hormones, homosexualité et comportement
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hormones, homosexualité et comportement



  1. #1
    -kyria-

    hormones, homosexualité et comportement


    ------

    Bonjour,

    Je suis en train de lire L’un et l’autre sexe de M. Mead.

    J’aimerais savoir s’il est toujours vrai (c’est un livre qui a été écrit il y a plusieurs dizaines d’année) qu’il n’y a pas de lien entre l’homosexualité et les hormones (+/- de testostérone pour les hommes, +/- d’œstrogène pour les femmes) ?

    Une dernière question : quel est l’impact des hormones sur notre comportement ? Jusqu’où peuvent-elles influencer notre comportement ? D’ailleurs, le peuvent-elles avec des taux tels qu'ils sont présents à l'état naturel dans notre corps ? Ou bien faut-il nécessairement passer par des moyens médicamenteux ?

    Merci beaucoup et bonne soirée à vous
    -kyria-

    -----

  2. #2
    Xoxopixo

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Bonjour,

    Citation Envoyé par -kyria-
    Une dernière question : quel est l’impact des hormones sur notre comportement ?
    Oui, et inversement, quel est l'impact du comportement sur les hormones.
    Par exemple, si une personne se met en colère, elle produit des hormones. Et nous ne sommes pas des machines qui réagissons aux hormones comme des robots.

    Le comportement de l'animal est fortement lié aux hormones.
    Mais l'être humain moins, et selon l'être humain, il est aussi capable de privation et de sublimation.

    Je pense qu'il faut plus voir les hormones comme un moyen de communication entre les elements de l'organisme que comme un déclencheur définitif du comportement.
    Citation Envoyé par Wikipedia
    Une hormone est un messager chimique véhiculé par le système circulatoire qui agit à distance de son site de production par fixation sur des récepteurs spécifiques.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hormone

    Nous en sommes la preuve, ce ne sont pas les hormones qui dictent sensus stricto nos conduites, conduites que je range dans les comportements. (à pinailler si nécessaire)

    Notre corps, si on le distingue de la partie du cerveau "consciente", est plus profondement lié aux hormones et n'attend aucun contre-ordre de la part de notre cerveau. (et pourtant elle peut être sécrétée par une partie du cerveau.)
    Le "comportement interne du corps" est en quelque-sorte ce qui est étudié en medecine.
    Un exemple d'hormone.
    Citation Envoyé par Wikipedia
    La vasopressine, ou hormone antidiurétique (aussi désignée par les sigles AVP, de l’anglais arginine-vasopressine et ADH, de l’anglais Antidiuretic hormone), est une hormone peptidique synthétisée par les noyaux supra-optique et paraventriculaire de l'hypothalamus, et libérée par l'hypophyse postérieure. Elle a principalement un rôle antidiurétique au niveau du rein, où elle provoque une réabsorption d'eau via une action sur le segment distal du néphron lors d'une déshydratation corporelle.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hormone...iur%C3%A9tique

  3. #3
    Edelweiss68

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Bonjour,

    Un petit lien : Sexualité et biologie
    H u m a n i t y

  4. #4
    ventilopomme

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    xalut à tous et à toutes et l'inverse
    Donc si j'ai bien lu entre les lignes , nous zêtres humains nous sommes l'union d'un corps biologique (une machine intelligente biologique) et de quelque chose qu'on n'a pas su définir . Et notre comportement conscient n'est qu'un rapport de force avec ces deux intelligences ?
    exclu à jamais du présent

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Xoxopixo

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par Ventilipomme
    Donc si j'ai bien lu entre les lignes , nous zêtres humains nous sommes l'union d'un corps biologique (une machine intelligente biologique) et de quelque chose qu'on n'a pas su définir . Et notre comportement conscient n'est qu'un rapport de force avec ces deux intelligences ?
    La conclusion du lien proposé par Edelweiss68 n'est pas que l'on ne sait pas, ou que l'on ne pourrait pas déterminer la part de chaque facteur en gros, mais qu'il s'agit d'un tout complexe et effectivement difficile à définir.

