Imaginons le montage suivant :
Un cylindre conducteur, hérissé intérieurement de fines et courtes pointes du même métal. Au dessus de ce cylindre une turbine en matériau très isolant pousse l'air dans ce cylindre, le matériau dont sont composées les pales deviennent négativement chargées sous l'effet de l'air passant à grande vitesse dedans. Cette turbine enrichit donc l'air qu'elle refoule d'ions positifs. Un fin fil portant un haut potentiel d'appoint négatif passe dans l'axe de la turbine et passe au centre du cylindre métallique. Le haut potentiel positif est relié au cylindre métallique.
Quelle est logiquement la situation :
De l'air possédant plus d'ions positifs que l'air environnant le système
entre en vrille à grande vitesse dans un cylindre conducteur dont les parois sont portées à un haut potentiel positif et dans le centre duquel se trouve un fin fil (qui dit fin fil dit fort gradient électrique, le pendant positif étant dans les pointes positives hérissant intérieurement le cylindre). Sous l'effet des forces électrique, les ions positifs vont avoir tendance à s'agglutiner sur le fil central renforçant la rotation de l'air sous l'effet des forces de coriolis participant à la conservation du moment cinétique de la masse d'air. Il va se créer donc un vortex aspirateur qui va donc aider le travail de la turbine située en amont du mouvement d'air, qui va donc
travailler plus efficacement, puis donc tourner plus vite, entrainer
davantage de frictions électrostatiques etc..
N'a t'on pas là l'idée d'une turbine EHD (électrohydrodynamique) hautement efficace (sans être perpétuelle évidemment, compte tenu des pertes et d'un potentiel électrique d'appoint externe) ?
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