Bonjour
Ma question peut sembler incongrue a certains, et tres certainement a du etre posée a de nombreuses reprises. Mais il ya un certain flou dans mon esprit.
Nous connaissons la vitesse de la lumiere, exprimee en accord avec le systeme international en secondes.
Cette vitesse nous permet de decrire et parfois deduire des phenomenes de toutes sortes, du temps que met la lumiere du soleil a nous parvenir a la description de phenomenes quantiques a l'echelle des particules.
La seconde est definie comme cela: "La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133."
(wikipedia, article seconde).
"En physique, la période est l'équivalent temporel de la longueur d'onde : la période est le temps minimal qui s'écoule entre deux répétitions identiques de l'onde en un même point."
(wikipedia, article longueur d'onde).
Alors, oui, c'est bien, on dispose d'outils qui permettent de decrire finement des evenements...
Mais voila: on defini la seconde en fonction d'un nombre quelconque de periodes, et nous voila en train de definir la periode en fonction d'un temps lui meme defini en fonction d'un nombre de periodes...
Cette boucle repetitive peut elle etre vue en quelque sorte comme un algorithme mal optimisé?
Ou bien faut-il admettre la difficulté de cerner cette notion de "temps", et l'accepter comme "objective" par la science?
Enfin, est ce que l'on peut soulever les etrangetes que revele la physique quantique lorsque justement elle nous parle de mesures effectuees sur des particules ou atomes (ubiquite du photon, par exemple..)?
Je ne cherche nullement a remettre en cause un systeme , mais juste à comprendre COMMENT les sciences apprehende l'unité "seconde" et de quelle maniere elles pensent le temps...
Merci de vos reponses.
Manu.
Déplacé en physique et titre modifié /Jiav
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