    Citation Envoyé par Zemedical
    Et, cela signifie que l’influence des hormones sur la sexualité est essentielle autant que relative. En effet les facteurs extérieurs vont jouer leur influence à tel point que le comportement en matière de sexualité est indissociable d’un mix émotionnel, psychologique voire culturel.
    http://www.zemedical.com/medical/sex...8theme%29/5248

  7. #6
    mh34
    Responsable des forums

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Jusqu’où peuvent-elles influencer notre comportement ?
    Trois petites lettres ; TDP ( pour troubles dysphoriques prémenstruels)
    http://www.em-consulte.com/article/21422
    http://www.gfmer.ch/Presentations_Fr...emenstruel.htm
    "mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus

  8. #7
    Ellis

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par Xoxopixo Voir le message
    Oui, et inversement, quel est l'impact du comportement sur les hormones.
    Par exemple, si une personne se met en colère, elle produit des hormones. Et nous ne sommes pas des machines qui réagissons aux hormones comme des robots.
    Mais l'effet du comportement sur les hormones n'est-il pas une rétroaction de l'effet des hormones sur le comportement... similairement aux gènes ?

    Je pense que nous sommes des robots, des robots remplis de rétroactions dont l'origine, qui passe par les hormones mais pas seulement, sont les gènes.

    Même la mémétique qui participe à l'explication de nos comportements ne nous enlève pas notre "essence" de robot.

  9. #8
    Xoxopixo

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par Ellis
    Mais l'effet du comportement sur les hormones n'est-il pas une rétroaction de l'effet des hormones sur le comportement... similairement aux gènes ?

    Je pense que nous sommes des robots, des robots remplis de rétroactions dont l'origine, qui passe par les hormones mais pas seulement, sont les gènes.

    Même la mémétique qui participe à l'explication de nos comportements ne nous enlève pas notre "essence" de robot.
    Oui, on pourrait penser ça, vu de loin.
    Mais je dirais plutot qu'un organisme est une colonie.

    Quel systeme robotique discernez-vous dans cet enchevetrement de molecules ?
    Aucun, les molecules sont du domaine de la chimie.

    Par contre, les organites, et les cellules sutout, sont déja d'une complexité inouï.

    Et elles communiquent s'associent, laissent leur place, migrent etc.
    Plein de petits robots pour former un gros robot ?
    Non, c'est ce qu'on appele le vivant.

  10. #9
    myoper
    Modérateur

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par Ellis Voir le message
    Mais l'effet du comportement sur les hormones n'est-il pas une rétroaction de l'effet des hormones sur le comportement... similairement aux gènes ?

    Je pense que nous sommes des robots, des robots remplis de rétroactions dont l'origine, qui passe par les hormones mais pas seulement, sont les gènes.

    Même la mémétique qui participe à l'explication de nos comportements ne nous enlève pas notre "essence" de robot.
    Cette vision n'est pas "fausse" mais il faudrait simplement la compléter : "nous sommes des robots biologiques", c.a.d. des humains et nous revoilà ... au point de départ.

  11. #10
    ventilopomme

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    et ou est stocké le programme qui fait de nous des êtres illogiques ?
    exclu à jamais du présent

  12. #11
    myoper
    Modérateur

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Dans le compartiment marqué "intelligence".

  13. #12
    ventilopomme

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Dans le compartiment marqué "intelligence".
    nan j'ai trouvé qu'un morceau de chewinghum .... machouillé en plus ...
    exclu à jamais du présent

  14. #13
    -kyria-

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Merci à vous tous pour vos réponses.

