On ne les rejette pas, mais il faut simplement avoir conscience de leur limite...
Les mathematiques sont utiles pour comprendre notre monde, mais elle ne sont pas à elles seules une description du monde. C'est un outil parfait et idéal qu'on a créer pour nous aider à étudier la nature. Seulement il faut se rappeler que lorsqu'on teste par l'expérience nos conclusions, que les mathématiques nous ont aidés à développer, on observe un système physique réel et imparfait. Et dans nos observations il est normal de ne pas retrouver des objets tels que Pi ou ln(2) qui font partie de notre outil mathématique idéal que l'on a pu abstraire. En gros, il nous a fallu inventer la perfection pour expliquer le comportement d'un monde imparfait. C'est surprenant, je te l'accorde mais il en va ainsi, et ça marche. Après tout c'est le but.
-----




et pour un pendule de longueur l=2,0 m de long et que l'on utilise g = 10 m^2/s, on trouvera effectivement une pulsation de 
) se base bien sur des expériences pour établir des modèles... Ce qu'on demande à une théorie physique, ce n'est pas de retranscrire parfaitement la réalité, mais de décrire un certain nombre de phénomènes, et éventuellement d'en prédire d'autres. A partir de ces prédictions, on s'en retourne vers l'expérience pour déterminer si la théorie donne de bons ou de mauvais résultats. C'est ainsi qu'on a mis certaines théories de côté (ou restreint leur domaine d'application), ou prédit l'existance de certains particules, planètes, ou de l'antimatière : uniquement parce que la théorie le prédisait. Mais combien de prédictions sont restées dans l'ombre parce qu'elles étaient fausses !