Est-il exact de penser que si le soleil cessait subitement et complètement d'exister (lui et tous ses effets) la terre continurait de tourner autour de rien pendant 8 minutes et Jupiter pendant 12 ans?
Anton.
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Est-il exact de penser que si le soleil cessait subitement et complètement d'exister (lui et tous ses effets) la terre continurait de tourner autour de rien pendant 8 minutes et Jupiter pendant 12 ans?
Anton.
Salut aussi
Sinon, pour Jupiter, je dirais plutot 45 minutes que 12 ans... Jupiter n'est quand meme pas à 12 annees lumiere du Soleil
Nicus
Salut nicus, tu as raison, c'est plutôt +- 3 jours lumière , +- 12 ans est la durée de l'année jupitérienne. Si quelqu'un est plus précis, pas de problème.
Salut, je ne comprend pas comment tu obtiens 3 jours lumiere...
A l'heure ou j'ecris, Jupiter est à environ 802 millions de km du Soleil. Divisé par 300000 km/s, ca fait plutot de l'ordre de 45 minutes...
Salut, tu as raison je me suis mélangé dans mes papiers.
Si le soleil disparaissait, Jupiter tournerait autour de rien pendant 45mn, sacré RG, c'est pas intuitif.
Anton.
Bonjour,
si Atlas (ou un quelconque super-géant hypothétique, ou un "démon d'Einstein") prenait le Soleil dans sa main et le faisait osciller (disons sinusoïdalement) le long d'une direction fixée, que se passerait-il ? Pour fixer les choses, disons que cette oscillation n'est pas de grande amplitude par rapport à la taille du Soleil. Si je ne m'abuse, on ne parle pas dans ce cas d'onde gravitationnelle (car ces ondes sont au minimum quadripolaires, alors que dans ce cas il me semble qu'on a affaire à une oscillation dipolaire).
J'ai quelques fois pris cet exemple au sujet des ondes gravitationnelles et j'ai maintenant peur d'avoir été dans l'erreur !
.Bonjour,
si Atlas (ou un quelconque super-géant hypothétique, ou un "démon d'Einstein") prenait le Soleil dans sa main et le faisait osciller (disons sinusoïdalement) le long d'une direction fixée, que se passerait-il ? Pour fixer les choses, disons que cette oscillation n'est pas de grande amplitude par rapport à la taille du Soleil. Si je ne m'abuse, on ne parle pas dans ce cas d'onde gravitationnelle (car ces ondes sont au minimum quadripolaires, alors que dans ce cas il me semble qu'on a affaire à une oscillation dipolaire).
J'ai quelques fois pris cet exemple au sujet des ondes gravitationnelles et j'ai maintenant peur d'avoir été dans l'erreur !
Effectivement il ne s'agit pas d'ondes gravitationnelles. Tout dépend de la fréquence d'oscillation du soleil.
Si la fréquence est suffisamment faible la Terre déformera adiabatiquement sa trajectoire. Donc tout se passera comme si le Soleil et la Terre se déplacaient en bloc par rapport aux étoiles fixes.
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Si la fréquence est au contraire très haute la Terre n'arrive plus a suivre, elle reste donc centrée sur la position moyenne du soleil. Autrement dit cela n'a aucun effet.
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Le système est donc équivalent à un filtre RC. Aux fréquences basses la tension est entièrement aux bornes de la capacité. Aux fréquences hautes la tension est nulle aux bornes de la capacité. Aux fréquences intermédiaires le signal est intermédiaire et déphasé de 45° à la fréquence de coupure.
Bonsoir,
Ce qui n'est pas intuitif, c'est plutôt la notion de présent et de simultanéité! (Ce n'est pas de RG mais de la RR!)
Cordialement,
D'prés ca ,si un corps massique se deplacait a disons la moitier de la vitesse de la lumiere ,on devrais observer une sorte de trainer de la force d'interaction "gravitationnel". vous voillez ce que je veut dire?
Salut
Posté par kyusu
:n devrait observer une sorte de traîner de la force d'interaction "gravitationnel". vous voilez ce que je veux dire ?
:Je vois rien... La RG joue trop avec le temps et l'espace pour qu'une telle description soit adaptée, il me semble !:
Bah, sachant que la gravitation se propage à la vitesse de la lumière.
On a, par exemple une source lumineuse, comme la lumière à une vitesse, si la source lumineuse se déplace, alors il y aura un décalage entre la source lumineuse perçue par un observateur qui est à distance donnée et la vraie position de cette source à cet instant.
Ainsi on a la même chose pour la gravitation. Non ?
Bonjour, je pense connaître la réponse, mais étant un non spécialiste... Les gravitons sont-ils comme les photons, déviés par un champ gravitationnel? Le soleil par exemple?
Anton.
Oui .
Bonjour,
Un observateur à cheval sur un graviton mettrait combien de temps du soleil à la terre, et quelle distance aurrait-il l'impression d'avoir parcouru?
Merci
C'est le même problème que si tu remplaces "photon" par "graviton".