    En faisant quelques recherches, j'ai trouvé un article qui pourrait peut-être intéressez ceux attirés par le sujet. Bon, évidemment, des rats ne sont pas des hommes et extrapoler ces résultats à notre espèce serait un gros raccourcit. Par contre, je me pose du coup une autre question : nous savons que les perturbateurs endocriniens ont des effets sur nous-même (par exemple, la diminution, pour le sperme, de sa concentration en spermatozoïdes), savons nous si le nombre d'homosexuel a augmenté ? Dans les années 70, les pesticides ont été utilisés massivement dans l'agriculture ; cela pourrait peut-être avoir eu un impact sur les enfants conçuent à ce moment là - et bien entendu, vu notre mode de vie, les grosseses qui ont eu lieu depuis et ont lieu actuellement. Mais bon, même si c'était le cas, ça n'exclurait pas une plus grande franchise dans les réponses actuelles dû à une ouverture de la société.

  15. #14
    -kyria-

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Je me permet d'ajouter un extrait de l'article en question :

    Selon ces études, les homosexuels auraient été exposés durant leur vie embryonnaire à des concentrations atypiques d'hormones, trop d'androgènes pour la femme et pas assez pour l'homme. "Chez l'animal, il est d'ailleurs possible de modifier expérimentalement les taux d'hormones auxquels sont exposés les embryons. Soit on peut rajouter, lors d'une phase précise du développement, de la testostérone dans les embryons femelles, soit on peut bloquer l'action de la testostérone dans les embryons mâles. Et à l'âge adulte on retrouvera des caractéristiques comportementales du sexe opposé bien que les structures morphologiques et génitales de l'animal n'aient pas été modifiées", explique la RTBF.

    Plus étonnant, de telles modifications du comportement pourraient être provoquées artificiellement après la naissance. "En plus de ces effets lents bien connus, des changements rapides de la concentration en œstrogènes dans le cerveau sont suivis après quelques minutes seulement de modifications parallèles de l'expression du comportement sexuel chez la souris mâle", explique le Centre de neurobiologie cellulaire et moléculaire

  16. #15
    myoper
    Modérateur

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Il y a quelques termes auxquels il faut attacher une importance :
    Selon ces études, les homosexuels auraient été exposés ...
    Plusieurs études suggèrent en effet qu'un stress très important subi par la mère durant la grossesse pourrait déséquilibrer la machine hormonale de l'embryon et influencer durablement son orientation sexuelle ...
    Si l'influence des hormones sur certains caractères sexuels chez le fœtus et l'humain, en croissance ou non, est bien mise en évidence, extrapoler avec l'homosexualité dont on ne sait pas si elle est influencée par ces facteurs relève encore de l'hypothèse (en général, un homosexuel est justement (en partie) caractérisé par une orientation sexuelle différente de celle que devraient (biologiquement) lui conférer ses hormones et pourrait donc correspondre a un processus complètement différent).

  17. #16
    invite62e1e8a6

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Bonjour,

    Je crois la réponse se situe plutot dans la distinction, à faire, entre amour et séxualité. On classe les gens par le genre de leurs conjoints mais pas par rapport aux "experiences" sexuelles vécues. Je veux dire que on peut être hétérosexuel alors qu'on a eue une expérience homosexuelle et inversement.
    Les hormones jouent un role majeur dans le fonctionnement. Mais la psychologie aussi et même plus grand peut être.

    Ce qui compte n'est pas tant le sexe mais l'affection porté à l'être aimé. Qu'il soit un homme ou une femme ne change rien à mes yeux.

    Personnellement je crois que je ne serais bien qu'avec une personne en qui je puisse avoir confiance et avec laquelle je m'éclate, peu m'importe son genre ou son aspect. (ami E.T c'est un rencard)

  18. #17
    myoper
    Modérateur

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par skyzboob Voir le message
    Ce qui compte n'est pas tant le sexe mais l'affection porté à l'être aimé. Qu'il soit un homme ou une femme ne change rien à mes yeux.

    Personnellement je crois que je ne serais bien qu'avec une personne en qui je puisse avoir confiance et avec laquelle je m'éclate, peu m'importe son genre ou son aspect. (ami E.T c'est un rencard)
    Sauf mauvaise compréhension de ma part, le sujet posé est l'orientation sexuelle, non ?

