la sphéricité de la Terre

[invitebabe96e2]

bonsoir je voilais savoir quand l'Eglise a-t-elle officiellement admis le fait que la Terre soit ronde et non plate??
merci
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[f6bes]

Bjr à toi,
Reste à savoir si " l'église" a soutenu ou avancé cette idée ?
Voir du coté de Thyco Brahé et Copernic pour les "démélés" avec l'église.
A+

[inviteb836950d]

Bonjour
Je pense que depuis environ le V siècle avant JC tous les savants, de même que les théologiens du moyen age, ont admis que la terre était sphérique.
Les histoires de terre plate sont plutôt anecdotiques...

[pepejy]

Bonjour
Je pense que depuis environ le V siècle avant JC tous les savants, de même que les théologiens du moyen age, ont admis que la terre était sphérique.
Les histoires de terre plate sont plutôt anecdotiques...

bonjour,

tu as tout à fait raison, il n'y a jamais eu vraiment polémique de ce coté. Depuis Eratosthène, on connaissait même son périmètre (pas mal!!) Non la platitude de la terre, était une notion due à l'ignorance des masses. L'église coinçait juste sur la place de la terre dans l'univers!

BCNU

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite0ca5aa1c]

en effet et galilé a eut quelques problèmes a ce sujet

[LPFR]

en effet et galilé a eut quelques problèmes a ce sujet

Bonjour.
Non.
Les problèmes de Galilée n'étaient pas en relation avec la sphéricité de la terre mais sur le fait que la terre tournait autour du soleil et non l'inverse.
Au revoir.

[Gilgamesh]

Et le différent n'opposait pas exactement Galilée à l'Eglise mais à l'Université.

Galilée (+ Copernic + Kepler...) ont mis bas le système ptolémaïque et à toute la physique d'Aristote.

L'idée d'une Terre mobile n'allait pas contre les dogmes de l'Eglise, mais il était refusé à Galilée d'en faire autre chose qu'un hypothèse de travail (comme le fit prudemment l'éditeur de Copernic dans la préface de De Revolutionibus Orbium Coelestium). En quelque sorte, l'Eglise avait seule autorité pour faire d'une hypothèse une vérité philosophique.

Le procès Galilée marque simplement la fin du traitement pénal du débat scientifique, c'est à dire le début de l'autonomie de la "République des Science" qui décide désormais seule du consensus en son sein.

a+

[LPFR]

Re.
Le différend opposait Galilée à l'église. Et c'est l'inquisition qui a menacé de torturer Galilée. L'Université n'aurait pas pu. Elle n'avait pas autorité ni pour le torturer ni pour l'assigner à résidence, ce qu'a fait l'église.
Les raisons de cette condamnation sont un peu plus compliquées. Galilée avait traité le pape du moment de benêt, en lui faisant jouer le rôle de "Simplitio" dans une publication sur la cosmologie. Et pourtant, le pape en question avait été plutôt favorable à Galilée. C'est en raison de la violation de l'interdiction de continuer à enseigner que la terre n'était pas le centre de l'univers que Galilée a été condamné.

Et suivant Aristote la terre était ronde. Mais le centre de l'univers. Et l'église avait adopté toutes les idées d'Aristote sur le sujet.
(Je n'ai plus en tête ni le nom du pape ni le nom de l'ouvrage dont je parle. J'ai la flemme de les chercher).
A+

[invitebabe96e2]

Bonjour et merci beaucoup pour vos réponses qui m'ont vraiment étonnée et aidé.
Le pape qui a condamné Galilée était Urbain VIII et l'ouvrage était Dialogue sur les deux grands systèmes du monde.
Mais Galilée n'a pas traité le pape de benêt, c'était un malentendu introduit par quelqu'un de l'Église qui était jaloux de Galilée et fervent opposant de la théorie mise en évidence par Copernic.
en tout cas, merci beaucoup!!!

[LPFR]

Bonjour et merci beaucoup pour vos réponses qui m'ont vraiment étonnée et aidé.
Le pape qui a condamné Galilée était Urbain VIII et l'ouvrage était Dialogue sur les deux grands systèmes du monde.
Mais Galilée n'a pas traité le pape de benêt, c'était un malentendu introduit par quelqu'un de l'Église qui était jaloux de Galilée et fervent opposant de la théorie mise en évidence par Copernic.
en tout cas, merci beaucoup!!!

Re.
Merci Salma92.
C'est vrai il l'a pas traité de benêt mais il le fit passer pour un benêt.
Je cite un passage de "Les somnambules" de Kœstler dans sa description du Dialogue:
"... C'est Simplicio qui, après avoir été vingt fois convaincu d'ânerie, brandit tout à la fin l'argument du pape Urbain en le pressentant comme celui d'une personne très éminente est très docte, devant qui on doit se taire.... Ainsi s'achève le Dialogue sur ce qu'il faut bien appeler un pied-de-nez au Pape, avec toutes les conséquences que l'on peut prévoir".
A+