Vu depuis la Terre, il mettrait environ 8 min et il parcourait 150 millions de kilomètres. Mais de son point de vue, le parcours durait un temps nul et aurait une distance nulle. De toute façon, il est impossible d'aller à cette vitesse s'il a une masse non-nulle.
Merci, mais je crois que j'a déjà vu ce sujet une fois (ou 2 maxi) sur le forum... Non je voulais pas en venir là.
Je voulais savoir si une particule non corpusculaire (un paquet d'onde?) n'existe qu'au moment de l'interaction (une fois au départ, une fois à l'arrivée), et rien sur le parcours, et si oui est-ce à cause du fait que pour elle temps et distance sont nuls. Merci
Il me semble qu'une équipe du CNRS vient de tenter une expérience sur un photon justement, un photon est envoyé dans un "tube" puis, lorsqu'il est au millieu du tube un détecteur est placé à l'extrémité. Il s'agit de déterminer quand le photon choisira de se comporter comme une onde ou une particule. Il semble que dans ce cas, le photon se comporte comme une particule comme, même s'il était déjà au millieu du tube il "savait" qu'il serait détecté.Merci, mais je crois que j'a déjà vu ce sujet une fois (ou 2 maxi) sur le forum... Non je voulais pas en venir là.
Je voulais savoir si une particule non corpusculaire (un paquet d'onde?) n'existe qu'au moment de l'interaction (une fois au départ, une fois à l'arrivée), et rien sur le parcours, et si oui est-ce à cause du fait que pour elle temps et distance sont nuls. Merci
Donc, si je comprend bien il semble que le photon parcoure une distance en un certain temps, soit en tant qu'onde soit en tant que particule. Même si pour lui temps et distance ne n'existent pas.
Anton.
Si les gravitons sont (comme je le pensais) déviés par un champ gravitationnel, si leur masse est nulle comme les photons et leur vitesse celle de la lumière, comment peuvent-ils s'échaper d'un trou noir alors que les photons ne le peuvent pas.
Si la question est stupide, dites le moi, je me casse la tête depuis longtemps à ce sujet.
Peut-être ne connaisons nous pas la réponse?
Anton.
Les gravitons ne proviennent pas de l'intérieur du trou noir, mais de l'extérieur (jusqu'à l'horizon).
Bonjour,
Pourriez-vous m'expliquer comment un champ gravitationnel, se propageant du soleil vers nous, peut-il retenir à lui la terre ? Il semblerait plutôt qu'une onde devrait avoir tendance à repousser la matière qui l'environne comme les ondes lumineuses pousseraient une voile d'un vaisseau imaginaire dans le vide sidéral.
Merci pour la réponse, c'est la première que je reçois, et même si je ne comprend pas trés bien (je ne met pas ton savoir en doute). Pour mieux comprendre donc une autre question. L'horizon est en quelque sorte juste à l'extérieur du trou noir, en principe, rien , aucune information, ne s'échappe du trou noir. Le champ gravitationnel du trou noir n'est pas trés différent de celui de l'étoile qui a subit un effondrement gravitationnel, sauf qu'il est beaucoup plus près du centre de l'objet. Ma question est donc comment le champ gravitationnel, s'il est juste extérieur au trou noir est-il généré? Le trou noir en lui-même, je veux dire à l'intérieur de l'horizon, ne produit aucun champ gravitationnel, sinon celui qui est à l'extérieur serait attiré ou spiralerait vers l'intérieur du trou. Comment donc ce champ "sait-il" qu'il doit-être là?
Anton.
Poursuivant ma réflexion (que je sais être fausse, mais pourquoi?) l'horizon du trou noir ne désigne pas (selon moi), une discontinuité dans le champ gravitationnel du trou noir, mais simplement une limite théorique, et que passé cette limite, le champ gravitationnel devient tellement fort que même les photons sont piégés... Mais pas les gravitons puisqu'il n'y a pas discontinuité dans le champ.
Alors là j'en apprend une bonne!!!
La gravitation se déplace à la vitesse de la lumière?!
Moi qui considérais la gravitation comme intrinsèque à la matière et indépendante du temps...Il faudrait donc considérer la gravitation comme des grains?
La gravitation est intrinsèque à l'espace-temps et générée par la matière. Si tu déplaces la matière, tu vas modifier le champ de gravité. Ces modifications vont se propager à la vitesse de la lumière sous forme d'ondes gravitationnelles.Moi qui considérais la gravitation comme intrinsèque à la matière et indépendante du temps...
Plutôt comme des ondes. Une théorie quantique exigerait l'introduction de "gravitons", analogues des photons, mais ça reste spéculatif.Il faudrait donc considérer la gravitation comme des grains?
Eh bien, tu m'en bouches un coin Coincoin
Bonjour
Il me semble que sur le plan quantique, que le photon est une onde avant qu'il y a décohérence quantique et est perçu comme une particule après la décohérence quantique.
Corrigez moi si je me trompe
Tibérium