  19. #18
    invite62e1e8a6

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Sauf mauvaise compréhension de ma part, le sujet posé est l'orientation sexuelle, non ?
    Oui, mais en fait c'est la relation sexuelle qui compte... Et le genre, différent ou identique, de la personne avec qui on a cette relation. Je prétends que cette relation ce fait avec la personne la plus adapté. Que cette relation, bêtement sexuelle et privé, est conditionné plus par des facteurs psychologiques que hormonaux ou autres...

    Je crois que ça n'a pas l'importance qu'on lui accorde. Il faut aussi savoir ce que valait ce genre de distinctions de comportement sexuel dans la rome antique, par exemple.

  20. #19
    myoper
    Modérateur

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par skyzboob Voir le message
    Oui, mais en fait c'est la relation sexuelle qui compte... Et le genre, différent ou identique, de la personne avec qui on a cette relation. Je prétends que cette relation ce fait avec la personne la plus adapté. Que cette relation, bêtement sexuelle et privé, est conditionné plus par des facteurs psychologiques que hormonaux ou autres...
    Oui, la relation sexuelle étant en effet déterminée par un nombre important de facteur (dont également le hasard, les habitudes comportementales, les circonstances, etc ...), celle-ci ne pourrait ne pas refléter du tout l'orientation sexuelle et l'auteur du fil, pas plus avancé.

  21. #20
    JPL
    Responsable des forums

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    En regardant l'article du Monde qui expose un travail de recherche qui me semble en bonne partie spéculatif et la position d'un cardinal (qui ne représente que lu-même) on retrouve une dialectique classique. D'une part la communauté homosexuelle ravie chaque fois qu'une étude biologique semble montrer le déterminisme biologique de l'homosexualité et d'autre part ceux qui font de l'homosexualité un comportement acquis.

    En réalité il y a deux enjeux pleins d'arrière-pensées. D'une part la communauté homosexuelle (ou du moins une partie qui fait parler d'elle) qui voit dans ces travaux la preuve que cette orientation n'est pas une déviance mais un phénomène naturel. Donc que les homosexuels ne doivent pas être stigmatisés mais acceptés tels qu'ils sont. À cela s'ajoute aux US une dimension particulière qui est que ce déterminisme biologique permettrait aux homosexuels d'acquérir le statut de minorité reconnue (ce qui aux US a une signification sociale, voire juridique inconnue en France et dans la plupart des pays européens).

    D'un autre côté ceux qui pensent que l'homosexualité est acquise ont implicitement ou explicitement l'un ou l'autre (ou les deux) des préjugés suivants : soit que c'est une anomalie comportementale, voire une perversion qui implique au moins en partie la responsabilité du sujet ; soit que c'est guérissable par des thérapies psychologiques ou comportementales diverses et qu'on peut changer d'orientation sexuelle à condition d'y mettre les moyens.

    J'ai le sentiment (je sais ce n'est pas très scientifique) qu'il y a autant de préjugés d'un côté que de l'autre et qu'on instrumentalise certains arguments en fonction de ces préjugés. Une critique évidente au biologisme, tel qu'il est présenté ici, c'est qu'il repose sur des études faites sur des animaux qui répondent physiologiquement et "comportementalement" beaucoup plus aux hormones que l'homme. Il est bien connu par exemple que contrairement à beaucoup d'animaux l'ablation des testicules à l'état adulte ne change rien à l'anatomie et aux désirs sexuels chez l'homme. D'autre part je relève par exemple dans les propos de ce chercheur un exemple d'a priori flagrant :
    Une partie des facteurs de l'homosexualité est génétique, c'est la partie que l'on connaît le moins bien
    Bref on sait que c'est génétique, il l'affirme comme quelque chose de certain, mais il avoue qu'on n'y connaît pas grand chose. Ça sort d'où ? De son chapeau ? Niveau de preuve nul.

