Bonjour,
Il y a un siècle on le montrait bestial, poilu, vouté, abruti. C'était outré. Ces représentations ont été critiquées parce que le bonhomme enterrait ses morts, avait une ébauche d'art, et cetera. Du coup on le montre beaucoup plus "humain", quitte à escamoter des différences bien constatées. Mais a priori rien n'impose une relation entre degré d'humanité anatomique (H sapiens étant forcément la référence), et degré d'humanité culturel ou cognitif. Une pilosité corporelle (on n'en sait rien, c'est juste vraisemblable) ou un nez différent du nôtre (ça, on devrait le savoir d'après l'orientation de l'épine nasale) ne devrait pas empêcher de philosopher ou d'aimer les fleurs. N'est-ce pas largement conventionnel ?
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