Bonjour,
J'aimerais savoir ce que sont les recherches en aérodynamique ?
L'onera est-il un établissement réputé en France et dans le monde ?
Est-ce public ou privé ?
Merci.
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Bonjour,
J'aimerais savoir ce que sont les recherches en aérodynamique ?
L'onera est-il un établissement réputé en France et dans le monde ?
Est-ce public ou privé ?
Merci.
l'Onera est un établissement de recherche francais public, mais il ne fait pas que de l'aérodynamique et de la mécanique des fluides, mais également de la structure, des matériaux, de l'électromagnétisme etc...
est-ce un établissement réputé ?
est-ce que c'est que de la simulation numérique pour l'aérodynamique ?
L'Onera est un établissement de très bonne réputation, autant que le CNRS, le CEA, l'INSERM et d'autres, pour ne citer que les établissements français. Ils font aussi des mesures expérimentales bien sûr.
La branche numérique de l'aérodynamique vient compléter la partie expérimentale et semi-expé. Elle cherche à déterminer le comportement d'un avion ou de l'une de ses parties (ex : aile). Par exemple, est ce que l'aile va bien porter, ne va pas trop traîner...
Le but va être de modéliser un problème, de le mailler (un calcul se fait sur une maille : ex : http://img.directindustry.fr/images_...lage-32242.jpg) puis de faire un calcul en chaque point de la maille. A ce niveau il faut définir les conditions (vitesse, température, pression, turbulence etc...) qui correspondent au mieux à ton problème modélisé. On pourra, si ce calcul se passe bien, en retirer des champs de vitesse, de pression etc... qui permettront de tirer des conclusions sur la physique du problème. C'est un moyen de plus en plus utilisé dans l'industrie car moins coûteux que des essais en soufflerie.
Apres, que tu appliques ca à une aile, un avion complet, une configuration basse ou grande vitesse ne change pas la méthode mais pose des problèmes purement numérique (maillage, conditions à utilisées, convergence du calcul etc...)
ça devient essentiellement des maths, non ?
Travailler dans l'aérodynamique, c'est que des maths, alors ?
Au niveau ingénieur, il y a forcément des maths (au moins pour les bases). Mais on peut très bien savoir lancer des calculs sans comprendre toutes les maths (qui sont assez compliqués aux vues des problèmes et de la complexité de la mécanique des fluides) qui se cachent derrière.
Par exemple, je ne pense pas que tous ceux qui maillent connaissent la lourde théorie des interpolations algébriques, triangulations de Delaunay et j'en passe, avec tous les algorithmes qu'on peut imaginer. Ce qui est important, c'est juste d'avoir quelques notions. Par exemple, sur un maillage, qu'est ce qu'il faut faire et vérifier pour obtenir quelque chose de qualité.
La partie mathématique est donc souvent à l'intérieur des logiciels utilisés par l'aérodynamicien. L'ingénieur aérodynamicien a pour rôle de savoir faire tourner un calcul, mais surtout de pouvoir en déduire les phénomènes physiques. En plus, rien ne prouve que le calcul soit exacte, et l'ingénieur est là, par son expérience et sa connaissance de la physique du problème (et non pas des maths), pour dire si le calcul est bon ou pas. En gros : Peut-on tirer quelques chose de physique de ce calcul ? Si oui, quel conclusion à notre problème peut-on en tirer. Sinon, on cherche pourquoi le calcul n'a pas donné de bon résultat et on recommance etc...
Tu vois bien qu'au final, l'aérodynamicien travail plus avec ses connaissances en méca fluide, aérodynamique etc... qu'avec des maths
Merci pour tes explications.
Est-ce qu'il vaut mieux travailler dans l'aérodynamique ou dans l'énergétique, dans les années à venir ?
Il faut être multidisciplinaire car tous les problèmes d'ingénierie relèvent de plusieurs spécialités. Par exemple un moteur d'avion ou d'automobile fera appel à l'aérodynamique (les entrées d'air), à la thermodynamique (la détente des gaz), la chimie (la combustion), l'énergétique bien sûr.
Ensuite, il y a de fortes chances qu'on n'exerce pas toujours le même métier, il faut avoir plusieurs cordes à son arc.
Sans oublier l'orthographe et l'anglais pour les rapports et la communication.