    Un avatar de plus d'une tentative d'explication biologique basée sur des arguments bancals ou fragiles, qui explosera probablement en vol comme beaucoup d'autres tentatives du même genre. Je dirai que dans l'état actuel des choses rien ne me convainc dans les "explications" biologiques. D'un autre côté toute approche tendant à pathologiser l'orientation homosexuelle et pire encore à condamner ce type de comportement au non d'une soi disant "morale naturelle" me semble, et semble à de plus en plus de gens, totalement inacceptable.

    Il se trouve que je n'ai pas connu beaucoup d'homosexuels durant ma vie (probablement parce que je suis né à une époque où c'était beaucoup plus caché que maintenant pour des raisons de société évidentes) mais j'ai au moins le témoignage d'un homosexuel qui affirme que cette orientation s'est imposée à lui comme une évidence à son adolescence, que c'est une composante fondamentale de son identité qui est apparue en lui de exactement de la même manière naturelle que l'hétérosexualité apparaît chez les autres.

    En conséquence je pense qu'on n'a pas besoin de justification biologique fragile ou contestable pour déculpabiliser l'homosexualité (orientation sexuelle minoritaire mais tout aussi naturelle que l'hétérosexualité) et que d'autre part on ne peut pas plus "guérir" de l'homosexualité qu'on ne peut guérir de l'hétérosexualité.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  22. #21
    karlp

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    D'un autre côté ceux qui pensent que l'homosexualité est acquise ont implicitement ou explicitement l'un ou l'autre (ou les deux) des préjugés suivants : soit que c'est une anomalie comportementale, voire une perversion qui implique au moins en partie la responsabilité du sujet ; soit que c'est guérissable par des thérapies psychologiques ou comportementales diverses et qu'on peut changer d'orientation sexuelle à condition d'y mettre les moyens.

    .
    Me pardonnerez vous si, sans aucune animosité, je vous dit qu'en l'occurence vous êtes peut-être également victime d'un préjugé ? A moins que vous n'ayez voulu indiquer ici que des "généralités", auquel cas je serais plutôt en accord avec votre observation (c'est d'ailleurs plutôt cette deuxième hypothèse que votre message pris dans sa globalité m'invite à retenir).

    Mais je crois qu'en tout état de cause, il n'existe pas de sexualité humaine "naturelle" et que l'élection de l'objet du désir sexuel n'est pas commandé par les gènes (ce que corrobore votre remarque sur l'absence d'effets de l'ablation des testicules chez les hommes) .
    Je crois que l'homosexualité adulte "prolonge"(d'une certaine façon seulement) l'homosexualité infantile (que je pense être la première forme d'orientation sexuelle chez l'enfant, dans la mesure où sa sexualité est présente avant de connaître la différence biologique des sexes).
    Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une perversion (la perversion se rencontre aussi bien chez les homosexuels que les hétérosexuels). Et ne pense donc pas qu'il y ait quoi que ce soit à "corriger" par une quelconque thérapie.

    Ceci étant dit, ce que vous dénoncez ci dessus comme préjugés (à l'endroit de l'homosexualité) se rencontre très souvent dans la catégorie des individus concernés (beaucoup prétendent que l'homosexualité est un choix, ce qui me paraît inepte).
    J'en viens à me demander si les catégories "inné/acquis" permettent une approche vraiment pertinente de cette question (même s'il est vrai qu'elles le sont pour d'autres).

    Je partage pleinement les remarques d'ordre éthique que vous présentez en fin de message

    En conséquence je pense qu'on n'a pas besoin de justification biologique fragile ou contestable pour déculpabiliser l'homosexualité (orientation sexuelle minoritaire mais tout aussi naturelle que l'hétérosexualité) et que d'autre part on ne peut pas plus "guérir" de l'homosexualité qu'on ne peut guérir de l'hétérosexualité.

  23. #22
    myoper
    Modérateur

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    ... il n'existe pas de sexualité humaine "naturelle" ...
    Je suis d'accord mais pourrait-on dire qu'il n'y en a plus depuis que les humains sont organisé en société (avec des "couples structurés") ?

