X] mais, condition suffisante, seulement de déterminer l'inexistence de racines rationnelles comme je l'ai déjà développé dans les articles précédents.

    Voici donc, ci-joint, un texte qui me semble correcte.

    Cordialement
    Ahmed Idrissi Bouyahyaoui
    Images attachées Images attachées

  7. #6
    invite5f52a886

    Re : L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.

    Bonjour,

    Je souhaite connaitre votre avis sur une démonstration utilisant le théorème de Mason-Stothers que je pense correcte.
    Théorème de Mason-Stothers :
    Pour tous polynômes a,b,c premiers entre eux vérifiant a + b = c, on a :
    max(deg{a,b,c)} ≤ n0(abc) - 1
    où n0(P) est le nombre de racines distinctes de P.

    Par application de ce théorème à l’équation de Fermat :
    (m+u)^n + (m+v)^n = (m+w^)^n

    on obtient l'inéquation : n ≤ 3 - 1 =2 .

    ci-joint fichier.


    Cordialement
    Ahmed Idrissi Bouyahyaoui
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  8. #7
    Médiat

    Re : L’irréductibilité de polynômes et le théorème de Fermat-Wiles.

    Malheureusement c'est encore raté : vous faites une confusion de quantificateurs, vous démontrez que vos polynomes et ne peuvent être égaux que pour , c'est à dire que l'égalité entre polynomes (c'est à dire pour tout m) ne peut pas exister au delà de 2, mais cela ne prouve pas que cette égalité est impossible pour une valeur de m.

    J'ai validé la pièce jointe qui ne sert à rien, puisque votre post suffit à comprendre que votre démonstration ne marche pas : c'est la dernière fois !

    Pour la modération
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

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