Je n'ai voulu dans mon post précédent que rappeller que la question de la constance des *rapports* de deux systèmes d'unités était effectivement posé par la communauté scientifique, à la fois en terme expérimentaux et théoriques (ie. typiquement, la constante de struture fine est-elle variable dans le temps).
C'est pourquoi je suis obligé de répondre à la citation ci-dessus sur laquelle je suis en profond désaccord. Une mesure en physique, c'est mesurer une quantité dimensionnée à l'aide d'étalons ayant la même dimension, et par conséquent obtenir un nombre (sans dimension). Les résultats des mesures ne sont que des nombres (dits purs, parce que sans dimension). Par conséquent on ne saurait mesurer une quantitée dimensionnée. Dire que l'étalon de longueur définit par la longueur d'onde d'une raie spectrale est "intemporelle", n'a pas de sens. Si moi j'utilise par exemple un double décimètre dont j'ignore qu'il est mal formé et que sa longueur oscille réguièrement (par rapport à un autre étalon), j'aurais l'impression que ce sont les atomes qui émettent des ondes de longueur d'onde variable... ma foi c'est trivial. Aucune constante dimensionnée n'est connaissable (ni c, ni hbar, ni G, etc...). Par conséquent encore, dire
n'est pas complètement vide de sens, mais ce n'est pas une proposition, c'est une définition. Idem pour nombre de papiers récents de la littérature qui proposent de considérer une vitesse de la lumière variable dans le temps. Le pire c'est que c'est des gens bien qui ont proposé ça, alors que c'est absurde. Ce qui n'est pas absurde, c'est se demander si la vitesse des ondes gravitationnelles varie par rapport à la vitesse de la lumière, car le rapport de ces deux quantité est un nombre mesurable.Envoyé par quetzal
Yop.
Encore une fois, un système d'unités est pure convention. Seuls comptent les nombres sans dimension.
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