  24. #23
    JPL
    Responsable des forums

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Me pardonnerez vous si, sans aucune animosité, je vous dit qu'en l'occurence vous êtes peut-être également victime d'un préjugé ?
    Nous avons tous des préjugés implicites ou explicites. En l'occurence j'ai surtout voulu réagir à des affirmations scientifiques évoquées dans l'article qui me paraissent fragiles et qui ont été manifestement instrumentalisées dans un sens que je peux respecter mais que je trouve imprudent : faire reposer un plaidoyer pour le respect des homosexuels sur des arguments scientifiques n'est pas malin. Que reste-t-il si la thèse scientifique en question s'effondre ?

    De façon plus globale ce que j'ai dit dans la partie que tu cites est en effet constitué de généralités en écho à diverses choses ou déclarations que j'ai pu lire au fil du temps.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  25. #24
    ventilopomme

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    amha la préférence sexuelle n'a rien à voir avec les hormones ou alors cela voudrait dire qu'une femme disposerait d'hormones qui croient qu'elles fonctionnent dans un corps d'homme et qui pousserait l'individu a aller vers les femmes ....
    c'est pas un peu tiré par les cheveux ?
    exclu à jamais du présent

  26. #25
    karlp

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Je suis d'accord mais pourrait-on dire qu'il n'y en a plus depuis que les humains sont organisé en société (avec des "couples structurés") ?
    Oui, je dirais que c'est avec le fait du langage que les choses sont "bouleversées" (subverties) et le langage humain est inséparable de la vie en société.

    De façon plus globale ce que j'ai dit dans la partie que tu cites est en effet constitué de généralités en écho à diverses choses ou déclarations que j'ai pu lire au fil du temps
    Vous confirmez ma deuxième hypothèse quant au contenu de votre message.

    amha la préférence sexuelle n'a rien à voir avec les hormones ou alors cela voudrait dire qu'une femme disposerait d'hormones qui croient qu'elles fonctionnent dans un corps d'homme et qui pousserait l'individu a aller vers les femmes ....
    c'est pas un peu tiré par les cheveux ?
    Je me suis toujours demandé comment, dans l'hypothèse où la préférence pour tel ou tel objet de désir sexuel serait génétique, il serait possible que quelque chose comme une connaissance de la différence des sexes pouvait être codée dans le génome; d'autant que l'on constate l'ignorance de l'enfant à cet égard (et parfois jusqu'à des âges remarquablement tardifs).
    Je pense que c'est une interrogation analogue que vous soulevez, et je partage votre scepticisme.

  27. #26
    Nemoclay

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Bonjour à tous,

    J'ai trouvé une "véritable" publication a ce sujet peut être qu'elle vous apportera des éléments de réponse.
    Images attachées Images attachées

  28. #27
    Xoxopixo

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Merci Nemoclay.
    Cette etude semble interessante.
    Mais attention à son interpretation.

    Il s'agit ici d'un model théorique.
    D'autre part, il est bien précisé, au début, que des facteurs génétiques pouraient influencer l'orientation sexuelle.

    On est loin du déterminisme.
    Et ne pas oublier concernant les autres études, qu'il s'agit de l'étude des individus qui se sont développés au sein d'un société.
    Quels sont les genes qui pouraient influencer des comportements et le développement au sein d'une société et pas une autre.
    Quelle est la part culturelle ?

  29. #28
    ventilopomme

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    et j'ai pas tout lu cela parle aussi pour les filles?
    exclu à jamais du présent

  30. #29
    Nemoclay

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Bonjour,

    Non cela concerne uniquement les mâles.

  31. #30
    ventilopomme

    Re : hormones, homosexualité et comportement

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Je suis d'accord mais pourrait-on dire qu'il n'y en a plus depuis que les humains sont organisé en société (avec des "couples structurés") ?
    sexualité humaine naturelle à but procréatif elle existe toujours
    exclu à jamais du présent

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